
L’exploitation normale de l’EPR finlandais est repoussée à septembre
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
L’augmentation de capital d’Orsted sera assortie d’une forte décote
La levée de fonds de 60 milliards de couronnes lancée par le spécialiste danois des énergies renouvelables sera ouverte du 19 septembre au 2 octobre. -
La Chine entend renforcer son leadership dans le stockage énergétique
Les autorités prévoient un quasi-doublement de la capacité installée de stockage par batterie à 180 GW d’ici à 2027, générant ainsi environ 35 milliards de dollars d’investissements. -
Iberdrola se renforce dans les réseaux et les renouvelables au Brésil
L’énergéticien espagnol contrôlera 84% de Neoenergia après avoir acquis pour 1,9 milliard d’euros la part de 30,3% détenue par le fonds de pension Previ.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
Les plus lus
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Fitch abaisse la note de la France
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Mouvement social du 18 septembre : « La CFDT se place en position de relance de l'intersyndicale »
« Alors que le PS est en situation difficile, la CFDT, elle, est calée dans sa stratégie et dans un rôle conforté par l'intersyndicale », analyse le politologue Jean-Marie Pernot. « Elle pilote une unité d'action et l’organisation semble à l’unisson de sa direction » -
Wall Street en attente de la décision de la Fed, une baisse de taux attendue
Washington - La Bourse de New York a ouvert non loin de l'équilibre mercredi, à quelques heures de l’annonce de la décision de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), une baisse de ses taux - la première cette année - étant largement attendue. Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,23%, tandis que l’indice Nasdaq était stable (+0,01%), de même que l’indice élargi S&P 500 (+0,05%). Nasdaq © Agence France-Presse -
« Sentinelle orientale » : la France déploie des Rafale en Pologne face à la menace des drones russes
Mińsk Mazowiecki - Les deux Rafale français s’envolent au-dessus des zones boisées de la campagne polonaise. Leur mission : intercepter tout drone russe qui franchirait les frontières de l’Otan, dans le cadre de l’opération «sentinelle orientale» déclenchée vendredi par l’Alliance atlantique. Quelques minutes plus tôt, la sonnerie a retenti dans le hangar qui héberge le détachement de 68 militaires français sur la base de Minsk Mazowiecki, à une cinquantaine de kilomètres de Varsovie. Les capitaines Justine et Hugo, dont le patronyme ne peut être dévoilé, s'équipent alors et rejoignent en quelques minutes leur avion, armé de quatre missiles air-air Mica et d’un canon de 30 mm. «L'équipe d’alerte vit sur place, prête à décoller au coup de sifflet», explique le commandant Victor, chef du détachement dépêché par Paris pour participer à cette mission de l’Otan. Celle-ci a été décidée vendredi après l’intrusion en Pologne dans la nuit du 9 au 10 septembre de 19 drones russes à longue portée depuis la Biélorussie et l’Ukraine voisines. Trois de ces drones ont été abattus dans l’espace aérien polonais, une première dans l’histoire de l’Alliance créée en 1949. «Intentionnel ou non, c’est dangereux. Et inacceptable», a justifié le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte en annonçant l’opération destinée à renforcer le flanc oriental de l’Alliance. «Premiers déployés» Des Eurofighter allemands et britanniques, ainsi que des F-16 danois, déployés sur d’autres bases, participent également à «Eastern Sentry». La position de la base de Minsk Mazowiecki rend la contribution des trois Rafale français essentielle, estime le lieutenant-colonel Marcin Boruta, de l’armée de l’air polonaise, car elle est située à 120 kilomètres de la frontière bélarusse et 150 kilomètres de l’Ukraine, et «c’est la base la plus importante à l’Est de Varsovie». Heureux hasard, les trois Rafale étaient déjà en Pologne depuis quelques jours dans le cadre d’un exercice, dit «ACE» de l’Otan, visant à disséminer sur court préavis une force aérienne sur différentes bases. Quelques heures après le lancement d’Eastern Sentry, «on était les premiers déployés, nos avions étaient prêts à prendre l’alerte», selon le capitaine Lucas, navigateur-officier systèmes d’armes sur Rafale. Celle-ci n’a pas tardé : dès samedi, deux Rafale ont eu un «Alpha scramble», un «déclenchement réel», décrypte le capitaine Lucas. Le commandement des opérations aériennes, basé en Allemagne, «nous a demandé d’aller chercher des drones qui avaient été détectés au-dessus des territoires ukrainien et biélorusse en direction de la Pologne». Ces drones n’ont finalement pas franchi la frontière et n’ont donc pas été interceptés. Missile ou obus de canon ? En cas d’intrusion en Pologne de drones Gueran-2 bourrés d’explosifs ou de Gerbera, des drones leurres et d’observation, comme ceux que Moscou lance par centaines quasiment chaque nuit contre l’Ukraine, les avions de chasse de l’Otan ont pour mission de les trouver, de les identifier, de «remonter l’information» et le cas échéant de les détruire. Faut-il neutraliser un drone de quelques dizaines de milliers d’euros avec un missile en coûtant 600.000 ou privilégier les obus de canon, bien moins onéreux? Pour le capitaine Lucas, le coût n’entre pas en ligne de compte. «Ce qui va déterminer, c’est le risque consenti, les passes canon ne sont pas simples et ça va dépendre de la proximité avec le sol», explique-t-il. Face à des drones volant à faible vitesse à quelques centaines de mètres d’altitude, tirer au canon peut s’avérer dangereux à proximité de zones habitées. Outre le message de solidarité entre Etats de l’Otan, l’appartenance des trois Rafale déployés en Pologne aux Forces aériennes stratégiques (FAS), la composante nucléaire aéroportée française, répond à un «choix qui n’est pas anodin», estime Etienne Marcuz, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). «Le déploiement des FAS en Pologne crédibilise la parole présidentielle sur la dimension européenne de la dissuasion française en la concrétisant», explique-t-il sur X, alors que le président Emmanuel Macron s’est dit «prêt à engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts». Mathieu RABECHAULT © Agence France-Presse