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Face aux obstacles qui s’accumulent, Generali et BPCE ont décidé de se donner plus de temps pour conclure le rapprochement de leur gestion d’actifs, annoncé en janvier dernier, rapporte Les Echos. Ils auraient ainsi décidé de repousser à la fin de l’année la date de la signature d’un accord contraignant initialement prévue pour le 15 septembre. Les deux parties ont par ailleurs renoncé aux pénalités de rupture prévues initialement. Parmi les obstacles, outre l’opposition de l’Etat italien, Mediobanca, principal actionnaire de Generali et soutien de l’opération, a vu son propre actionnariat modifié avec le succès de l’offre hostile de Monte dei Paschi sur son capital. Tout le conseil d’administration de Mediobanca a démissionné ce jeudi. Les actionnaires de Monte dei Paschi sont eux-mêmes hostiles à l’offre. -
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Mondial 2026 : les fabricants chinois d’objets dérivés paralysés par l’incertitude sur les droits de douane américains
Yiwu - Dans cette usine chinoise remplie d'écharpes aux couleurs de l’Irlande ou de la Tanzanie, le directeur Shang Yabing soupire: l’incertitude autour des droits de douane américains freine les commandes de produits dérivés pour la Coupe du monde. A neuf mois du Mondial-2026, organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, les fabricants de casquettes, bracelets, drapeaux ou chapeaux à l’effigie des sélections nationales devraient normalement être submergés de demandes. En particulier ici, à Yiwu (est de la Chine), l’un des principaux centres mondiaux de production en gros de petites marchandises, qui attire des acheteurs venus du monde entier. Mais les multiples rebondissements de la guerre commerciale Pékin-Washington, notamment l’incertitude persistante sur le montant des droits de douane que le président américain Donald Trump décidera finalement d’imposer sur les produits chinois, font hésiter les clients. Faute de visibilité, ils y réfléchissent à deux fois avant de passer commande auprès d’entreprises comme Yiwu Wells Knitting Product, où travaille Shang Yabing. Dans les allées de l’usine, les ouvriers apportent les touches finales à une multitude d’accessoires sportifs. «On est dans ce secteur depuis plus de 10 ans et on fabrique des produits dérivés de la Coupe du monde pour presque chaque tournoi», explique M. Shang à l’AFP. «Cette année, on a décroché des petites commandes. Mais les plus importantes, qui sont en attente, ne se sont pas encore concrétisées (...) C’est sûrement à cause des droits de douane américains», ajoute-t-il. Un million d’articles Dans l’usine, des caisses débordant de marchandises de toutes les couleurs sont posées près des postes de travail des employés. Des ouvriers utilisent des machines à coudre pour fixer des franges aux extrémités des écharpes. Un autre en repasse une, verte et jaune, aux couleurs de l’Australie. La Chine et les Etats-Unis ont prolongé leur trêve commerciale jusqu'à novembre. Elle permet notamment d'éviter, de chaque côté, l’imposition de droits de douane prohibitifs à trois chiffres sur leurs produits. Mais Shang Yabing reste dans l’expectative. Son entreprise attend toujours que ses clients valident les grosses commandes, qui représentent ensemble environ un million d’articles. D’autres signes de cet attentisme se retrouvent non loin de là, dans l’immense «Cité du commerce international» de Yiwu, l’un des plus grands marchés de gros au monde, qui vend toutes sortes d’objets. Dans les allées éclairées au néon, les stands qui proposent ballons de football ou drapeaux restent peu fréquentés, par rapport à l’afflux habituel d’acheteurs étrangers. «Les clients hésitent» Les produits dérivés sont nombreux, des lunettes de soleil aux couleurs des drapeaux de différents pays jusqu’aux porte-clés desquels pendent des mini-chaussures de football. «A cette époque avant la dernière Coupe du monde, on avait connu un afflux massif de commandes», explique à l’AFP Daisy Dai, qui vend des ballons imprimés. Mais cette année, «les clients hésitent», souligne-t-elle. Les acheteurs américains représentaient auparavant une large partie de sa clientèle, mais «depuis le début de la guerre commerciale, quelques grandes marques ont arrêté de commander, faute de clarté sur les droits de douane», explique-t-elle. A côté, Zhou Yanjuan, une vendeuse de drapeaux et de petits produits liés à la Coupe du monde, explique à l’AFP que son volume de commandes vers l'étranger a ralenti. «Après tout, ce ne sont pas des produits de première nécessité», souligne-t-elle. Pour autant, elle dit rester optimiste. «Les choses vont s’améliorer progressivement», veut-elle croire. «Tout le monde attend sans doute que les droits de douane soient revus à la baisse. Cela nous faciliterait un peu la tâche.» Jing Xuan TENG et Rita QIAN © Agence France-Presse -
Deux Britanniques détenus par les talibans libérés attendus à Londres
Doha - Un couple de Britanniques âgés, libéré par les autorités talibanes après avoir été détenu en Afghanistan pendant près de huit mois, est attendu à Londres samedi. Peter Reynolds, 80 ans, et Barbie Reynolds, 76 ans, ont pu retrouver vendredi des membres de leur famille à leur arrivée au Qatar, pays médiateur, après avoir pu quitter l’Afghanistan plus tôt dans la journée. Après des examens médicaux, le couple doit partir pour Londres samedi à bord d’un vol commercial, a indiqué un diplomate qatari. Les autorités talibanes ont refusé de donner les raisons pour lesquelles les deux Britanniques ont été arrêtés en février alors qu’ils rentraient chez eux. A Doha, ils ont finalement pu serrer dans leurs bras leurs proches, dont leur fille Sarah Entwistle, qui s’est dite «submergée par la gratitude et le soulagement d’avoir retrouvé» ses parents. Les quatre enfants du couple ont dans un communiqué affirmé être «éternellement reconnaissants envers les Qataris». Ils ont reconnu que «le chemin vers le rétablissement sera long avant que (leurs) parents retrouvent la santé». Le Premier ministre britannique Keir Starmer a également salué le «rôle essentiel» joué par le Qatar et notamment l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani, dans cette libération. Doha est l’interlocuteur privilégié entre les talibans revenus au pouvoir en Afghanistan en 2021 et la communauté internationale qui ne les reconnaît pas, à l’exception de Moscou. Les deux Britanniques, qui se sont mariés à Kaboul en 1970 et possèdent aussi la nationalité afghane, dirigent depuis de longues années une association qui délivre des programmes d'éducation aux enfants et aux femmes. Les époux avaient également acquis la nationalité afghane et les autorités talibanes ne cessaient de répéter qu’elles les jugeaient au titre de citoyens, sans jamais toutefois annoncer de charges retenues contre le couple. - «Citoyens afghans» - Passionnée par le pays depuis des décennies et y habitant depuis 18 ans, Barbie Reynolds a assuré vendredi avoir «hâte de revenir en Afghanistan si nous le pouvons». «Nous sommes citoyens afghans», a-t-elle encore dit, alors que les enfants du couple n’ont cessé ces derniers mois d’alerter la presse internationale au sujet de leurs parents, s’inquiétant pour leur vie s’ils restaient encore en détention. C’est aussi via Doha que d’autres étrangers ont récemment quitté des cellules afghanes où ils étaient retenus. Parmi eux, la sino-américaine Faye Hall, arrêtée le 1er février dans la province de Bamiyan, à l’ouest de Kaboul, en compagnie de Peter et Barbie Reynolds, ses amis, et libérée fin mars. Londres avait été l’une des rares capitales occidentales à avoir annoncé débloquer plusieurs millions de dollars pour venir en aide à l’Afghanistan, frappé le 31 août par un séisme de magnitude 6, le plus meurtrier de son histoire récente avec plus de 2.200 morts. Le couple a d’abord été emprisonné dans un centre de haute sécurité, avant d'être transféré fin juillet à Kaboul. Des experts de l’ONU ont pu leur rendre visite le 21 juillet et avaient transmis un message vocal du couple à leurs enfants. Callum PATON avec Aysha SAFI à Kaboul © Agence France-Presse -
Le Venezuela interpelle l’ONU sur des frappes américaines visant des navires suspectés de narcotrafic
Caracas - Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a demandé vendredi à l’ONU d’enquêter sur les frappes américaines annoncées par le président Donald Trump qui ont détruit trois bateaux dans les Caraïbes. Les Etats-Unis, qui ont déployé des navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire dans les Caraïbes, officiellement dans le cadre d’une opération antidrogue, disent avoir détruit depuis le début du mois trois embarcations impliquées dans le trafic de drogue, entraînant la mort d’une dizaine de personnes selon Donald Trump. «Les utilisations de missiles et d’armes nucléaires pour assassiner des pêcheurs sans défense sur un petit bateau sont des crimes contre l’humanité qui doivent faire l’objet d’une enquête de l’ONU», a affirmé le procureur général dans un communiqué envoyé à l’AFP. M. Saab «a fermement condamné les actes des Etats-Unis contre la nation vénézuélienne, exigeant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’ouverture d’une enquête approfondie sur ces faits», précise le document. Le président américain a publié vendredi sur sa plateforme Truth Social une nouvelle vidéo montrant ce qu’il a présenté comme une frappe américaine qui a selon lui tué trois «narcoterroristes» sur un bateau transportant de la drogue à destination des Etats-Unis. Il avait déjà fait état ces derniers jours de plusieurs frappes similaires. Le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez a estimé le même jour que le déploiement militaire américain dans les Caraïbes et ces frappes étaient constitutifs d’"une guerre non déclarée». «Arrêt immédiat» En réponse mercredi, Caracas a lancé trois jours d’exercices militaires sur l'île caribéenne de La Orchila, à environ 65 kilomètres du continent. Il s’agit du plus visible déploiement militaire ordonné par Nicolas Maduro dans ce contexte. Côté américain, des avions de chasse F-35 ont également été envoyés à Porto Rico pour soutenir la flottille mobilisée. Washington accuse Nicolas Maduro de liens avec le narcotrafic et a offert une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à sa capture. M. Maduro, qui a annoncé jeudi vouloir envoyer des militaires dans les quartiers populaires pour entraîner les Vénézuéliens à la manipulation des armes, a dénoncé «un plan impérial visant à un changement de régime» pour «voler le pétrole» du pays, «qui représente la plus grande réserve au monde, et le gaz, qui est la quatrième au monde». «Le Venezuela (...) lance un appel au Conseil de sécurité de l’ONU pour exiger l’arrêt immédiat des actions militaires des Etats-Unis dans la mer des Caraïbes», a déclaré sur Telegram le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yvan Gil. «Les officiers américains eux-mêmes assurent que ces actions ont entraîné des assassinats extrajudiciaires de civils, avec l’intention de semer la terreur parmi nos pêcheurs et notre peuple», a-t-il avancé, en appelant au respect de «la souveraineté politique et territoriale du Venezuela et de toute la région caribéenne». L’opposant Henrique Capriles, deux fois candidat à la présidentielle au Venezuela, a expliqué vendredi à des journalistes qu’il ne soutenait pas une éventuelle intervention militaire américaine. © Agence France-Presse