Amundi se prépare à entrer en Bourse mi-novembre

Coupole Spéciale, Personnalité de l’année
Sylvie Guyony

Amundi pourrait faire son entrée à la Bourse de Paris le 13 novembre, selon plusieurs sources. La date dépend du feu vert de l’Autorité des marchés financiers (AMF). La société de gestion d’actifs, détenue à 80% par Crédit Agricole SA (CASA) et à 20% par la Société Générale, l’espère pour le milieu de cette semaine. Le processus de cotation sera alors lancé avec, comme chefs de file parmi les banques introductrices, CA CIB pour CASA, SG CIB et JPMorgan pour la Société Générale ainsi que Morgan Stanley pour Amundi.

Yves Perrier, qui tient les rênes de la société depuis sa création en 2010, pourrait ainsi présenter à la presse et aux analystes son activité, avec quelques éléments chiffrés jusqu’ici non divulgués (encours par zones géographiques et par classes d’actifs, part des réseaux dans l’activité, etc.), mais surtout sa vision à deux ou trois ans. Dès lors, les analystes pourront entamer leur travail de recherche et le pré-marketing débuter afin de parvenir à la fixation d’une fourchette de prix d’introduction (IPO).

Les conseils d’administration des maisons mère devront alors se déterminer. Lorsqu’ils ont annoncé le projet d’IPO, le 17 juin, l’une des finalités était «d’offrir une liquidité à Société Générale qui pourrait céder jusqu’à l’intégralité de sa participation conformément au pacte d’actionnaires mis en place à la création d’Amundi». Par ailleurs, CASA précisait vouloir «conserver le contrôle majoritaire d’Amundi qui constitue un axe clé de sa stratégie de développement», sans exclure une cession partielle de sa participation, sans toutefois descendre sous les 66 % selon des sources concordantes. Dans un contexte de marché nouveau comparé à celui de la mi-juin, la part proposée aux particuliers ou celle éventuellement réservée aux salariés et le niveau de flottant restent jusque-là inconnus.

Malgré cette volatilité, il s’agit de «conforter la dynamique de développement d’Amundi», l’autre finalité de l’IPO. Si le groupe privilégie toujours la croissance organique, «la cotation nous donnera également une flexibilité financière accrue pour mettre en œuvre cette stratégie et participer, le cas échéant, à la consolidation de l’industrie. Pour autant nous ne prévoyons pas d’augmentation de capital à court terme car notre structure financière est satisfaisante», déclarait Yves Perrier à L’Agefi Hebdo le 23 juillet.

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