Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
L’Inde prévoit d’émettre un montant record d’obligations au cours du prochain exercice budgétaire pour financer un des déficits qui devient parmi les plus élevés d’Asie. Le gouvernement de Narendra Modi prévoit d’emprunter 15,43 milliards de roupies (189 milliards de dollars) sur le marché obligataire, a déclaré mercredi la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, dans son discours sur le budget. Cela reste moins que l’estimation de 15,8 milliards de roupies prévue dans une enquête Bloomberg, mais plus que les 14,2 milliards budgétés pour l’exercice en cours qui se termine le 31 mars. Le ratio dette/PIB était de l’ordre de 90% fin 2021.
Le Pakistan pourrait être confronté à une pénurie de carburant en février, les banques ayant cessé de financer et de faciliter les paiements pour les importations en raison de l'épuisement des réserves de change. Plus d’un tiers de l'électricité pakistanaise est produite avec du gaz naturel importé. La banque centrale du Pakistan a invoqué les «graves problèmes de liquidités» rencontrés par le pays, qui l’empêche d’ouvrir de nouvelles lettres de crédit qui pourrait faciliter les importations. Les négociants évitent par ailleurs le Pakistan comme le Sri Lanka, tant les réserves de change sont faibles.
Le Liban va adopter mercredi 1er février un nouveau cours officiel de change de 15.000 livres libanaises pour un dollar américain, a annoncé le gouverneur de la banque centrale Riad Salameh, ce qui constitue une dévaluation de 90% par rapport au cours officiel de 1.507 livres pour 1 dollar inchangé depuis 25 ans. Cette décision ne devrait toutefois pas avoir d’impact sur une économie de plus en plus dollarisée et qui repose sur un cours de la livre sur le marché noir à 57.000 par dollar. Cette dévaluation fait partie des engagements pris par le pays vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir une aide financière de 3 milliards de dollars. En revanche, cela aura un effet sur la valeur des actifs des banques en livres. Afin d’en minimiser l’impact, les banques auront cinq ans pour absorber les pertes.
Le Pakistan pourrait être confronté à une pénurie de carburant en février, les banques ayant cessé de financer et de faciliter les paiements pour les importations en raison de l'épuisement des réserves de change. Plus d’un tiers de l'électricité pakistanaise est produite avec du gaz naturel importé. La banque centrale du Pakistan a invoqué les «graves problèmes de liquidités» rencontrés par le pays, qui l’empêche d’ouvrir de nouvelles lettres de crédit qui pourrait faciliter les importations. Les négociants évitent par ailleurs le Pakistan comme le Sri Lanka, tant les réserves de change sont faibles.
Le Liban va adopter mercredi 1er février un nouveau cours officiel de change de 15.000 livres libanaises pour un dollar américain, a annoncé le gouverneur de la banque centrale Riad Salameh, ce qui constitue une dévaluation de 90% par rapport au cours officiel de 1.507 livres pour 1 dollar inchangé depuis 25 ans.
Morgan Stanley vient d’annoncer la promotion de Kyle Lee, gérant, en tant que co-directeur de l’équipe de la dette émergente d’Eaton Vance, à partir du 30 juin 2023. Il copilotera cette équipe avec Marshall Stocker, en continuant d’exercer ses fonctions actuelles de gestion de portefeuille et des investissements régionaux. Il travaille chez Eaton Vance depuis 2007, où il occupe également le poste de responsable d’analyse macroéconomique, politique et marchés financiers en Asie et en Europe de l’Ouest. Morgan Stanley, qui a acquis Eaton Vance en 2021, a annoncé qu’il n’y aura aucun changement au sein du processus de gestion ou de philosophie des stratégies de dette émergente. Kyle Lee remplace John Baur, qui va partir le 1er février 2024 afin de faire valoir ses droits à la retraite. John Baur gardera ses responsabilités de la codirection de l’équipe et la gestion de portefeuilles jusqu’à fin juin. A partir de cette date, il assumera le poste de conseiller senior jusqu’à son départ l’année prochaine.
Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé mardi avoir obtenu un accord de principe avec Pékin pour la restructuration de la dette zambienne. Elle a indiqué que le pays africain avait réalisé les efforts demandés dans le cadre du programme de soutien qui lui a été accordé l’an dernier, et que c’était désormais aux créanciers de faire ce qui était nécessaire pour trouver un accord. Avec 6 milliards de dollars de dette, sur 17 milliards de dette externe, la Chine est l’un des principaux créanciers de la Zambie qui a fait défaut en novembre 2020. L’accord négocié par le FMI prévoit une réduction de fait de de la dette via une extension des maturités et une baisse des coupons. La Chine ne veut pas de réduction du principal de la dette.
Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé ce mardi avoir obtenu un accord de principe avec la Chine pour la restructuration de la dette zambienne, lors d’une visite en Zambie. Elle a indiqué que le pays africain avait réalisé les efforts demandés dans le cadre du programme de soutien qui lui a été accordé l’an dernier, et que c’était désormais aux créanciers de de faire ce qui était nécessaire pour trouver un accord. Avec 6 milliards de dollars de dette, sur 17 milliards de dette externe, la Chine est l’un des principaux créanciers de la Zambie qui a fait défaut en novembre 2020. L’accord de restructuration négocié par le FMI prévoit une réduction de fait de de la dette (net present value) via une extension des maturités et une baisse des coupons. La Chine ne veut pas de réduction du principal de la dette.
La restructuration de la dette zambienne serait proche d’aboutir. Le président zambien Hakainde Hichilema a déclaré lundi, à l’occasion d’une visite en Zambie de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, que les créanciers du pays devraient rapidement convenir du contenu d’une restructuration de la dette. Il espère qu’un accord pourra être trouvé d’ici la fin du premier trimestre. Le pays a fait défaut en novembre 2020 mais n’est pas parvenu à un compromis dans le cadre du common framework du G20 compte tenu de la complexité de sa dette, notamment la présence de la Chine. Les parties prenantes discutent du quantum de dette à réduire pour remettre le pays dans une trajectoire soutenable.
Les deux pays veulent lancer une monnaie commune en parallèle de leurs devises. Mais les divergences économiques entre les deux pays semblent trop importantes.
La restructuration de la dette zambienne serait proche d’aboutir. Le président zambien Hakainde Hichilema a déclaré lundi, à l’occasion d’une visite en Zambie de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, que les créanciers du pays devraient rapidement convenir du contenu d’une restructuration de la dette. Il espère qu’un accord pourra être trouvé d’ici la fin du premier trimestre.
Le WWF a proposé un mécanisme d’échange de dette contre des engagements environnementaux dans le cadre d’une restructuration qui peine à trouver une issue.
Roger Merz, responsable de la gestion de portefeuilles mtx, gérant de portefeuille senior, et Thomas Schaffner, gérant de portefeuille senior chez Vontobel
L’annonce du ministre des Finances argentin a pris de court les marchés. Sergio Massa a annoncé mercredi son intention d’acheter immédiatement un milliard de dollars de sa dette auprès d’investisseurs étrangers (près de 60 milliards en circulation). Les obligations argentines ont rebondi dans le sillage de ce projet qui porte sur les titres à échéance 2029 et 2030 (plus de 15 milliards de dollars en circulation). Ces valeurs avaient déjà nettement rebondi depuis octobre 2022, passant de 17% du pair à 29% pour l’obligation 2030 par exemple, mais elles restent largement en territoire ‘distressed’. L’objectif est d’améliorer le profil d’endettement du pays et d’aider au retour du pays sur les marchés financiers, qui en est privé après une nouvelle restructuration de sa dette en 2020. Mais le ministre des Finances n’a pas détaillé comment il comptait financer cette opération. Certains investisseurs s’étonnent d’ailleurs d’un tel projet à un moment où le pays peine à remplir ses réserves de changes, dans un contexte de forte dépréciation de sa devise, d’hyperinflation (près de +100% sur un an) et de crainte sur la croissance en raison de la sécheresse exceptionnelle touchant le pays qui affecte la production agricole, l’une des richesses du pays.
L’annonce du ministre des Finances argentin a pris de court les marchés. Sergio Massa a annoncé mercredi son intention d’acheter immédiatement un milliard de dollars de sa dette auprès d’investisseurs étrangers (près de 60 milliards en circulation). Les obligations argentines ont rebondi dans le sillage de ce projet qui porte sur les titres à échéance 2029 et 2030 (plus de 15 milliards de dollars en circulation).