Un nombre croissant de grandes entreprises américaines utilisent des critères environnementaux et sociaux pour fixer les bonus des hauts dirigeants. Mais les investisseurs redoutent que ces critères soient manipulés pour doper les versements, écrit le Financial Times. Les trois quarts des entreprises du S&P 500 ont annoncé que des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance ont contribué à la détermination de la rémunération des dirigeants, contre les deux tiers en 2021, selon The Conference Board et Esgauge. Plus de la moitié de toutes les entreprises du S&P 500 ont des composantes diversité et inclusion dans la rémunération des dirigeants, selon Semler Brossy, un consultant. Ben Colton, responsable du stewardship de State Street Global Advisors, s’inquiète. « Nous sommes sceptiques sur le fait que ces critères ESG sont utilisés dans les rémunérations ». Par exemple, chez Southwest, la rémunération du directeur général, Robert Jordan, a augmenté de 76 % l’an dernier, alors que la compagnie avait annulé plus de 16.700 vols pendant les vacances. La compagnie avait déclaré que cela avait affecté négativement les bonus, mais ajouté que l’entreprise avait fait mieux que prévu sur les initiatives ESG.
Presque toutes les sociétés disposent d’un comité consacré à la responsabilité sociétale et environnementale. Dans près de 60% des sociétés, au moins un administrateur a des compétences spécifiques en RSE.
Trente-deux investisseurs se mobilisent pour faire pression sur le G20 Finances et aligner les subventions agricoles sur les accords internationaux climatiques et de biodiversité.
KKR vient de recruter Charlie Gailliot en tant que co-responsable de la stratégie climat mondiale de la société. Il complète une équipe de direction axée sur les investissements liés au climat dans le cadre de la plateforme d’infrastructure de KKR. Charlie Gailliot, qui est basé à New York, rejoint Emmanuel Lagarrigue, également installé à New York, et Neil Arora, qui dirige la stratégie en Asie et travaille à Singapour.
Les thèmes de la déforestation et de la sécurité en eau sont peu traités, selon l'ex-Carbon Disclosure Project. La mise en place de stratégies financières intégrant le climat et la nature demeurent difficile.
Qu’est-ce qu’un fonds anti-ESG ? C’est la question à laquelle tente de répondre le Wall Street Journal dans un article sur le sujet. Au 30 juin, Morningstar avait identifié 27 fonds anti-ESG représentant un encours de 2,42 milliards de dollars aux Etats-Unis. Les fonds ESG contrôlent pour leur part 313,4 milliards de dollars. Certains fonds de cette catégorie ont des motivations politiques. C’est le cas du God Bless America ETF ou de Point Bridge America First ETF. D’autres fonds anti-ESG, comme ceux de Strive AM, cherchent plutôt à maximiser les rendements. Pour certains observateurs du secteur, les fonds anti-ESG ont un problème de base : comment se distinguer des autres fonds ? D’autres experts s’inquiètent par ailleurs du manque de diversification de certains de ces fonds, notamment ceux qui investissent uniquement dans les secteurs exclus par les fonds ESG.
Norges Bank Investment Management se dit en phase avec la quasi-totalité des règles proposées par Bruxelles pour l'encadrement des notations ESG et des agences qui les fournissent.
La société de gestion américaine et le gouvernement néo-zélandais ont lancé, mardi 8 août, un fonds d'un montant de 1,1 milliard d'euros pour investir dans les infrastructures locales liées au climat et à l'écotechnologie.
Le fonds de pension, exposé aux grands studios, leur demande de trouver un accord le plus rapidement possible avec les acteurs, scénaristes et professionnels des médias.
Greta Thunberg a annulé sa participation au festival international du livre d’Edimbourg, après avoir accusé le sponsor principal de l’événement, Baillie Gifford, de « greenwashing », rapporte Financial News. L’activiste climatique était censée s’exprimer lors du festival annuel le 13 août. Mais elle a déclaré qu’elle ne viendrait plus parce que la société de gestion écossaise investit « lourdement » dans les énergies fossiles, ce que cette dernière dément.
Cette décision fait suite à de nouvelles règles en matière d'investissement durable pour les fonds de pension publics dans quatre Etats fédérés allemands.
Les députés proposent de restreindre le reporting, les propositions d'actionnaires et les pouvoirs de la SEC lorsque cela concerne l'environnement, le social et des sujets "partisans".