La société ainsi que 13 prévenus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Marseille pour «escroquerie en bande organisée», «faux» et «blanchiment».
Le Conseil constitutionnel a jugé conforme les dispositions du Code général des impôts sur la possibilité de s'affranchir de l'imposition en cas d'abandon perpétuel.
La fiche standardisée d'information (FSI) renforce également l'information du souscripteur sur la garantie invalidité, suivant une recommandation du CCSF.
De plus en plus nombreuses sont les collectivités à mettre en place des réglementations qui peuvent rendre ce type de location difficile, voire impossible en pratique.
Avec un conflit en Ukraine qui dure, Bruxelles réfléchit à la manière de transformer les avoirs gelés des oligarques russes en confiscations. Mais pour cela, les autorités nationales doivent pouvoir prouver une infraction pour opérer transfert de propriété, là où le gel se présente comme une mesure de sauvegarde.
La résidence principale du contribuable, les immeubles de location et biens détenus en indivision peuvent donner lieu à la prise en compte d’abattement ou de décotes. , ,
La combinaison de l'augmentation des taux votés par les villes et de la révision forfaitaire des valeurs locatives fonction de l'inflation laisse une note salée pour le contribuable.
Exception française et source de nombreuses controverses, les commissions de mouvement seront interdites à partir du 1er janvier 2026 pour les gestionnaires d’OPCVM ou de FIA, ou les sociétés ayant reçu une délégation de gestion financière d’un portefeuille. C’est le sens d’un arrêté daté du 16 mai modifiant le règlement de l’Autorité des marchés financiers publié ce jeudi au journal officiel. Les commissions de mouvement constituent des frais additionnels facturés par les fonds d’investissement quand leur gérantachète ou vend des titres dans le portefeuille. Néanmoins, l’arrêt précise que les sociétés de gestion pourront encore percevoirdes commissions de mouvement dans deux types d’opérations, l’immobilier et le non-coté. Seront donc exemptes des nouvelles règles les opérations concernant «des immeubles ainsi que des meubles meublants, biens d'équipement ou biens meubles affectés à ces immeubles et nécessaires au fonctionnement, à l’usage ou à l’exploitation de ces derniers, des droits réels portant sur de tels biens et des droits détenus en qualité de crédit-preneur afférents à des contrats de crédit-bail portant sur de tels biens ».Mais aussi les opérations sur «les parts ou actions d’entités qui ne sont pas admises aux négociations sur un marché et dont l’actif est principalement constitué des biens mentionnés au a ou de participations directes ou indirectes dans des entités répondant elles-mêmes au conditions du présent alinéa ou d’avances en compte courant consenties à de telles entités.» Fin mars, deux sénateurs du parti Les Républicains avaient demandé l’interdiction des commissions de mouvement dans une proposition de loi visant à«défendre le pouvoir d’achat des Français en protégeant leur épargne».
Des sociétés de gestion françaises et néerlandaises ont sollicité, ce mercredi dans une lettre rendue publique, l’aide du président de l’Autorité des Marchés Financiers Robert Ophèle, dans leur bras de fer avec la société énergétique française TotalEnergies. Les gestionnaires contestent le refus du conseil d’administration de TotalEnergies, annoncé par communiqué le 28 avril dernier, d’inscrire un projet de résolution climatique à l’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle de la firme le 25 mai prochain. Les signataires incluent Edmond de Rothschild Asset Management, La Financière de l’Echiquier, PGGM, Kempen Capital Management et MN qui a rédigé la lettre. Ils font partie des onze actionnaires, qui détiennent au total 0,78% de TotalEnergies et portent le projet de résolution. Leur projet de résolution climatique exige de l’énergéticien des objectifs de court, moyen et long termes alignés sur le scénario limitant à 1,5 degré le réchauffement climatique conformément à l’accord de Paris. Mais le conseil d’administration l’a rejeté estimant qu’elle empiétait« sur la compétence d’ordre public du conseil d’administration de fixer la stratégie de la société» et que«sous couvert d’une transparence de l’information à fournir dans le rapport de gestion, elle reviendrait en réalité à encadrer la stratégie». Il a invité les actionnaires à poser une question écrite ou orale sur le sujet. Les signataires de la lettre demandent au président de l’AMF «de mettre fin à cette irrégularité» en ordonnant au conseil d’administration d’inscrire la résolution climatique à l’ordre du jour de la prochaine AG ou de prendre des mesures pour l’y «contraindre dans les plus brefs délais».Selon eux, l’attractivité de la Place de Paris pourrait pâtir d’un échec à obtenir l‘inscription de la résolution climatique à l’ordre du jour de Total Energies. Démocratie actionnariale Pour motiver son refus, Total Energies se base sur un arrêt de la Cour de Cassation, l’arrêt Motte, publié il y a près de 80 ans. Celui-ci approuvaitl’annulation d’une résolution d’assemblée qui visait, par un amendement statutaire, à investir le président-directeur général de l’ensemble des pouvoirs attribués jusqu’alors au conseil d’administration. Les investisseurs derrière le projet de résolution climatique estiment qu'«aucun moyen tiré du droit positif n’apparaît de nature à contredire sérieusement la validité des résolutions climatiques en général et celle en litige en particulier». Selon eux, le rejet du conseil d’administration de TotalEnergies n’est justifié ni en droit ni en opportunité.«Il témoigne de l’incapacité d’un conseil d’administration manifestement peu enclin à faire primer les enjeux climatiques et les droits des actionnaires, dont il a pourtant la charge des intérêts, à accepter que la démocratie actionnariale vienne bousculer ses habitudes en le contraignant à faire face aux défis de notre époque. Il est regrettable que l’organe d’administration d’une société aussi concernée par les enjeux climatiques peine tant à reconnaître la légitimité des revendications climatiques de ses actionnaires», écrivent-ils.
A la suite de l’adoption par la Commission européenne d’un ensemble complet de mesures visant à mieux orienter les flux de capitaux vers des activités durables dans l’ensemble de l’UE, l’Autorité des marchés financiers (AMF) consulte sur l’intégration dans son règlement général des obligations liées à la durabilité. L’AMF consulte sur la transposition pour les PSI de la directive déléguée sur l’intégration des facteurs de durabilité dans les obligations applicables en matière de gouvernance des produits; sur l’intégration pour les conseillers en investissements financiers (CIF) des dispositions pertinentes du règlement délégué sur l’intégration des facteurs de durabilité et des risques et préférences en matière de durabilité dans certaines exigences organisationnelles et conditions d’exercice applicables aux entreprises d’investissement et de la directive déléguée sur l’intégration des facteurs de durabilité dans les obligations applicables en matière de gouvernance des produits; et sur la transposition pour les sociétés de gestion d’OPCVM de la directive déléguée sur les risques en matière de durabilité et les facteurs de durabilité à prendre en compte pour les OPCVM. Les contributions doivent être adressées au plus tard le 3 juin 2022 à directiondelacommunication@amf-france.org
La liste Etats concernés par la«norme commune de déclaration» a été mise à jour par un arrêté paru au Journal Officiel (JO) du 29 avril (1). Celui-ci actualise la liste des Etats et territoires partenaires concernés pour les déclarations à déposer«au titre de l’année 2020 et des années suivantes».
La hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine a limité les coûts de la réforme pour les finances publiques, mais concentré les gains sur les plus aisés