
Nouvelle consolidation en vue dans les équipements automobiles
L’allemand Mann + Hummel va acquérir la division filtres de la société américaine Affinia pour un prix compris entre 1,3 et 1,4 milliard de dollars (1,17-1,26 milliard d’euros, rapportait hier Reuters de sources proches de la transaction. Cette opération est la troisième en un an où un équipementier américain est racheté par un concurrent allemand, après la reprise de ZF par TRW et celle de la division air conditionné de Delphi par Mahle.
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Rubio rencontre Netanyahu à Jérusalem pour parler des conséquences de la frappe israélienne au Qatar
Jérusalem - Le secrétaire d'État américain Marco Rubio rencontre lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour examiner les conséquences d’une attaque israélienne contre des dirigeants du Hamas au Qatar et ses répercussions sur les efforts visant à instaurer une trêve à Gaza. La rencontre entre MM. Rubio et Netanyahu devait commencer à 10h00 (07h00 GMT) à Jérusalem, selon le département d’Etat. M. Rubio a indiqué à des journalistes qu’il comptait discuter avec le Premier ministre de l’offensive militaire israélienne en cours sur Gaza-ville, ainsi que des discussions au sein du gouvernement israélien sur l’opportunité d’annexer des territoires en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, dans le but d’empêcher la création d’un État palestinien. Il a affirmé que le président américain Donald Trump souhaitait que la guerre de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre 2023, sur Israël, soit «terminée», ce qui doit passer selon lui par la libération des tous les otages enlevés ce jour-là et des garanties sur le fait que le Hamas «ne soit plus une menace» pour Israël. La visite de M. Rubio avait été prévue avant la frappe israélienne ayant visé des dirigeants du Hamas, le 9 septembre au Qatar, une attaque qui a fortement contrarié Donald Trump. Washington est l’allié numéro un d’Israël, mais aussi un proche allié du Qatar, pays à la pointe des efforts diplomatiques, avec l’Egypte et les Etats-Unis, en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza. Le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient. La visite de M. Rubio est destinée afficher la solidarité des Etats-Unis avec Israël à une semaine d’un sommet codirigé par la France et l’Arabie saoudite aux Nations Unies et destiné à promouvoir la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine, ce à quoi s’opposent fermement M. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite au sein du cabinet israélien. «Capitale éternelle» Le secrétaire d’Etat a indiqué que l’attaque israélienne à Doha ne le détournait pas du but initial de sa visite. Cette frappe «ne va pas changer la nature de notre relation avec Israël, mais nous allons devoir en parler», a déclaré M. Rubio avant son départ. «Nous ne sommes évidemment pas contents de (cette attaque mais) nous devons aller de l’avant et déterminer ce qui va se passer ensuite», a-t-il ajouté. La frappe visait une réunion de dirigeants du Hamas rassemblés pour examiner une nouvelle proposition de cessez-le-feu américaine pour Gaza. Elle a fait cinq morts, cinq Palestiniens membres du Hamas et un policier qatari. Catholique pratiquant, M. Rubio s’est recueilli dimanche avec M. Netanyahu au mur des Lamentations, lieu le plus sacré du judaïsme où les juifs sont autorisés à prier. Le mur des Lamentations, vestige du Second Temple juif, détruit par les Romains en l’an 70, est situé à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël depuis 1967. Dans un message sur X, M. Rubio a ensuite déclaré que Jérusalem était la «capitale éternelle» d’Israël. M. Netanyahu a déclaré lui que l’alliance d’Israël avec les États-Unis n’avait «jamais été aussi forte». Les Etats-Unis sont un des rares pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, enjeu clef du conflit israélo-palestinien. L’annexion de Jérusalem-Est n’est pas reconnue par les Nations unies, et l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas souhaite faire de ce secteur la capitale de l’Etat palestinien pleinement souverain et indépendant auquel aspirent les Palestiniens. © Agence France-Presse -
En Grèce, des mouches stériles pour lutter contre la destruction des cultures fruitières
Náousa - Dans un verger de kakis, à Naoussa, dans le nord de la Grèce, des scientifiques ouvrent avec précaution des sachets en papier. Des milliers de mouches s’envolent aussitôt au dessus des plaqueminiers. L’expérience vise à atténuer l’impact destructeur de nouvelles espèces de mouches invasives qui ravagent les cultures fruitières. Car ces insectes lâchés sont des mâles stérilisés de la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) qui détruit une partie des récoltes à Naoussa, une région productrice de pêches, un fruit largement exporté hors de Grèce. Financé par l’Union européenne, le projet REACT, doté d’un budget de 6,65 millions d’euros sur quatre ans, rassemble des chercheurs de douze pays: du Royaume-Uni à l’Afrique du Sud en passant par Israël et la France afin de procéder à un premier essai de la technique de l’insecte stérile (TIS). «Notre approche est d'éradiquer localement les populations de la mouche méditerranéenne des fruits», explique Nikos Papadopoulos, professeur d’entomologie à l’Université de Thessalie, qui participe au projet. Ce savoir-faire doit ensuite être appliqué "à d’autres espèces destructrices, comme la mouche orientale des fruits (Bactrocera dorsalis) et la mouche des pêches (Bactrocera zonata)», poursuit-il lors d’une visite organisée pour des journalistes, dont deux de l’AFP. Venue d’Afrique subsaharienne, la mouche méditerranéenne a commencé à apparaître dans le sud-est de l’Europe avec la hausse des températures liée au changement climatique. Le ver de ce ravageur s’attaque aux pêchers, agrumes, pommiers, abricotiers, fraisiers et cerisiers notamment. supplément bactérien Les mouches mâles stérilisées à l’Université de Patras reçoivent «un supplément bactérien qui les rend plus actives, plus résistantes et plus compétitives», détaille George Tsiamis, directeur du laboratoire de systèmes microbiologiques de cette université. «Elles sont ainsi plus susceptibles de survivre, de parcourir des distances plus longues, de vivre plus longtemps et surtout de s’accoupler avec des femelles de type sauvage», poursuit le chercheur. Mais la reproduction des mouches mâles stérilisées et des femelles est empêchée ce qui va réduire progressivement jusqu'à l'élimination des ravageurs. Une technique qui, à en croire ses promoteurs, n’utilise pas de pesticides. Savvas Pastopoulos a accepté que son verger participe à cet essai scientifique et a été chargé d’informer les autres producteurs de fruits alentour. «Lorsqu’ils ont vu ces sacs remplis d’insectes, ils se sont d’abord montrés méfiants», affirme cet agronome de 40 ans. Mais une fois les explications fournies, «ils ont compris l’intérêt du projet». A Naoussa, «il y a eu des saisons où la mouche méditerranéenne a causé la perte de notre production en quinze jours», se désole-t-il. Les mouches des fruits envahissantes figurent parmi les menaces les plus destructrices pour la production alimentaire mondiale, selon les scientifiques. Deux des espèces nuisibles, la mouche orientale des fruits et la mouche des pêches, ont causé des dégâts économiques massifs dans le monde et menacent désormais d’envahir l’Europe. Selon Nikos Papadopoulos, la mouche orientale des fruits est désormais présente en Europe, à commencer par la région de Naples, en Italie. Elle est aussi apparue en France et en Belgique. «C’est une menace réelle pour les pays méditerranéens et on s’attend à des problèmes en Grèce, sur la côte croate, en Italie, en Espagne et au Portugal», souligne-t-il. facteur aggravant Le changement climatique constitue un facteur aggravant car les espèces envahissantes se propagent avec la chaleur, selon Vasilis Rodovitis, doctorant au laboratoire d’entomologie et de zoologie agricole de l’Université grecque de Thessalie. Ces deux espèces «se sont révélées capables de passer l’hiver dans les régions les plus chaudes d’Europe, comme l'île de Crète (Grèce) ou la ville de Valence (Espagne)», selon lui. Dans des régions tempérées comme Naples et Thessalonique, la deuxième ville grecque, «nous avons observé un faible taux de survie mais suffisant pour se reproduire au début de printemps», a-t-il ajouté. La petite ville de Naoussa a été choisie parce que la population de la mouche méditerranéenne des fruits y est faible,comme lors des premiers stades d’invasion d’une nouvelle espèce. «Nos premières conclusions montrent une réduction du nombre de la population locale de ravageurs que nous surveillerons cette année et l’année prochaine», assure Marc Schetelig, coordinateur du projet. Selon ce professeur de biotechnologie à l’Université de Giessen en Allemagne, «cet essai à petite échelle sert de modèle pour l’Europe». Vassilis KYRIAKOULIS © Agence France-Presse -
Chine : l'industrie et la consommation marquent le pas
Pékin - La croissance de la production industrielle et celle des ventes au détail en Chine ont ralenti en août davantage qu’attendu, symptômes des difficultés persistantes de la deuxième économie mondiale, indiquent des données officielles publiées lundi. La crise prolongée du secteur immobilier, jadis moteur économique, une demande internationale plus faible ainsi qu’un taux de chômage élevé chez les jeunes Chinois pèsent sur la consommation des ménages et le moral des entreprises. Dans ce contexte, la production industrielle a connu en août son taux de croissance le plus bas depuis un an, avec une progression de 5,2% en glissement annuel, selon le Bureau national des statistiques (BNS). C’est bien inférieur à la prévision moyenne d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg (+5,6%). La croissance de la production industrielle n’avait plus connu un niveau aussi bas depuis août 2024 (+4,5%). La faiblesse de la demande internationale est l’un des éléments d’explication. Les ventes de détail, principal indicateur de la consommation, ont encore ralenti en août, avec une progression de 3,4% seulement sur un an, selon le BNS. Il s’agit de leur rythme le plus faible en neuf mois et il est très inférieur lui aussi aux prévisions des économistes interrogés par Bloomberg (+3,8%). La baisse des ventes coïncide avec l’essoufflement d’un programme, subventionné par les autorités pour stimuler la consommation, de reprise de biens (produits électroniques, réfrigérateurs, climatiseurs, etc.) pour les ménages qui souhaitent acheter du neuf. Cette faiblesse durable des ventes alimente les craintes d’une spirale déflationniste. «Perte de vitesse» «L’environnement externe reste marqué par de fortes instabilités et incertitudes, et les performances économiques (de la Chine) continuent de faire face à de nombreux risques et défis», a affirmé lundi Fu Linghui, économiste en chef du BNS, devant la presse. Sur le front de l’emploi, aucune amélioration n’est constatée: le taux de chômage s'élevait à 5,3% en août, en hausse de 0,1 point par rapport à juillet. «Les derniers chiffres montrent une nouvelle perte de vitesse le mois dernier», indique dans une note Zichun Huang, économiste au cabinet Capital Economics. «Si une partie s’explique par des perturbations temporaires liées à la météo, le ralentissement de fond est net, ce qui accroît la pression sur les autorités pour renforcer leur soutien» budgétaire, souligne-t-elle. Signe du marasme dans l’immobilier: les prix des logements neufs ont encore reculé en glissement annuel dans 65 des 70 villes suivies par le BNS, selon des données publiées lundi. «Ce déclin du marché immobilier est un facteur clé derrière la faiblesse du moral des consommateurs», souligne dans une note Lynn Song, économiste à la banque ING. Guerre commerciale Malgré une série de mesures de relance prises depuis l’an dernier par les autorités, l’activité peine à reprendre ses couleurs de l’avant-Covid. «Les signaux venant du marché du travail ne s’améliorent pas et les vents contraires venus de l'étranger s’intensifient», souligne Sheana Yue, du cabinet Oxford Economics. Elle avertit du fait que «l'économie pourrait connaître un coup d’arrêt au quatrième trimestre» si la faiblesse de l’activité se prolonge. Le gouvernement chinois s’est fixé un objectif ambitieux «d’environ 5%» de croissance pour cette année mais celui-ci est compliqué par le contexte national et l’offensive commerciale lancée par le président américain Donald Trump. La Chine et les Etats-Unis ont entamé dimanche de nouvelles discussions commerciales à Madrid pour tenter de trouver des accords sur leurs différends. Pékin et Washington se sont livré une véritable guerre commerciale en début d’année, répondant chacun aux hausses de droits de douane de l’autre. Les deux pays sont ensuite convenus d’une trêve commerciale jusqu'à novembre. Leur accord a temporairement fixé à 30% les taxes américaines sur les produits chinois et 10% celles de Pékin sur les marchandises américaines. Peter CATTERALL et Ludovic EHRET © Agence France-Presse