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Paramount Skydance s’apprête à faire une offre sur Warner Bros Discovery. Un autre révélateur de l'intensification de la concurrence dans l'audiovisuel, alors que les acteurs traditionnels se musclent pour s’imposer dans la bataille du streaming vidéo. L'initiative fait suite à l’acquisition très politique des studios Paramount par Skydance, avec de nouveaux acteurs dans l’univers du divertissement, la famille Ellison, proche de Donald Trump. -
«Le ralentissement américain n’exclut pas un risque inflationniste qui pourrait renforcer le portage du dollar»
Thierry Million, directeur de la gestion obligataire institutionnelle chez Allianz GI -
Les petites capitalisations enthousiasment Wall Street
Ce segment du marché a surperformé les grandes capitalisations depuis le rebond d’avril, avec une nette accélération en août sur les anticipations de baisses de taux de la Fed. Les valorisations sont désormais élevées et notamment conditionnées à la reprise du secteur manufacturier américain.
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Sur fond d'inquiétudes budgétaires, la France célèbre sa première Fête du sport
Paris - Laure et Florent Manaudou dans la Seine, un parterre d’athlètes et plus de 5.000 événements dans toute la France: la première Fête du sport dimanche veut instaurer un rendez-vous joyeux et populaire, malgré un contexte plombé par la crainte de coupes budgétaires supplémentaires. A la suite de la grande parade des athlètes des JO de Paris 2024 qui s'était déroulée le 14 septembre 2024 sur les Champs-Elysées, Emmanuel Macron avait proposé d’instaurer tous les ans, à cette date, une Fête du sport à l’image de la Fête de la musique (21 juin). Dimanche, dans tout l’Hexagone, plus de 5.000 animations, démonstrations, rencontres avec des athlètes et autres initiations gratuites sont proposées par 73 fédérations sportives. A Paris, la rue de Rivoli sera transformée entre 11H00 et 18H00 en «Boulevard du sport» sur plus de deux kilomètres, avec des espaces de démonstrations et de pratique pour petits et grands, en présence d’athlètes de renom comme Marie-José Pérec (athlétisme), Martin Fourcade (biathlon), Nikola Karabatic (handball) ou encore Sofiane Oumiha (boxe). Toujours dans la capitale, mais dans la Seine cette fois, «une course de légende» opposera en fin de journée dans le bassin Grenelle - l’un des trois sites de baignade dans le fleuve ouverts cet été au grand public - les nageurs Alain Bernard, Charlotte Bonnet, Jordan Coelho, Maxime Grousset, Camille Lacourt, Laure Manaudou, Florent Manaudou, Malia Metella et Yohann N’Doye-Brouard. Dans leur sillage, Maxime Grousset tentera ensuite de battre son record sur 100 mètres nage libre face à... Tony Estanguet en canoë. En début de soirée, cette première Fête du sport se conclura par l’ultime envol de l’année pour la vasque olympique. S’ils se disent «pleinement engagés pour la réussite» de cette Fête du sport, les Comités olympique et paralympique ont aussi dénoncé le fait que le sport, depuis les JO-2024, a «été fragilisé par les coupes budgétaires», dans une tribune publiée vendredi et signée par leurs présidentes respectives Amélie Oudéa-Castéra et Marie-Amélie Le Fur. «Pas le cœur à la fête» Dans le plan de rigueur annoncé par l’ex-Premier ministre François Bayrou, les missions jeunesse et sport se voyaient rabotées de 17,6% pour l’année 2026, une annonce qui avait sidéré le monde du sport, dont le précédent budget avait déjà été bien rogné. «On n’a pas le cœur à la fête», résumait vendredi auprès de l’AFP Mme Oudéa-Castéra, également ancienne ministre des Sports et des JO. Elle disait «espérer que dans le cadre de la nouvelle donne politique, on reviendra à plus de raison sur ce que doit être la contribution du sport» dans les coupes budgétaires pour 2026, ajoutant qu’elle «n’accepte pas qu’il y ait une trahison de l’héritage des Jeux» de Paris. Un appel au boycott de l'événement a d’ailleurs été lancé par le président PS du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, pour protester contre «le choix incompréhensible» du gouvernement «de réduire le budget du sport» et notamment l’exclusion des enfants de 6 à 14 ans du «pass Sport», réservé désormais aux ados. La ministre démissionnaire des Sports Marie Barsacq a dit «comprendre la raison pour laquelle M. Troussel lance ce boycott puisque c’est un appel à prendre conscience que le sport compte dans le pays», mais estime que «dans le contexte actuel, on a plutôt intérêt à installer ce rendez-vous annuel pour que le sport prenne sa place». «Le soutien au sport ne passe pas que par le budget du ministère des Sports», déclarait il y a quelques jours Mme Barsacq à l’AFP. Katia DOLMADJIAN © Agence France-Presse -
Malgré une frappe israélienne au Qatar qui a suscité la réprobation régionale, Marco Rubio en visite en Israël
Jérusalem - Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio démarre dimanche une visite en Israël, après avoir exprimé le soutien inébranlable des Etats-Unis à son allié dans sa guerre contre le Hamas malgré une frappe israélienne au Qatar qui a suscité la réprobation. Cette visite a lieu malgré le fait que le président américain Donald Trump se soit montré contrarié par l’attaque israélienne de mardi, qui visait des responsables du mouvement islamiste palestinien au Qatar, autre allié des Etats-Unis. Ce bombardement sans précédent ciblait des responsables du Hamas réunis dans un complexe résidentiel en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette attaque «ne va pas changer la nature de notre relation avec Israël, mais nous allons devoir en parler, (parler) de quel impact cela aura», a déclaré le chef de la diplomatie américaine à des journalistes avant son départ. Selon le département d’Etat, le but de ce voyage de M. Rubio est d’assurer Israël du soutien des Etats-Unis, avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays d’un Etat palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Israël a décimé la direction du mouvement islamiste, jurant de le détruire et de le chasser du territoire palestinien où il avait pris le pouvoir en 2007. «Les chefs terroristes du Hamas vivant au Qatar se moquent du sort des habitants de Gaza. Ils ont bloqué toutes les tentatives de cessez-le-feu afin de prolonger indéfiniment la guerre», a affirmé M. Netanyahu sur X. «Se débarrasser d’eux permettrait d'éliminer le principal obstacle à la libération de tous nos otages et à la fin de la guerre.» Netanyahu, un «obstacle» Mais pour le Forum des familles d’otages israéliens retenus à Gaza, c’est M. Netanyahu qui représente un «obstacle» à la fin de la guerre. «Chaque fois qu’un accord est sur le point d'être conclu, Netanyahu le sabote», a-t-il déploré. Dans la bande de Gaza affamée, assiégée et dévastée par près de deux ans de guerre, l’armée israélienne poursuit son offensive à Gaza-ville, qu’elle présente comme l’un des derniers bastions du Hamas dont elle veut prendre le contrôle. Elle a affirmé samedi que plus de 250.000 habitants avaient quitté la ville de Gaza depuis l’intensification de ses bombardements. Le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de seulement 68.000 personnes ayant réussi à évacuer la ville. Selon des estimations récentes de l’ONU, environ un million de Palestiniens vivent dans et autour de la ville de Gaza, la plus grande du territoire. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. Samedi, l’armée israélienne a largué des tracts exhortant les habitants des quartiers ouest de la ville de Gaza à évacuer vers le sud. Le Sud «pas sûr non plus» Mais de nombreux acteurs humanitaires jugent qu’un nouveau déplacement de la population du nord vers le sud du territoire est impossible et dangereux. Bakri Diab, qui a fui l’ouest de Gaza-ville vers le sud, affirme que les frappes israéliennes se poursuivent aussi dans cette zone. «Le Sud n’est pas sûr non plus», dit ce père de quatre enfants âgé de 35 ans. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza dont 25 sont décédées, selon l’armée israélienne. L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 64.756 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Elle a aussi dévasté le territoire palestinien et provoqué un désastre humanitaire. L’ONU a déclaré la famine à Gaza. Israël, qui assiège le territoire, dément. Jay DESHMUKH, avec l'équipe de l’AFP à Gaza © Agence France-Presse -
Après la Pologne, la Roumanie, membre de l'Otan, alerte d'une incursion d'un drone dans son ciel
Bucarest - Moins de quatre jours après la spectaculaire intrusion dans le ciel polonais de 19 drones russes, un autre pays membre de l’Otan, la Roumanie, a affirmé samedi qu’un appareil sans pilote avait violé son espace aérien. Dans le même temps, les Polonais et l’Alliance atlantique ont déployé des hélicoptères et des avions de combat en raison d’attaques de drones russes en Ukraine, non loin de la frontière polonaise. Bucarest, sans affirmer directement que le drone était russe, a précisé que l’engin avait violé son espace aérien lors d’une attaque russe contre des infrastructures en Ukraine voisine. L’armée roumaine a dépêché dans la soirée deux avions de combat F-16 pour surveiller la situation en liaison avec ces bombardements sur le sol ukrainien qui ont «détecté un drone dans l’espace aérien national», a expliqué dans un communiqué le ministère de la Défense. Les appareils ont suivi cet engin jusqu'à ce qu’il «disparaisse des radars» près du village de Chilia Veche, a-t-il ajouté. Le drone «n’a pas survolé de zones habitées et n’a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population» en Roumanie, membre comme la Pologne de l’Otan, a précisé le ministère. Le Commandement opérationnel des Forces armées polonaises a lui fait état d’opérations d’avions «polonais et alliés» en «raison de la menace de frappes de véhicules aériens sans pilote (drones, ndlr) dans les régions d’Ukraine limitrophes de la République de Pologne». Il a ajouté que «les systèmes terrestres de défense aérienne et de reconnaissance radar ont atteint leur plus haut niveau d’alerte». Le Premier ministre polonais Donald Tusk a lui aussi évoqué sur X «la menace posée par des drones russes opérant au-dessus de l’Ukraine, près de la frontière polonaise» au cours de la journée de samedi. L’espace aérien au-dessus de l’aéroport de Lublin (sud-est) a été fermé et plusieurs vols ont dû être détournés ou retardés. M. Tusk a annoncé dans la soirée que l’alerte avait été levée. «Nous restons vigilants», a averti le chef du gouvernement à Varsovie. La Pologne et les pays de l’Alliance atlantique ayant une présence militaire sur son sol sont en état d’alerte depuis l’intrusion dans la nuit du 9 au 10 septembre d’une vingtaine de drones russes. Evoquant samedi cette spectaculaire intrusion, la première de ce genre depuis le début de l’invasion russe de l’Ukaine en février 2022, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a l’a qualifiée «d’inacceptable», ainsi que de «regrettable et dangereuse». «La question est de savoir si les drones avaient pour objectif spécifique de pénétrer en Pologne. Si c’est le cas (...) alors il s’agit évidemment d’une escalade majeure», a ajouté le chef de la diplomatie américaine, soulignant qu’il faudrait encore «quelques jours» pour en savoir plus. Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne et la Suède, ont annoncé le renforcement de leur contribution à la défense aérienne de la Pologne le long de sa frontière orientale avec l’Ukraine et le Bélarus. Trump «prêt» à prendre des sanctions Pour sa part, le président américain Donald Trump a affirmé être prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les pays de l’Otan arrêtent d’acheter du pétrole russe. «Je suis prêt à prendre des sanctions significatives contre la Russie, à partir du moment où tous les pays de l’Otan l’auront également décidé et quand tous les pays de l’Otan auront ARRETE D’ACHETER DU PETROLE A LA RUSSIE», a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Donald Trump évoque régulièrement la possibilité de sanctions contre les banques et le secteur pétrolier russes, sans s’y engager fermement. Si la guerre continue, l’Ukraine aura besoin de plus de 100 milliards d’euros pour financer sa défense en 2026, a affirmé samedi le ministre de la Défense ukrainien Denys Chmygal. Sur le terrain, l’armée ukrainienne est parvenue à toucher avec un drone l’un des plus grands complexes de raffinage de pétrole de Russie, y provoquant un incendie. Ce site, qui appartient à la compagnie pétrolière russe Bachneft, se trouve dans la banlieue d’Oufa, une ville située dans le centre du territoire russe, à environ 1.400 kilomètres de la ligne de front en Ukraine. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer un drone volant vers ce complexe avant d’exploser en une boule de feu, projetant un nuage de fumée dans le ciel. «Aujourd’hui, une installation de Bachneft a été la cible d’une attaque terroriste menée par des drones», a affirmé le chef de la région russe du Bachkortostan, Radiï Khabirov, sur Telegram. «Il n’y a eu ni morts ni blessés. Le site de production a subi des dégâts mineurs et un incendie s’est déclaré, qui est actuellement en train d'être éteint», a encore dit M. Khabirov. Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué auprès de l’AFP la responsabilité de cette attaque. © Agence France-Presse