
Gérald Harlin remplace Andrea Rossi chez Axa IM

Changement de têtes chez Axa Investment Managers. Andrea Rossi, directeur général du gestionnaire d’actifs, va quitter ses fonctions, alors que certaines rumeurs le donnaient partant depuis plusieurs semaines. Axa a aussi confirmé le départ immédiat du chairman d’Axa IM, Christof Kutscher.
Pour remplacer ce tandem, l’assureur a opté pour ce qui s’apparente clairement à une solution transitoire. C’est en effet Gérald Harlin, aujourd’hui directeur général adjoint et directeur financier du groupe, qui va prendre le poste de président exécutif du gestionnaire d’actifs le 1er décembre. Or, Axa avait annoncé en juin que son DAF partirait en retraite à la fin de l’année 2019 après 29 ans de présence dans le groupe.
Axa IM devrait donc se mettre en quête d’un futur dirigeant qui puisse accompagner le prochain plan stratégique de l’entreprise, dans le cadre de celui qu’Axa doit présenter en 2020. D’ici là, les spéculations devraient aller bon train sur la place que le gestionnaire peut occuper au sein de l’assureur. Dès son arrivée à la direction générale d’Axa, en 2016, Thomas Buberl avait lancé l’idée d’un rapprochement d’envergure avec un autre acteur de l‘asset management. Ne souhaitant pas perdre le contrôle de cette activité centrale pour un assureur, les administrateurs du groupe avaient finalement décidé en octobre 2017 de refermer le dossier.
L’année suivante, Andrea Rossi a annoncé la mise en oeuvre d’un plan d'économies chez Axa IM, une restructuration qui vient de s’achever.
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En Nouvelle-Calédonie, des tensions autour de l’accord de Bougival et du report des élections provinciales
Nouméa - Le parti indépendantiste Union calédonienne (UC) a qualifié dimanche de «stratégie de manipulation» la publication samedi au Journal officiel de l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de cet archipel du Pacifique sud, texte qu’il avait rejeté. «Manuel Valls persiste dans sa stratégie de manipulation et tente de transformer un projet contesté en loi constitutionnelle, contre la volonté des indépendantistes et du peuple kanak», a réagi dans un communiqué l’Union calédonienne, principale composante du mouvement indépendantiste Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Cette publication au JO «marque une étape importante puisque l’accord continue de progresser vers sa mise en œuvre concrète», s’est félicité samedi auprès de l’AFP le ministre des Outre-mer Manuel Valls. L’accord de Bougival a été validé dans un premier temps le 12 juillet par l’ensemble des participants, au terme de dix jours de négociations. Mais le 9 août, les militants du FLNKS ont rejeté le texte, estimant qu’il était «contraire aux fondements de la lutte indépendantiste». Deux rencontres à Nouméa fin août entre Manuel Valls et des représentants du mouvement n’ont pas permis d’infléchir cette position. La publication du texte au JO va notamment permettre au Sénat «d’examiner sa proposition de loi organique permettant le report des élections provinciales en juin 2026", a précisé M. Valls. Le texte prévoit également l’ouverture du corps électoral, dossier extrêmement sensible dans l’archipel, qui avait entraîné la crise insurrectionnelle de 2024. «Comme par enchantement, le projet est devenu Accord de Bougival et a été publié au Journal officiel, donnant l’illusion d’une légitimité juridique, dénonce l’UC. Mais un texte dont les signataires sont inconnus et dont le contenu est flou ne peut servir de base à un report arbitraire des élections.» Le 12 juillet, les représentants de toutes les formations politiques présentes ont signé un «engagement à défendre le texte» portant la mention «projet d’accord» à leur retour en Nouvelle-Calédonie. «Nous dénonçons ici les méthodes colonialistes et dilatoires de l’État français, qui cherchent à imposer ses choix en violation du droit international et de l’esprit de l’accord de Nouméa», conclut l’UC. L’accord de Bougival doit être soumis à l’approbation des Calédoniens par référendum début 2026. Il nécessite une réforme constitutionnelle qui devra être adoptée par le congrès réuni à Versailles d’ici à la fin de l’année pour que le calendrier soit tenable. A l’exception du FLNKS, le texte reste défendu par l’ensemble des formations calédoniennes, y compris les indépendantistes de l’Union nationale pour l’indépendance. Interrogé dimanche au Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat, Manuel Valls a estimé que «le seul danger (...) est que la situation politique nationale fasse dérailler les engagements que nous avons pris». «Je ne veux pas faire un accord contre le FLNKS (...) mais d’abord, la délégation du FLNKS emmenée par Emmanuel Tjibaou avait donné son accord pour (le) défendre (...). Ensuite, des organisations historiques indépendantistes comme le Palika ou l’UPM soutiennent cet accord», a-t-il souligné, estimant que le FLNKS avait «changé» en accueillant dans ses rangs de «petites organisations radicales». «Quand le Sénat et l’Assemblée auront fait en sorte que les élections provinciales soient renvoyées au mois de juin, je pense que nous pouvons trouver des accords pour (...) aller dans le sens d’un certain nombre d’attentes du FLNKS», a-t-il toutefois ajouté. Il a également jugé «possible» la réforme constitutionnelle, estimant qu’il «n’y avait pas d’autre voie parce que des risques de guerre civile existent toujours». © Agence France-Presse -
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