Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Les mauvaises nouvelles continuent de pleuvoir sur Adani. Après un rapport du vendeur à découvert Hindenburg Research, le conglomérat indien a vu la valeur de ses entreprises cotées en Bourse chuter de plus de la moitié et celle de ses obligations fortement baisser.
La banque centrale indienne (RBI) a augmenté son taux directeur de 25 points de base (pb) mercredi, à 6,5% comme prévu, mais a surpris les marchés en laissant la porte ouverte à d’autres hausses de taux. «L’opinion qui prévalait avant cette réunion était que la RBI allait augmenter son taux, mais qu’il s’agirait de la dernière hausse de ce cycle, car l’inflation était à la fois inférieure au taux de repo de la RBI et de retour dans les limites de l’objectif d’inflation de 4%, avec une bande de tolérance de 2%, de la RBI» , rappelle ING. Par ailleurs, l'économie indienne continue de croître de manière robuste. La prévision de la RBI pour la croissance 2024 est de 6,4%, une légère baisse par rapport aux 7% prévus pour 2023. La RBI dispose donc d’une marge de manœuvre pour augmenter encore les taux, sans risque excessif de déclencher une récession. Les marchés sont restés calmes. La roupie n’a pas réagi et les obligations d'État à 10 ans n’ont augmenté que de 4 points de base pour atteindre 7,34 %.
La banque centrale indienne (RBI) a augmenté son taux directeur de 25 points de base (pb) mercredi, à 6,5% comme prévu, mais a surpris les marchés en laissant la porte ouverte à d’autres hausses de taux. «L’opinion qui prévalait avant cette réunion était que la RBI allait augmenter son taux, mais qu’il s’agirait de la dernière hausse de ce cycle, car l’inflation était à la fois inférieure au taux de repo de la RBI et de retour dans les limites de l’objectif d’inflation de 4%, avec une bande de tolérance de 2%, de la RBI» , rappelle ING. Par ailleurs, l'économie indienne continue de croître de manière robuste. La prévision de la RBI pour la croissance 2024 est de 6,4%, une légère baisse par rapport aux 7,0% prévus pour 2023. La RBI dispose donc d’une marge de manœuvre pour augmenter encore les taux, sans risque excessif de déclencher une récession. Les marchés sont restés calmes. La roupie n’a pas réagi et les obligations d'État à 10 ans n’ont augmenté que de 4 points de base pour atteindre 7,34 %.
Le Club de Paris, groupe informel de créanciers officiels, a confirmé mardi qu’il fournissait les assurances de financement nécessaires à l’approbation par le Fonds monétaire international (FMI) du programme de soutien envisagé pour le Sri Lanka. Cette étape est cruciale pour le déblocage de l’aide de 2,9 milliards de dollars du FMI. Réunis le 25 janvier 2023, les membres du Club de Paris «ont examiné la situation macroéconomique et financière du Sri Lanka, y compris la viabilité de sa dette à long terme, et la nécessité d’un traitement de la dette par tous les créanciers bilatéraux pour à la fois combler le déficit de financement et assurer la viabilité de la dette du Sri Lanka conformément au mécanisme élargi de crédit proposé», explique un communiqué. La banque chinoise EximBank n’a jusqu’à présent proposé qu’un moratoire de deux ans, ce qui est jugé insuffisant. Côté créanciers privés, un groupe de 30 créanciers - détenant 60% des 13 milliards de dollars d’obligations faisant l’objet de la restructuration - s’est dit prêt la semaine dernière à engager rapidement des discussions sur les bases de l’accord du FMI.
Le Club de Paris a confirmé mardi qu’il fournissait les assurances de financement nécessaires à l’approbation par le Fonds monétaire international (FMI) du programme de soutien envisagé pour le Sri Lanka. Le Club de Paris est un groupe informel de créanciers officiels. Cette étape est cruciale pour le déblocage de l’aide de 2,9 milliards de dollars du FMI.
Dans l'obligataire, les fonds de titres relativement peu risqués dits «investment grade» ont attiré plus de 7 milliards de dollars entre le 26 janvier et le 1er février.
Dans l'obligataire, les fonds de titres relativement peu risqués dits «investment grade» ont attiré plus de 7 milliards de dollars entre le 26 janvier et le 1er février.
L’inflation en Corée du Sud a augmenté à 5,2% en glissement annuel en janvier 2023, contre 5% le mois précédent, à son plus haut niveau depuis trois mois. La hausse des prix de l’énergie et des produits agricoles ont contribué pour une large part à cette augmentation. Cela met de nouveau la banque centrale sous pression : les marchés s’attendaient à ce qu’elle ait atteint la fin de son cycle de hausse de taux, en misant sur un moindre rythme de hausse des prix qui aurait pousser l’institution à assouplir ses conditions financières. La reprise de l’inflation pourrait obliger la Banque de Corée à maintenir ses taux élevés plus longtemps.
Le Club de Paris est prêt à fournir des garanties de financement au Sri Lanka, une étape clé nécessaire pour débloquer 2,9 milliards de dollars (2,65 milliards d’euros) de financement par le Fonds monétaire international (FMI), selon des informations exclusives rapportées jeudi par Reuters. Le groupe serait aussi actuellement en contact avec d’autres pays non membres du Club de Paris, à l’exception de la Chine, pour obtenir des garanties de financement supplémentaires.
L’inflation en Corée du Sud a augmenté à 5,2% en glissement annuel en janvier 2023, contre 5% le mois précédent, à son plus haut niveau depuis trois mois. La hausse des prix de l’énergie et des produits agricoles ont contribué pour une large part à cette augmentation. Cela met de nouveau la banque centrale sous pression : les marchés s’attendaient à ce qu’elle ait atteint la fin de son cycle de hausse de taux en misant sur un moindre rythme de hausse des prix qui aurait pousser l’institution à assouplir ses conditions financières. La reprise de l’inflation pourrait obliger la Banque de Corée à maintenir ses taux élevés plus longtemps.
Le Club de Paris Club de Paris est prêt à fournir des garanties de financement au Sri Lanka, une étape clé nécessaire pour débloquer 2,9 milliards de dollars de financement par le Fonds monétaire international (FMI), selon des informations exclusives de Reuters. Le groupe serait aussi actuellement en contact avec d’autres pays non membres du Club de Paris, à l’exception de la Chine, pour obtenir des garanties de financement supplémentaires.
L’Inde prévoit d’émettre un montant record d’obligations au cours du prochain exercice budgétaire pour financer un des déficits qui devient parmi les plus élevés d’Asie. Le gouvernement de Narendra Modi prévoit d’emprunter 15,43 milliards de roupies (189 milliards de dollars) sur le marché obligataire, a déclaré mercredi la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, dans son discours sur le budget. Cela reste moins que l’estimation de 15,8 milliards de roupies prévue dans une enquête Bloomberg, mais plus que les 14,2 milliards budgétés pour l’exercice en cours qui se termine le 31 mars. Le ratio dette/PIB était de l’ordre de 90% fin 2021. Dans un contexte de ralentissement économique, le Premier ministre compte sur le marché obligataire pour combler les dépenses de son dernier budget avant les élections de 2024. Les marchés n’ont pas mal réagi à cette annonce, les obligations indiennes à 10 ans ayant vu leur taux baissé finalement de 3 points de base à 7,31%.
Le Fonds monétaire international a affirmé mercredi souhaiter que Buenos Aires ne sape pas les objectifs sur les réserves de son programme de soutien de 44 milliards de dollars, en référence à l’offre de rachat sur ses obligations en devises annoncée en janvier. «Les réserves sont rares, et nous préférerions ne pas avoir d’actions qui en compromettent l’accumulation», a déclaré Nigel Chalk, directeur adjoint Hémisphère Ouest du FMI.
Alors que le Ghana poursuit ses négociations pour la restructuration de sa dette extérieure (17 milliards de dollars), il peine à convaincre les créanciers sur sa dette locale. Le pays, qui a fait défaut fin 2022, a prolongé jusqu’au 7 février la date limite pour que les créanciers puissent s’inscrire à son programme d'échange de dette locale. C’est la quatrième prolongation. Le gouvernement cherche à finaliser les nouvelles conditions acceptées par les associations représentant les banques, les assureurs et les opérateurs des marchés de capitaux, alors que la première proposition d’échange n’avait pas convaincu en raison de son manque de clarté. Le plan d'échange de dettes a été lancé début décembre. Un mémorandum d'échange final révisé sera publié d’ici le 2 février, a annoncé mardi le ministère des Finances, et une nouvelle date de règlement devrait être fixée au 14 février.
Le Fonds monétaire international (FMI) a affirmé mercredi qu’il préférerait que le gouvernement argentin ne sape pas les objectifs sur les réserves de son programme de soutien de 44 milliards de dollars, en référence à l’offre de rachat sur ses obligations en devises annoncée en janvier.
Alors que le Ghana poursuit ses négociations pour la restructuration de sa dette extérieure (17 milliards de dollars), il peine à convaincre les créanciers sur sa dette locale. Le pays, qui a fait défaut fin 2022, a prolongé jusqu’au 7 février la date limite pour que les créanciers puissent s’inscrire à son programme d'échange de dette locale. C’est la quatrième prolongation.