
Funds For Good lance une version ISR d’un fonds d’Acadian AM
Adrien Paredes-Vanheule

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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Argentine: après le revers électoral de Javier Milei, le peso et la Bourse dévissent face à l'incertitude
Buenos Aires - Le peso et les actions argentines ont accusé le coup lundi du net revers du parti du président ultralibéral Javier Milei lors d'élections provinciales en Argentine la veille, signe d’un désenchantement qui a valu dans le camp gouvernemental un appel à «l’autocritique». Dimanche, l’opposition péroniste (centre-gauche) s’est largement imposée dans l’importante province de Buenos Aires -qui compte plus d’un tiers de l'électorat- avec un écart inattendu: 47% des voix contre 33% aux candidats de La Libertad Avanza, le parti du président Milei qui a reconnu une «claire défaite». Ce revers, envoyant le signal d’un gouvernement sur la défensive, s’est traduit lundi par une chute des actions argentines cotées à Wall Street, avec des reculs atteignant 15% pour certaines, la Bourse de Buenos Aires clôturant pour sa part en baisse de 13%. Sur le marché des changes, le peso argentin a plongé face au dollar dans un contexte de forte volatilité et de méfiance des investisseurs, avant de se reprendre légèrement en fin de journée. A 1.425 pesos pour un dollar, il a perdu 3,2% de sa valeur par rapport à vendredi. La populeuse province de Buenos Aires étant un bastion traditionnel de l’opposition, une victoire de Javier Milei y aurait tenu de l’exploit. Pourtant par sa taille, le scrutin de dimanche était perçu comme un test, ou une prise de température, en vue des législatives nationales de mi-mandat le 26 octobre. S’y renouvelleront un tiers du Sénat et la moitié des députés, un scrutin-clef pour M. Milei qui depuis décembre 2023 gouverne avec une minorité législative, et a vu plusieurs de ses réformes frustrées par un Parlement retors. Encore récemment, lorsqu’il a annulé un veto présidentiel sur une loi de financement accru du handicap. Charme rompu ? Le président «anarcho-capitaliste», comme il se décrit, a lancé dimanche soir avec défi qu’il n’y aura «pas de retour en arrière d’un millimètre dans la politique du gouvernement» et sa volonté de dérégulation, mais au contraire un cap «approfondi» et «accéléré». Pourtant le chef de cabinet des ministres -poste-clef à mi-chemin entre Premier ministre et chef de cabinet- Guillermo Francos, a estimé qu’il était «temps de faire des autocritiques, d’analyser nos échecs et de comprendre pourquoi les résultats macroéconomiques n’atteignent pas la population». «On reste convaincu que l'équilibre budgétaire est la base de la croissance économique, mais il est vrai aussi que le passage de la macroéconomie à la microéconomie est très important pour les gens qui attendent des résultats concrets», a concédé M. Francos sur Radio Mitre, dans un ton distinct du chef de l’Etat. Car l’indéniable succès du gouvernement Milei contre l’inflation, jugulée à 17,3% sur sept mois depuis janvier (contre 87% sur la même période en 2024), tarde à percoler dans la population, qui perçoit surtout l’austérité budgétaire de la «tronçonneuse» dans la santé, l’université, les retraites, et l’impact de la récession (-1,8 en 2024) sur la consommation et l’emploi. «Les gens se disent: OK, on a fait tous les ajustements (budgétaires) pour atteindre la stabilité, contrôler l’inflation, mais ça y est, l’inflation est sous contrôle. Maintenant, quand va commencer à s’améliorer mon revenu ? Quand vont se créer des emplois ? Se lancer des entreprises ?», analyse pour l’AFP le politologue Raul Timerman, du cabinet Grupo de Opinion Publica. En outre, Javier Milei qui avait été élu, outre l'économie, sur «l’argument d’en finir avec la caste politique corrompue ", apparait aujourd’hui comme «celui qui protège sa sœur Karina», la secrétaire générale de la présidence, récemment éclaboussée par un scandale de pots-de-vin présumés -même si elle n’a à ce jour pas été entendue ni inculpée. «Le charme est rompu», résume Raul Timerman. Réunissant par deux fois son cabinet lundi, Javier Milei n’a pas annoncé de changement d'équipe, mais la création «d’une table ronde de dialogue avec les gouverneurs» des provinces fédérales, notoirement retors, a communiqué en fin de journée le porte-parole présidentiel Manuel Adorni. Suggérant que c’est par des alliances politiques ad hoc, davantage qu’un changement de cap, que le président ultralibéral entend avancer. Sonia AVALOS © Agence France-Presse -
Reconnaissance de l’Etat palestinien: avant une assemblée générale de l'ONU qui s'annonce historique, Mahmoud Abbas rencontre Keir Starmer à Londres
Londres - Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est entretenu lundi soir avec Keir Starmer à Downing Street, à Londres, alors que Londres se rapproche de la reconnaissance de l’Etat de Palestine. Les deux dirigeants ont discuté de «l’urgence de mettre fin aux terribles souffrances et à la famine» à Gaza et de la libération des otages détenus par le Hamas, a indiqué un porte-parole de Downing Street. M. Abbas a salué «l’engagement» du Royaume-Uni à «reconnaître un Etat palestinien pendant l’Assemblée générale de l’ONU», qui se tient du 9 au 23 septembre à New-York, "à moins qu’Israël ne change de cap», a ajouté le porte-parole. Plusieurs pays dont la France ont annoncé leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine lors l’Assemblée générale. Keir Starmer a annoncé fin juillet que son pays reconnaîtrait l’Etat de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette annonce avait été vigoureusement condamnée par Israël. Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont convenu qu’il n’y aurait «aucun rôle pour le Hamas dans la future gouvernance de la Palestine» et insisté sur la nécessité d’une «solution à long terme» au conflit. Le président israélien en visite à Londres Mahmoud Abbas, 89 ans, est arrivé à Londres dimanche soir pour une visite de trois jours. Le mois dernier, les Etats-Unis ont refusé ou révoqué des visas à quelques 80 Palestiniens, dont le président de l’Autorité palestinienne pour l’Assemblée générale de l’ONU. Lors de leur entretien, M. Starmer a «salué l’engagement» de M. Abbas "à «réformer l’Autorité palestinienne». Le président israélien Isaac Herzog est lui aussi attendu au Royaume-Uni. Selon son bureau, il doit quitter Israël mardi «pour une visite officielle à Londres» et devrait être de retour dans son pays vendredi. Une rencontre avec Keir Starmer n’a pas été confirmée par Downing Street. Le président israélien «se concentrera», «lors de ses rencontres diplomatiques», sur la libération des otages, «parallèlement à d’autres questions politiques», selon son bureau. Il va rencontrer des membres du Parlement, des leaders d’opinion et des personnalités des médias, a indiqué la présidence israélienne. L’objectif de la visite d’Isaac Herzog, qui a un rôle surtout protocolaire, est de montrer sa «solidarité avec la communauté juive, qui subit de violentes attaques et fait face à une vague d’antisémitisme», selon cette source. Il a été invité «par les principales organisations de la communauté» juive, devant lesquelles il va prononcer des discours dans des conférences dédiées «au soutien» à Israël et "à la lutte contre l’antisémitisme». Israël considère que reconnaître un Etat palestinien revient à accorder «une récompense au Hamas», après les massacres du 7 octobre 2023 commis par le mouvement islamiste palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 64.522 morts dans la bande de Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza. © Agence France-Presse -
Présidentielle en Côte d'Ivoire: exclusion de Gbagbo et Thiam, les deux principaux opposants, alors que Ouattara est favori
Abidjan - La présidentielle ivoirienne du 25 octobre se déroulera sans les deux principaux opposants: les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été définitivement rejetées, renforçant le statut de favori du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara. Le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines: l’opposition qui s’attendait à l’exclusion de ses leaders dénonce une élection tronquée et s’oppose à un quatrième mandat de M. Ouattara qu’elle juge inconstitutionnel. Lundi, le Conseil constitutionnel a estimé que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ne pouvaient concourir car ils sont radiés de la liste électorale, le premier en raison d’une condamnation judiciaire et le second pour des questions de nationalité. «Le Conseil constitutionnel a de façon constante exigé la qualité d'électeur comme condition d'éligibilité», a déclaré la présidente du Conseil constitutionnel Chantal Nanaba Camara. Laurent Gbagbo n’avait par ailleurs pas obtenu le nombre de parrainages valides requis, selon Mme Camara. Le Conseil a retenu cinq candidatures dont celle du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat et s’avancera comme le grand favori du scrutin du 25 octobre. «Les Ivoiriens espéraient que le Conseil défendrait leur droit fondamental de choisir leur président par la voie des urnes. Au lieu de cela, ils se retrouvent face à un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel», a réagi Tidjane Thiam dans un communiqué transmis à l’AFP. «Obtenir justice» «Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays. Nous n’abandonnerons jamais cette lutte jusqu'à obtenir justice», a-t-il ajouté. De son côté, Sébastien Dano Djedje, le président exécutif du Parti des peuples Africains - Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, s’est dit «déçu» de la décision du Conseil, mais «pas surpris» expliquant que «le coup était monté depuis longtemps pour éliminer les adversaires». «Nous comptions sur la bonne foi et la technicité du Conseil constitutionnel pour dire le droit», a-t-il poursuivi auprès de l’AFP, estimant toutefois que «rien n’est fini». La décision du Conseil constitutionnel n’est pas susceptible de recours. Accusé par l’opposition de choisir ses adversaires, le pouvoir répond régulièrement qu’il ne fait que suivre des décisions prises par une justice indépendante. Alassane Ouattara assure également que son quatrième mandat est conforme à la Constitution. La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé en 2020 qu’avec la nouvelle Constitution adoptée quatre ans plus tôt, le compteur des mandats présidentiels avait été remis à zéro. Pour cette présidentielle, le chef de l’Etat au pouvoir depuis 2011 affrontera les anciens ministres Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, ainsi que l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Lagou, déjà candidate en 2015. Jean-Louis Billon est un dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la formation de M. Thiam. Dans un texte publié sur sa page Facebook, l’ancien ministre du Commerce a estimé que sa candidature devient «l’alternative crédible pour une Côte d’Ivoire unie, apaisée et prospère». Le candidat Ahoua Don Mello est de son côté un dissident du Parti des peuples Africains - Côte d’Ivoire (PPA-CI) de M. Gbagbo. Les mots d’ordre des deux grands partis d’opposition vont être particulièrement scrutés dans les jours à venir et la question d’une union face à Alassane Ouattara pourrait prochainement se poser. «Ce serait bien que l’opposition se réunisse autour d’un candidat. Ce n’est pas la fin, il faut maintenant travailler ensemble pour obtenir l’alternance», a déclaré devant la presse Mme Ehivet Gbagbo, lundi soir. D’autres figures de la politique ivoirienne seront absentes du scrutin comme Pascal Affi N’Guessan qui n’a pas obtenu le nombre de parrainages requis. Au total, 55 candidatures sur les 60 déposées ont été retoquées par le juge constitutionnel. Lucie DE PERTHUIS © Agence France-Presse