
L’assurance vie en ligne suscite un engouement croissant

La forte croissance de l’assurance vie accessible par internet se confirme,à en croireune étude Kantar pour Placement-direct.frsur la perception actuelle des différents placements par les épargnants français et les tendances de l’assurance vie de demain. Ainsi, le taux d’équipement des détenteurs d’assurance vie auprès d’organismes en ligne ressort à 3,7% en 2019 selon l’étude, «C’est deux fois plus qu’en 2015 et le résultat d’une croissance soutenue durant les dernières années».Plus de six souscripteurs d’assurance vie sur dix reconnaissent avoir souscrit leur contrat auprès d’un établissement dont ils étaient déjà client.
Quel profil pour les épargnants digitaux ? Ceux qui ont franchi le pas font souvent partie des plus aisés, d’après l'étude. Les souscripteurs d’assurance vie en ligne sont 54% à disposer d’un patrimoine de plus de 75 000 €, contre 23% pour l’ensemble des détenteurs. Sans surprise, ils sont également plus indépendants dans leur choix que les autres épargnants. L’ensemble des détenteurs d’assurance vie déclare, pour 26% d’entre eux, décider seul de la gestion de son épargne, unepart ressort à 42% chez les clients en ligne.
Sur laperception de l’assurance vie en ligne par les épargnants, une image positive concernant les tarifs se dégage pour 58% des personnes interrogées, et une facilité de souscription pour 61% d’entre eux. L'étude met en avant un «contraste important entre la perception des souscripteurs en général et celle des clients d’assurance vie en ligne en particulier». Par exemple, si 38% des sondés considèrent l’assurance vie en ligne risquée, ce tauxdescendà1% parmi les souscripteurs en ligne. Et si 21% des sondés pensent que l’assurance vie en ligne est «opaque», seuls 2%de ceux qui ont franchi le pas continuent à le penser.
*Enquête online réalisée du 24 mai au 3 juin 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 678 détenteurs d’assurance vie dont 78 détenteurs d’assurance vie en ligne (méthode des quotas sur le sexe, l’âge, CSP et patrimoine financier).
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L'ambassadeur britannique aux Etats-Unis limogé, pour ses liens avec Jeffrey Epstein
Londres - L’ambassadeur britannique aux Etats-Unis, Peter Mandelson, a été limogé jeudi en raison de ses liens avec le délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, un revers de plus pour le Premier ministre Keir Starmer avant la visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni. La pression montait depuis plusieurs jours sur Keir Starmer, qui avait nommé il y a moins d’un an cet architecte du «New Labour» de Tony Blair, pour tenter de consolider les liens entre son gouvernement et la nouvelle administration Trump. Des mails entre le vétéran du parti travailliste de 71 ans et le financier américain, mort en prison en 2019, révélés cette semaine, «montrent que la profondeur et l'étendue des relations de Peter Mandelson avec Jeffrey Epstein sont sensiblement différentes de celles connues au moment de sa nomination», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. «Compte tenu de cela, et par égard pour les victimes des crimes d’Epstein, il a été révoqué comme ambassadeur avec effet immédiat», a ajouté le Foreign Office. Dans une lettre écrite par Peter Mandelson pour les 50 ans de Jeffrey Epstein en 2003, et publiée en début de semaine par des parlementaires à Washington, le Britannique affirme que le financier américain est son «meilleur ami». Interrogé mercredi après la publication de cette lettre, le Premier ministre Keir Starmer lui avait apporté son soutien, assurant que Peter Mandelson avait «exprimé à plusieurs reprises son profond regret d’avoir été associé» à Jeffrey Epstein. Mais cette position est rapidement devenue intenable. En fin de journée mercredi, des médias britanniques, dont le tabloïd The Sun, ont rapporté que M. Mandelson avait envoyé des mails de soutien à Jeffrey Epstein alors que ce dernier était poursuivi en Floride pour trafic de mineures. Juste avant que M. Epstein ne plaide coupable pour conclure un arrangement dans cette affaire en 2008, Peter Mandelson lui aurait écrit: «Je pense énormément à toi et je me sens impuissant et furieux à propos de ce qui est arrivé», l’incitant à "(se) battre pour une libération anticipée». «Je regrette vraiment très profondément d’avoir entretenu cette relation avec lui bien plus longtemps que je n’aurais dû», avait tenté de se défendre l’ambassadeur dans un entretien diffusé mercredi sur la chaîne YouTube du Sun. Il y a affirmé n’avoir «jamais été témoin d’actes répréhensibles» ou «de preuves d’activités criminelles». «Sérieuses questions» «L’affirmation de Peter Mandelson selon laquelle la première condamnation de Jeffrey Epstein était injustifiée et devait être contestée constitue une nouvelle information», a fait valoir le Foreign Office pour expliquer la décision de le limoger. Dans une lettre au personnel de l’ambassade, citée jeudi soir par la BBC, Peter Mandelson affirme que ce poste a été le «privilège» de sa vie. «Je regrette profondément les circonstances qui entourent l’annonce faite aujourd’hui», ajoute-t-il. Les relations entre Londres et Washington sont «en très bonne posture», se félicite l’ex-ambassadeur, disant en tirer une «fierté personnelle» Pour Keir Starmer, ce départ, à une semaine de la visite d’Etat du président Donald Trump au Royaume-Uni les 17 et 18 septembre, est un nouveau coup dur. Le dirigeant travailliste, au plus bas dans les sondages, a déjà dû se séparer il y a quelques jours de sa vice-Première ministre, Angela Rayner, emportée par une affaire fiscale, ce qui a déclenché un remaniement de taille du gouvernement. Trois fois ministre et commissaire européen, Peter Mandelson était le premier responsable politique nommé ambassadeur à Washington, un poste traditionnellement réservé à des diplomates chevronnés. Cet homme de réseaux et d’influence, surnommé le «Prince des ténèbres», était déjà tombé à deux reprises par le passé en raison d’accusations de comportements répréhensibles ou compromettants. La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a fustigé le «manque de courage» de Keir Starmer, qui «a encore échoué à un test de son leadership». Marie HEUCLIN © Agence France-Presse -
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