La volatilité élevée des taux américains devrait perdurer au moins quelques semaines après la première baisse des taux de la Fed, voire au-delà avec les risques politiques.
L’enquête Jolts de juillet confirme le ralentissement du marché du travail avec un nombre de postes non pourvus au plus bas depuis 2021. La courbe des taux 2 ans-10 ans redevient positive. Mais ces chiffres ne justifient pas pour autant une réaction d’urgence de la Fed.
Les montants d’émissions devraient cependant atterrir en retrait par rapport à 2023, car les besoins restent moins importants, malgré l’engouement persistant des investisseurs.
Après un mois d’août finalement positif sur les marchés malgré la correction de début de période, les investisseurs attendent la décision de la banque centrale américaine.
Le marché primaire corporate est resté ouvert malgré les remous, rompant avec la tradition de calme estival. Près de 30 milliards d’euros ont été émis depuis le 19 août.
Les actions ont progressé sur les principaux indices jeudi, les investisseurs ayant trouvé plusieurs raisons de se remettre des diminutions de la veille et malgré la forte baisse boursière de Nvidia.
Pour la première fois cette disposition qui permet de reporter le service de la dette en cas de catastrophe naturelle est déclenchée, après l’ouragan Beryl, afin de donner au pays les moyens de reconstruire et d'éviter une nouvelle restructuration de dette.
Kaisa est parvenue à un compromis avec une partie de ses créanciers pour restructurer sa dette en dollar. Pékin continue de chercher des solutions pour sortir de la crise immobilière.
Les investisseurs restent focalisés sur la croissance et sur la Fed, ignorant les tensions à la frontière russo-ukrainienne et au Moyen-Orient. Pour le moment.
La hausse du taux de chômage a mis en lumière ce calcul statistique qui a prévu toutes les récessions depuis 70 ans aux Etats-Unis. Mais les économistes, qui reconnaissent que le risque a augmenté, estiment que cette fois, c’est différent.
La diversification a de nouveau montré son intérêt dans la baisse récente des marchés. Les stratégies sur la volatilité et les options de vente également.
La dette française est la plus détenue par les investisseurs japonais. L’écart de taux avec l’Allemagne s’est de nouveau accentué et pourrait encore poursuivre cette voie en raison du risque politique français.
A l’instar des autres actifs risqués, les obligations d’entreprises, notamment sur le marché américain, ont dévissé. Une opportunité de se repositionner pour certains investisseurs.
Après la déroute, les places boursières ont rebondi mardi, alors que les craintes de récession se sont apaisées. Mais les investisseurs restent prudents face aux risques liés aux flux, dont le carry trade.
La crainte de récession se répercute sur l’ensemble des marchés risqués. Lundi la chute de la Bourse de Tokyo a pris des airs de panique. Wall Street décroche encore malgré un ISM des services meilleur que prévu.
Chamboule-tout sur les taux. Les investisseurs ont totalement revu leurs anticipations, estimant que la Fed est en retard et doit agir vite et fort, même si la publication d’un rebond de l’indice ISM des services a apaisé les craintes de récession imminente.
Les deux moteurs de la hausse des marchés cette année ont lâché. Les chiffres de l’emploi américain se sont ajoutés à une série de données décevantes alors que les investisseurs prennent leurs bénéfices sur des valeurs technologiques trop chères.