Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Les créanciers du Tchad ont déclaré jeudi soir qu’ils avaient convenu que le pays africain n’avait pas besoin d’allégement de sa dette pour le moment compte tenu de la flambée des prix du pétrole, mais se sont engagés à se réunir à nouveau si un déficit de financement était identifié. Malgré cette bouffée d’oxygène offerte par la hausse des prix du pétrole, la situation financière du Tchad reste fragile. Les observateurs s’accordent à dire que ses créanciers devront agir quand les conditions deviendront plus difficiles pour du service de la dette, ce qui pourrait se produire en 2024 lorsque le Tchad sera confronté à d’importants remboursements sur sa dette.
La banque centrale hongroise a augmenté de manière inattendue vendredi son taux de prêt garanti au jour le jour à 25% contre 15,5% et lancé un nouvel appel d’offres de dépôt à un jour à un taux de 18%. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle fournirait directement des devises étrangères pour payer les importations d'énergie. La Banque nationale de Hongrie (BNH) a ajouté dans un communiqué qu’elle était «prête à intervenir avec tous les outils si nécessaire pour assurer la stabilité du marché». Vendredi matin, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a déclaré qu’il avait demandé au ministre des Finances et au gouverneur de la banque centrale de réduire au moins de moitié le taux d’inflation, actuellement supérieur à 20%, d’ici à la fin de l’an prochain.
Les créanciers du Tchad ont déclaré jeudi qu’ils avaient convenu que le pays africain n’avait pas besoin d’allégement de sa dette pour le moment compte tenu de la flambée des prix du pétrole, mais se sont engagés à se réunir à nouveau si un déficit de financement était identifié.
La difficulté de cette catégorie reste sa taille et l'univers d'investissement couvert. Cela étant, à condition d'accepter sa forte volatilité, elle recèle des pépites. Dont certaines sont par ailleurs très bien notées...
La banque centrale hongroise a augmenté de manière inattendue son taux de prêt garanti au jour le jour à 25% contre 15,5% et lancé un nouvel appel d’offres de dépôt à un jour à un taux de 18%. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle fournirait directement des devises étrangères pour payer les importations d'énergie. La Banque nationale de Hongrie (BNH) a ajouté dans un communiqué qu’elle était «prête à intervenir avec tous les outils si nécessaire pour assurer la stabilité du marché».
Le taux d’inflation annuel a atteint un sommet de cinq mois à 7,4% en septembre en Inde, après 7% en août (7,3% attendus), selon les données publiées mercredi par le ministère des statistiques. Les prix ont augmenté plus rapidement pour les denrées alimentaires (8,6% après 7,6% en août), les légumes (18,0%), les épices (16,9%), les céréales et produits dérivés (11,5%) enregistrant les plus fortes hausses à cause de précipitations inhabituelles qui ont affecté les cultures locales et une offre déjà affectée par la guerre russe en Ukraine. Les prix des logements (4,6% après 4,1%), des services à l’éducation (5,7% après 5,5%), des services de transport et de communication (5,4% après 5,2%) et à la santé (5,5% après 5,4%) ont également accéléré. En revanche, le coût du carburant et de l’éclairage a augmenté à un rythme légèrement plus faible (10,4% après 10,8%).
Le Pakistan a déclaré vendredi qu’il «contestait vivement» une dégradation de sa note souveraine par l’agence Moody’s. «L’action de notation de Moody’s a été menée unilatéralement sans consultations ni réunions préalables avec nos équipes du ministère des Finances et de la Banque centrale du Pakistan», a indiqué un communiqué du ministère des Finances sur Twitter. Moody’s a abaissé jeudi d’un cran la note souveraine du Pakistan, de B3 à Caa1, expliquant que sa décision était motivée par des risques externes et des inquiétudes quant à la capacité du Pakistan à obtenir le financement nécessaire pour répondre à ses besoins au cours des prochaines années, le pays étant fragilisé à la suite des inondations dévastatrices qui ont frappé le pays plus tôt cette année.
La production industrielle de la République Tchèque a bondi de 7,2% en août sur un an (+0,8% par rapport à juillet), selon les données publiées jeudi par l’office statistique tchèque. Cette progression dépasse les attentes de 3,5% des économistes. Elle avait progressé de seulement 0,9% en juillet. Les nouvelles commandes sont en forte progression également de 18,7% sur un an en août (dont +14,9% pour les commandes à l’export et 26,7% pour le marché local). Cette hausse, qui est la plus importante depuis juin 2021, s’explique toutefois par un effet de base très favorable notamment dans la production automobile. Cette dernière a bondi de 48,7% en août sur un an, après 15,9% en juillet. D’autres secteurs sont en nette progression comme l’industrie pharmaceutiques ou du cuir.
La valse des prix accélère en Turquie. L’inflation annuelle a augmenté en septembre pour le seizième mois consécutif à 83,5%, avec le bond des prix du logement (+84,7%) et des transports (+117,7%), sur fond d’envolée des prix de l’énergie (+133%), et des prix de l’alimentation et des boissons (+93,1%). A ce niveau, l’inflation atteint un point haut depuis 1998. Elle était inférieure à 20% il y a un an. Entre-temps, la chute de la devise et une politique monétaire hétérodoxe de baisse des taux d’intérêt malgré la forte inflation, ont nettement alimenté l’inflation importée. Sur un mois, l’inflation s’est accentuée à 3,1%, après 1,5% en août.
Les investisseurs applaudissent le résultat plus serré que prévu du premier tour de l’élection présidentielle au Brésil. Lundi, le real s’apprécie de 4,7% face au dollar à 5,17 reals. Sur le marché actions, l’indice Bovespa progresse de 4,6%. Le rendement à 10 ans brésilien se tend en revanche de 12 points de base, à 12,12%. Dimanche, Luiz Ignacio Lula da Silva est arrivé comme attendu en tête du premier tour de l’élection mais avec un écart bien moins important sur son adversaire l’actuel président brésilien Jair Bolsonaro. Le premier a recueilli 48,4% des suffrages contre 43,2%, soit un peu plus de 5 points de différence alors que les sondages d’avant le scrutin donnaient entre 10 et 15 points d’avance à Lula, certains lui donnant même la victoire dimanche. Les deux candidats s’affronteront donc lors d’un second tour le 30 octobre.
Les investisseurs applaudissent le résultat plus serré que prévu du premier tour de l’élection présidentielle au Brésil. Lundi, le real s’apprécie de 4,7% face au dollar à 5,17 reals. Sur le marché actions, l’indice Bovespa progresse de 4,6%. Le rendement à 10 ans brésilien se tend en revanche de 12 points de base, à 12,12%.
La valse des prix accélère en Turquie. L’inflation annuelle a augmenté en septembre pour le seizième mois consécutif à 83,5%, avec le bond des prix du logement (+84,7%) et des transports (+117,7%), sur fond d’envolée des prix de l’énergie (+133%), et des prix de l’alimentation et des boissons (+93,1%). A ce niveau, l’inflation atteint un point haut depuis 1998. Elle était inférieure à 20% il y a un an. Entre-temps, la chute de la devise et une politique monétaire hétérodoxe de baisse des taux d’intérêt malgré la forte inflation, a nettement alimenté l’inflation importée. Sur un mois, l’inflation s’est accentuée à 3,1%, après 1,5% en août.
La filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank, DWS, a décidé de la dissolution de son fonds Emerging Markets Corporates dans le fonds ESG Asian Bonds, tous deux compartiments de la Sicav luxembourgeoise DWS Invest. Selon un document consulté par NewsManagers, la fusion est prévue pour le 10 novembre. DWS explique avoir enregistré un déclin de l’intérêt des investisseurs et des sorties continues sur le fonds Emerging Markets Corporates depuis décembre 2017. «En conséquence, le volume de fonds du compartiment incorporé a diminué, passant de 840 millions d’euros en décembre 2017 à 82 millions d’euros actuellement. Dans ce contexte, ainsi qu’au vu des évolutions politiques et économiques actuelles, aucun potentiel de distribution supplémentaire n’est envisagé pour le compartiment incorporé et sa stratégie d’investissement. En raison du manque de potentiel de distribution, DWS a donc opté pour une fusion du compartiment incorporé et du compartiment repreneur», écrit la société de gestion. DWS a jugé que le fonds ESG Asian Bonds était le plus approprié pour absorber les encours du fonds en phase de dissolution en raison d’une plus grande concordance entre les politiques de placement du compartiment qui disparaît et celles du compartiment repreneur par rapport aux autres produits de la gamme de fonds DWS. «Le compartiment cédant investit plus de 40 % du volume de son portefeuille dans des obligations d’entreprises d’émetteurs des marchés émergents d’Asie. Le portefeuille du compartiment repreneur se compose lui aussi principalement d’obligations d’entreprises d’émetteurs des marchés émergents d’Asie bénéficiant d’une notation dite « Investment Grade ». En outre, le compartiment repreneur est le seul fonds/compartiment de la gamme de produits DWS dont l’univers d’investissement et l’allocation géographique se recoupent avec ceux du compartiment absorbé. Il y aura donc toujours une exposition aux marchés des capitaux asiatiques», précise encore le gestionnaire d’actifs allemand.
La Banque centrale Indienne (RBI) a remonté vendredi ses taux de 50 points de base, à 5,9%, afin de lutter contre une inflation au-dessus de 7%. Le taux terminal est attendu à 6,5%. Malgré ces hausses de taux, la roupie a perdu 10% face au dollar cette année, une volatilité que la RBI tente de contenir en intervenant régulièrement sur le marché des changes. Vendredi, la RBI a par ailleurs demandé aux raffineurs du pays de réduire leurs achats de dollars pour limiter les pressions sur la roupie et de recourir à une ligne de crédit de 9 milliards de dollars mise en place par la banque centrale.
La Banque centrale Indienne (RBI) a remonté vendredi ses taux de 50 points de base, à 5,9%, afin de lutter contre une inflation au-dessus de 7%. Le taux terminal est attendu à 6,5%. Malgré ces hausses de taux, la roupie a perdu 10% face au dollar cette année, une volatilité que la RBI tente de contenir en intervenant régulièrement sur le marché des changes. Vendredi, la RBI a par ailleurs demandé aux raffineurs du pays, dont les achats de pétrole représentent 30% des importations indiennes, de réduire leurs achats de dollars pour limiter les pressions sur la roupie, et de recourir à la place à une ligne de crédit mise en place par la banque centrale. 9 milliards de dollars sont mis à disposition.
Opposé au président sortant Jair Bolsonaro, l’ancien dirigeant a une large avance. Plus que sur le vainqueur, le marché se focalisera sur le futur ministre des Finances.
Le ministère des Finances et la banque centrale du Ghana ont entamé des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) afin d’obtenir un programme de soutien de 3 milliards de dollars sur 3 ans, a déclaré le ministère dans un communiqué sur son site Internet.
Le Sri Lanka prévoit d’entamer des pourparlers avec les créanciers privés et officiels après l’approbation d’un prêt de 2,9 milliards de dollars par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), aval attendu d’ici à la mi-décembre, ont déclaré des responsables de la banque centrale du pays lors d’une réunion virtuelle avec les créanciers, rapportait vendredi Reuters. L’objectif est de parvenir à des accords de principe entre le dernier trimestre cette année et le deuxième trimestre 2023. L’initiative de restructuration devrait être calquée sur le cadre commun du G20, afin d’offrir un pied d'égalité aux créanciers pour accéder aux informations. Mais la complexité de la dette ne facilite pas cette restructuration, selon les spécialistes. La dette totale en devises du Sri Lanka s'élève à 38,7 milliards de dollars.