Le président de Montefiore et sa nouvelle directrice du private wealth expliquent en exclusivité à L'Agefi pourquoi le gérant se positionne sur les investisseurs privés et dévoilent leurs projets de développement.
« Elle se hâte avec lenteur », écrivait La Fontaine à propos de la tortue dans sa célèbre fable. Cette qualité mérite toute notre attention, alors que nombre de gérants d’actifs se lancent à tour de rôle dans une course à la démocratisation des actifs privés dédiés aux particuliers. Préparée depuis plusieurs années par l’industrie financière, elle se concrétise enfin depuis l’an dernier, à la faveur de la mise en application de la réglementation Eltif 2 et de la loi industrie verte. Il est vrai que dans un environnement de plus en plus contraint, l’ouverture d’une telle fenêtre d’opportunités apporte une bouffée d’oxygène salutaire au secteur. Toutefois, à trop promettre – du rendement à deux chiffres à une liquidité « maîtrisée » –, le secteur peut perdre de vue que la démocratisation est un marathon et non un sprint. Gare à la morale de l’histoire !
Le fonds britannique négocie la vente du spécialiste français de l'assurance emprunteur à Advent, sur la base d'une valorisation de plus de 2 milliards d'euros, soit le plus gros rachat à effet de levier annoncé cette année en France.
Avec deux sorties récentes, Hi Inov déjoue la paralysie des sorties. Loin des modes, le fonds franco-allemand défend une méthode d’investissement centrée sur une solide analyse de la valeur d’usage apportée par les entreprises.
Après avoir accompagné la transmission capitalistique et managériale, Trajan Investment Advisors signe une sortie réussie du groupe Rollakin, spécialiste de la vente en ligne de pièces mécaniques en forte croissance.
Devenue en quelques années un leader mondial de l’emballage médical, l'ETI française recompose son capital sous l'impulsion du management, qui contrôle désormais 42% des parts.
Le groupe de conseil en gestion de patrimoine aux 2,8 milliards d’euros d'encours conseillés rejoint le portefeuille du gérant britannique, déjà largement présent sur le segment en France.
Forte de sa contribution majeure au développement de l'écosystème français du venture capital, Bpifrance souligne la nécessité de maintenir son intervention dans la durée afin d'accélérer cet élan notamment vis-à-vis des investisseurs internationaux.
Fundora, co-fondée par Bradley Lafond, Alan Huet et Loïc Melane propose aux particuliers d'investir dans des fonds de private equity internationaux à partir de 100 euros.
Jeito, Axa IM Alts et la branche venture du laboratoire Merck KGaA soutiennent à hauteur de 65 millions de dollars ReproNovo, qui s'attaque à l'infertilité et aux affections gynécologiques - deux marchés encore peu visés par les pharmas.
White Star Capital, Red River West et Bpifrance soutiennent la jeune pousse tricolore qui entend conquérir le marché nord-américain grâce à sa solution fondée sur la reconnaissance automatique des gestes.
Dans un cadre d'un process mêlant industriels et fonds, le gérant britannique valorise plus de 600 millions d'euros le groupe français de nutrition clinique aux 240 millions d'euros de chiffre d'affaires.
La plateforme de leasing d'infrastructures et matériels de transport bas carbone voit sa capacité de financement s'accroître jusqu'à près de 2 milliards d'euros.