
Orpea : 51% des créanciers non sécurisés ont adhéré à l’accord de financement


Le gestionnaire de maisons de retraite et de cliniques Orpea a annoncé lundi qu’environ 51% de ses créanciers financiers non sécurisés, représentant un encours de dette d’environ 1,9 milliard d’euros, avaient adhéré à l’accord de «lock-up» à la date butoir du 10 mars, ce qui permettra au groupe de déposer dans les prochains jours une demande de procédure de sauvegarde accélérée.
L’accord de «lock-up» entérine l’accord de principe annoncé le 1er février sur la restructuration financière d’Orpea. Il a été conclu avec, d’une part, un groupement mené par la Caisse des dépôts et comprenant les assureurs CNP Assurances, MAIF et MACSF et, d’autre part, avec cinq institutions coordonnant un groupe élargi de créanciers financiers non sécurisés d’Orpea.
Ayant obtenu l’aval de la majorité des créanciers financiers non sécurisés, Orpea a indiqué envisager, comme annoncé précédemment, de déposer, dans les prochains jours, une requête auprès du Tribunal de commerce spécialisé de Nanterre afin de solliciter l’ouverture d’une procédure de sauvegarde accélérée dans le but de mettre en œuvre son plan de restructuration financière.
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A l’issue de la restructuration financière d’Orpea, la Caisse des dépôts et ses partenaires détiendraient environ 50,2% du capital en contrepartie d’un apport de 1,36 milliard d’euros de fonds propres. Les créanciers financiers non sécurisés contrôleraient 49,4% du groupe. Cette opération, qui doit permettre de sauver le groupe de la faillite, suscite l’opposition de certains actionnaires minoritaires dont la participation sera très fortement diluée.
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