Finovox améliore l’efficacité de la lutte contre la fraude documentaire

Sa technologie de détection des documents falsifiés, labellisée Deeptech et Insurtech Premium, est déjà utilisée par une vingtaine de clients dans l’assurance, les télécoms, l’immobilier...
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Les cofondateurs de Finovox. De gauche à droite : Pierre-Alexis Gouzien, Marc de Beaucorps et Théophile du Portal  -  Finovox

Il a fallu trois années de recherche et développement à l’équipe de Finovox pour présenter une technologie capable de détecter les faux documents. Pièces d’identité, fiches de paie, factures, avis d’imposition... La start-up s’est constitué une connaissance de ces documents utilisés dans 200 pays. Le résultat est là : Finovox a non seulement été labellisée Deeptech et Insurtech Premium par le pôle Finance Innovation, mais elle a aussi conquis une vingtaine de clients en quelques mois.

Parmi eux, Anytime, le service bancaire d’Orange Bank pour les pros, l’utilise dans son processus d’octroi de financement, de même que Luko, néoassureur racheté par Admiral Group, et Mooncard, ou bien Meelo, spécialiste de la sécurisation des entrées en relation. Bouygues Télécom est également un partisan de la solution, ainsi que Goodliz, l’agence immobilière de nouvelle génération qui garantit la solvabilité des locataires, et iCover, qui vérifie la véracité des parcours des candidats au recrutement. Cette dernière estime avoir identifié 3% de documents frauduleux dans le volume documentaire total grâce à Finovox au seul premier trimestre 2023.

Usages multiples

Les usages sont multiples et les bénéfices significatifs : depuis sa création, Finovox a détecté 70.000 faux documents et estime pouvoir diviser par six la fraude documentaire. La solution est accessible en Saas ou par API, pour les gros volumes de documents à vérifier. Aucune donnée n’est stockée par Finovox. Sa technologie à base de machine learning entre dans le code informatique des documents afin d’identifier les possibles modifications. Elle vérifie également la cohérence des informations. Sa performance est renforcée par la veille sur le dark web et sur certains réseaux concernant les techniques de fraude.

«Nous utilisons les briques technologiques différemment selon les besoins de chaque client, souligne Marc de Beaucorps, co-fondateur et directeur général de Finovox. Et nous réalisons une analyse de cohérence des données issues des documents. C’est ce qui nous permet de détecter les faux documents. Nous souhaitons désormais développer des tableaux de bord de gestion de la fraude permettant à chaque client de suivre précisément le niveau et la typologie de la fraude, pour ensuite intégrer cette connaissance dans les processus métier. Nous ajouterons ainsi de nouvelles briques pour aller plus loin dans l’intégration métier. »

Finovox a d’ailleurs signé un important partenariat avec Sunlight Solutions, un éditeur de logiciels métiers pour l’assurance, qui pourrait lui ouvrir le marché américain. La start-up, qui a déjà levé 3,1 millions d’euros depuis sa création, souhaite se développer à l’étranger dès cette année, probablement en Italie, en Espagne, en Suisse ou en Allemagne.

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