Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale du Chili a déclaré mercredi que l'économie du pays devrait se contracter entre 1,75% et 0,75% en 2023. En 2022, la croissance devrait atteindre 2,4%, alors que les estimations de la banque centrale tablaient jusqu’ici sur une croissance de 1,75% à 2,25%. «L’activité demeure sous son potentiel et l’inflation reste bien supérieure à notre objectif, deux signes que le processus d’ajustement de l'économie chilienne n’est pas encore terminé », a précisé la banque centrale. L’inflation devrait atteindre 12,3% sur 2022, contre 6,6% en moyenne en 2023.
Le pays, directement confronté à la crise en Ukraine, a confirmé la pause de son resserrement monétaire malgré une inflation qui devrait rester élevée.
La banque centrale du Chili a déclaré mercredi que l'économie du pays devrait se contracter entre 1,75 % et 0,75 % en 2023. En 2022, la croissance devrait atteindre 2,4 %, alors que les estimations de la banque centrale tablaient jusqu’ici sur une croissance de 1,75 % à 2,25 %. « L’activité demeure sous son potentiel et l’inflation reste bien supérieure à notre objectif, deux signes que le processus d’ajustement de l'économie chilienne n’est pas encore terminé », a précisé la banque centrale. L’inflation devrait atteindre 12,3 % sur 2022, contre 6,6 % en moyenne en 2023.
La Reserve Bank of India (RBI) a relevé son taux directeur de 35 points de base (pb) à 6,25% lors de sa réunion de décembre, soit une cinquième hausse consécutive dans un contexte de ralentissement de l’inflation dû à la modération des prix alimentaires, comme largement attendu. L’inflation annuelle a diminué à 6,8% en octobre, en baisse par rapport au sommet de 7,4% en septembre, mais elle reste bien au-dessus de la fourchette de tolérance de 2% à 6%. Cette décision fait suite à une hausse de 50 pb en septembre, ramenant le taux à un niveau jamais vu depuis mars 2019, conformément au resserrement monétaire des grandes banques centrales mondiales. La RBI a également relevé de 35 points de base les taux de sa facilité de dépôt permanente (SDF) et de sa facilité permanente marginale (MSF) à respectivement 6% et 6,5%.
Les pays les plus pauvres du monde consacrent désormais plus d’un dixième de leurs revenus d’exportation au service de la dette extérieure, la proportion la plus élevée depuis 2000, a indiqué mardi la Banque mondiale dans son rapport annuel sur sur le sujet. La dette extérieure des économies en développement a doublé pour atteindre 9.000 milliards de dollars, mais les membres de l’Association internationale de développement (IDA), le bras de la Banque mondiale destiné à aider les pays les plus pauvres, ont vu leur dette presque tripler pour atteindre 1.000 milliards de dollars. Le service de la dette extérieure des pays éligibles à l’IDA a atteint 46,2 milliards de dollars à la fin de l’an dernier, soit environ 10,3 % de leurs exportations de biens et de services. En 2010, ce chiffre s'élevait à 3,2 %. «La crise de la dette à laquelle sont confrontés les pays en développement s’est intensifiée», a alerté le président de la Banque mondiale, David Malpass, dans un communiqué. Les créanciers des pays émergents ont aussi évolué. À fin 2021, 61 % de la dette publique et garantie par l'État des pays à revenu faible et intermédiaire était due à des créanciers privés, contre 46 % en 2010.
Le scandale qui secoue le président Cyril Ramaphosa pourrait ralentir les réformes nécessaires pour relancer la croissance et dévier la trajectoire budgétaire.
L’inflation a baissé pour la première fois en 18 mois en Turquie en novembre passant de 85,5% à 84,4% en rythme annuel, selon les données publiées lundi par l’institut statistique turc. La hausse des prix a décéléré dans les transports, notamment, tandis que les prix de l’habillement ont reculé d’un mois sur l’autre (-1,4%). En revanche, les prix de l’alimentation et des boissons ont encore bondi de 5,75% en novembre. L’inflation a encore progressé de 2,9% sur un mois dans son ensemble (+3,5% en novembre 2021), tandis que l’inflation moyenne annuelle atteint 70,4%, contre 17,7% il y a un an. La hausse des prix devrait rester à un niveau élevé dans les prochains mois, alors que le gouvernement poursuit ses mesures de relance budgétaire pour soutenir l’économie avant les élections de 2023.
L’inflation a baissé pour la première fois en 18 mois en Turquie en novembre passant de 85,5% à 84,4% en rythme annuel, selon les données publiées lundi par l’institut statistique turc.
Le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) lance un appel d’offres qui a pour objet la création et la gestion d’un organisme de placements collectifs dédié investissant dans des actions cotées pour le compte du FGAO et divisé en deux lots distincts : -Lot n°1 : Actions cotées de l’Asie-Pacifique hors Japon intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Un seul gérant (gérant actif) gérera au départ le portefeuille. L’encours sous gestion indicatif de départ pour ce gérant s’élève à 125 millions d’euros. L’indice de référence est l’indice MDAPJ Index (code Bloomberg), à savoir le « MSCI Asia Pacific ex Japan EUR Net Index», non couvert en change. -Lot n°2 : Actions cotées du Japon intégrant des critères ESG. L’encours indicatif sera également de 125 millions d’euros, et l’indice de référence est le TOPIX Net Total Return (TPXNTR Index), converti en euros à 16 heures, heure de Londres, et non couvert en change. Le marché pour chacun des lots sera conclu avec un titulaire principal et un titulaire suppléant («stand-by»). Les offres sont attendues avant le 27 janvier 2023 à 12h00. Lire l’avis ici.
La Turquie et le Qatar sont dans la dernière ligne droite d’un accord de financement pouvant aller jusqu'à 10 milliards de dollars, avec un minimum de 8 milliards, dont jusqu'à 3 milliards de dollars seront fournis par Doha à Ankara d’ici à la fin de cette année, ont déclaré vendredi à Reuters plusieurs sources. Ce nouveau financement pourrait prendre la forme d’un swap, d’un eurobond ou de tout autre instrument. La banque centrale turque a déjà mis en place un accord de swap avec son homologue qatari qui a triplé à 15 milliards de dollars. Ce financement doit aider à renforcer des réserves de changes affaiblies par la politique peu orthodoxe du président Tayyip Erdogan consistant à poursuivre les baisses de taux d’intérêt et d’autres mesures de relance malgré la flambée de l’inflation et l’effondrement de la livre turque.
La Turquie et le Qatar sont dans la dernière ligne droite d’un accord de financement pouvant aller jusqu'à 10 milliards de dollars, avec un minimum de 8 milliards, dont jusqu'à 3 milliards de dollars seront fournis par Doha à Ankara d’ici à la fin de cette année, ont déclaré à Reuters plusieurs sources.
Le gouvernement ghanéen envisage une décote (haircut) de 30% sur les obligations étrangères et la suspension des paiements de taux d’intérêt en 2023 dans le cadre des efforts de restructuration de sa dette, a déclaré jeudi le vice-ministre des Finances John Kumah. Le ministère des Finances a précisé dans un communiqué qu’aucune décision n’avait été finalisée. Les détails de cette restructuration devraient être annoncés d’ici à la fin novembre.
La banque centrale de Turquie a réduit jeudi ses taux d’intérêt de 150 points de base pour les ramener à 9%, en indiquant qu’elle ne les abaissera pas davantage. La banque centrale s’est justifiée en invoquant ses craintes sur l’inflation, qui a atteint 85,5% sur un an en octobre. La faiblesse de la demande mondiale inquiète aussi l’institution. La banque centrale a rappelé qu’elle «continuerait à utiliser tous les instruments disponibles» jusqu'à ce que «des indicateurs forts indiquent une baisse permanente de l’inflation et que l’objectif de 5% à moyen terme soit atteint.»
La banque centrale de Turquie a réduit jeudi ses taux d’intérêt de 150 points de base pour les ramener à 9 %, en indiquant qu’elle ne les abaissera pas davantage. La banque centrale s’est justifiée en invoquant ses craintes sur l’inflation, qui a atteint 85,5 % sur un an en octobre. La faiblesse de la demande mondiale inquiète aussi l’institution. La banque centrale a rappelé qu’elle « continuerait à utiliser tous les instruments disponibles » jusqu'à ce que « des indicateurs forts indiquent une baisse permanente de l’inflation et que l’objectif de 5 % à moyen terme soit atteint. »