
Le Club de Paris donne les assurances de financement pour le Sri Lanka
Le Club de Paris a confirmé mardi qu’il fournissait les assurances de financement nécessaires à l’approbation par le Fonds monétaire international (FMI) du programme de soutien envisagé pour le Sri Lanka. Le Club de Paris est un groupe informel de créanciers officiels. Cette étape est cruciale pour le déblocage de l’aide de 2,9 milliards de dollars du FMI.
Réunis le 25 janvier 2023, en présence de représentants de la Hongrie, de l’Arabie Saoudite, du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe et de l’Inde, ainsi que du FMI et de la Banque mondiale, les membres du Club de Paris «ont examiné la situation macroéconomique et financière du Sri Lanka, y compris la viabilité de sa dette à long terme, et la nécessité d’un traitement de la dette par tous les créanciers bilatéraux pour à la fois combler le déficit de financement et assurer la viabilité de la dette du Sri Lanka conformément au mécanisme élargi de crédit proposé», explique le groupe dans un communiqué. Il précise que ses membres ainsi que la Hongrie, l’Arabie Saoudite et l’Inde sont «désireux de travailler avec tous les créanciers bilatéraux et de s’engager avec les autres parties prenantes principales afin de procéder à une restructuration comparable de la dette dès que possible».
Tout comme le Club de Paris, la Hongrie, l’Arabie Saoudite et récemment l’Inde ont donné des assurances, tout en exhortant «les autres créanciers bilatéraux officiels, dont la Chine, à faire de même dans les meilleurs délais, conformément aux paramètres du programme du FMI», relève le Club de Paris dans son communiqué. La banque chinoise EximBank n’a jusqu’à présent proposé qu’un moratoire de deux ans, ce qui est jugé insuffisant.
Côté créanciers privés, un groupe de 30 créanciers (détenant 60% des 13 milliards de dollars d’obligations faisant l’objet de la restructuration) s’est dit prêt la semaine passée à engager rapidement et de façon effective des discussions sur les bases de l’accord du FMI.
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