Après un rebond de la volatilité mardi, avant l’attaque d’Israël par l’Iran, les investisseurs étaient attentistes, misant sur l’absence d’escalade. Le pétrole reste l’actif le plus touché par les tensions persistantes dans la région.
La plupart des marchés, hormis celui du pétrole, ont été positifs le mois dernier, et clôturent un bon troisième trimestre, malgré les soubresauts de l’été.
Les AT1 ne connaissent quasiment plus de cas de «non-remboursements» anticipés à date de «call». Les émetteurs et les investisseurs semblent globalement s’en satisfaire.
L’évolution de la réglementation a changé la donne pour les prêteurs en cas d’insolvabilité d'une entreprise. L’Af2i propose des pistes pour éviter de voir la valeur des créances détenues par les institutionnels passer à zéro.
Les cycles d’assouplissement de la banque centrale américaine sont favorables aux marchés émergents, car cela réduit la contrainte financière. Une partie des bonnes nouvelles est déjà dans les cours.
Le Tchad, la Zambie et désormais le Ghana ont finalisé leurs restructurations de dette sous l'égide du cadre commun. La baisse des taux de la Fed va soulager les pays en grande difficulté.
Le pays a trouvé un accord avec ses créanciers obligataires en août sur la base d’une décote de 37% concernant plus de 20 milliards de dollars de dette. Mais cela pourrait être insuffisant si le conflit dure.
Malgré la désignation du gouvernement Barnier, les investisseurs s’inquiètent de sa capacité à redresser les finances publiques à court terme. Et la situation pourrait se compliquer avec des emprunts nets records attendus l’an prochain.
L'endettement mondial a atteint un nouveau pic de 312.000 milliards de dollars fin juin, selon l’IIF. La dette publique continue d’augmenter, et les analystes craignent une explosion de celle-ci en raison des besoins créés par la transition énergétique.
La nouvelle plateforme FMX Futures doit notamment venir défier le CME sur les futures de taux américains. De quoi animer un débat politico-technique puisque la compensation sera effectuée par LCH à Londres.
Les grandes multinationales profitent de l’accès aux différents marchés obligataires mondiaux pour optimiser et diversifier leurs sources de financement. Euro, dollar, franc suisse, livre… à chaque marché ses spécificités.
La concurrence entre la titrisation et les obligations sécurisées, les covered bonds, peut-elle cannibaliser ces dernières ? Les professionnels le craignent, mais la réponse n’est pas aussi évidente qu’imaginé.