Les émissions de leveraged loans ont bondi en 2024 après deux années difficiles, profitant des conditions de marché favorables. Le relais des opérations de fusions-acquisitions est attendu.
Après l’euphorie et les craintes suscitées par la victoire du candidat républicain, les marchés semblent plus attentistes que jamais. Les nominations aux postes clés donnent des pistes sur la future politique américaine.
La démission du gouvernement Barnier a été bien digérée par les investisseurs. Le spread de la dette française s'est détendu à 79 points de base face au Bund allemand. Jeudi soir, le président de la République a promis la désignation d'un nouveau premier ministre «dans les prochains jours» et un projet de loi de finances spécial «pour la mi-décembre».
La volatilité sur les marchés de taux reste élevée et garde les stigmates de la hausse de l’inflation. Celle des actions reste déprimée, notamment grâce à la forte progression des marchés. Une situation que peu voient évoluer.
Les députés ont voté mercredi soir la censure. L’écart de taux OAT-Bund, remonté au-dessus de 80 pb depuis la dissolution, n'intégrait déjà plus de prime de liquidité. Tout dérapage politique ou budgétaire pourrait sanctionner la France bien davantage sur les marchés.
Près de 55% de la dette française est aux mains de non-résidents, une proportion bien plus élevée que pour l'Italie. Les banques françaises ont commencé à en reprendre dès 2023. Les assureurs devraient normalement prendre le relais.
Ce phénomène quasi-inédit en zone euro a été beaucoup commenté début novembre. Mais il pourrait devenir la norme, comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis et au Japon.
Malgré une économie atone, le compartiment haut rendement euro a bénéficié de la réouverture du marché primaire, de la baisse des taux et du resserrement des spreads, avec une qualité de crédit en amélioration.
Bien que l’éventualité d’une censure du gouvernement de Michel Barnier s’accentue d’heure en heure, les marchés ne l’ont pas encore intégrée. Le danger est pourtant bien là.
En Grèce ou en Italie, les crises de la dette ont toujours sanctionné l’inconséquence et l’incompétence des politiques, et forcé l'Etat à maigrir. Bientôt le tour de la France ? L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les professionnels interrogés dans le cadre du Panel Crédit de L’Agefi continuent de plébisciter la classe d’actifs, mais certains investisseurs adoptent une position d’attente avant la prise de fonction de Donald Trump.
Le spread OAT-Bund a atteint 90 points de base mercredi matin, son plus haut niveau depuis 2012 et la crise de l’euro, en raison de la bataille budgétaire et de l’incertitude autour de l’avenir du gouvernement et de l'Assemblée nationale.
Le spread entre les taux à 10 ans français et allemands a grimpé jusqu'à 90 points de base alors que l'avenir du gouvernement Barnier apparaît de plus en plus incertain.
Pour financer la plus grosse acquisition de son histoire, Roquette a fait son entrée sur le marché obligataire. Le directeur général du fabricant d’ingrédients d’origine végétale, Pierre Courduroux, explique les implications de cette opération et dévoile les perspectives du groupe familial.
Coincée par ses activités russes, la banque autrichienne a fini par émettre une nouvelle dette Additional Tier 1 permettant de rembourser à bon compte l’ancienne souche dont elle n’avait pu honorer les «calls» précédents.
L'enquête annuelle réalisée pour l'Agence France Trésor montre des investisseurs largement satisfaits du fonctionnement du marché de la dette française, malgré la dégradation des finances publiques.