L’Agence Française de Développement, banque publique bilatérale de développement, aligne ses financements sur l’accord de Paris et joue un rôle central dans les COP Climat. Elle cherche à entraîner la finance privée. Laurent Biddiscombe, directeur exécutif Solutions Développement Durable et Atika Ben Maid, responsable adjointe de la division Climat et Nature, expliquent à L'Agefi les enjeux et méthodes de cette mission.
De nombreuses classes d’actifs profitent du résultat des élections américaines qui donnent la présidence et le Sénat au camp républicain. Les actions des petites capitalisations américaines sont particulièrement à la fête.
Débuté en 2021, cet élan s’est prolongé jusqu’à cette année, grâce aux foncières et aux banques. Les «rising stars» et les «fallen angels» devraient désormais s’équilibrer, sauf en cas de fort ralentissement de la croissance.
Les dettes bancaires en dollars ont particulièrement souffert du «Trump trade», avec la perspective d’une élection qui augmenterait l’inflation et les taux longs.
L’indice DXY du billet vert face à un panier de devises a enregistré lundi son plus fort recul depuis août. Et les sondages redonnant des chances à la candidate démocrate Kamala Harris ont accru la volatilité qui devrait rester élevée sur plusieurs classes d’actifs.
Les obligations d’entreprises ont pâti en octobre de la hausse des taux mais les spreads se tiennent grâce aux bons fondamentaux et à la forte demande des investisseurs.
Le réajustement à la hausse des taux et des marchés actions hésitants face à une saison de résultats mitigés ont pesé sur la tendance. L’or bat des records.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont eux aussi retiré une baisse de taux pour la Fed d’ici à six mois. La perspective de déficits budgétaires plus importants les amènent à relever les taux longs, également aux Etats-Unis et au Royaume-Uni désormais.
Alors que l’ancien banquier central a promu le soutien nécessaire au secteur de la titrisation, les analystes de Scope Ratings jugent que des financements complémentaires - notamment pour les PME innovantes - pourraient aussi provenir des «covered bonds».
A une semaine de la présidentielle américaine, la probabilité d'une victoire du candidat républicain contribue à porter le dollar, les actions et le niveau des taux longs. Mais dans une économie en fin de cycle avec un marché bien valorisé, rien n'est écrit d'avance pour les investisseurs.
Le gouvernement travailliste de Keir Starmer présente ce 30 octobre son premier budget. Il entend relancer la croissance par l’investissement, mais doit composer avec de faibles marges de manœuvre. Sa chancelière Rachel Reeves veut changer la règle budgétaire.
Les fonds obligataires approchaient les 1.250 milliards de dollars de collecte nette le 23 octobre, dont plus de 600 milliards pour les fonds de pur crédit (hors fonds obligataires globaux et de dettes émergentes). L’équivalent de l’année 2019 en entier, et sur le chemin des records de 2023 (1.473 milliards).
Six obligations ont été émises depuis le début de la semaine sur le marché euro, dont le «green bond» inaugural d’Iliad, et AccorInvest a placé une deuxième obligation en un mois. La forte demande a permis de resserrer les conditions de ces opérations.
Le groupe de services aux collectivités, récemment tombé en catégorie spéculative, a émis le premier «blue bond» sur le marché public en euros. L'opération a attiré une forte demande.
L’Italie a attiré mardi un record de 200 milliards d’euros de demande sur deux émissions obligataires par syndication à 7 ans et 30 ans, pour seulement 13 milliards proposés. La révision à la hausse de la perspective de Fitch sur sa notation semble avoir aidé.