
L’AFG s’oppose à la loi Florange
Bruno de Roulhac
L’association incite les sociétés à faire voter en AG le principe «une action, une voix» et à interdire les autorisations financières en période d’offre.
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BPCE et Generali renoncent aux pénalités prévues en cas de rupture de leur accord dans la gestion d'actifs
Face aux obstacles qui s’accumulent, Generali et BPCE ont décidé de se donner plus de temps pour conclure le rapprochement de leur gestion d’actifs, annoncé en janvier dernier, rapporte Les Echos. Ils auraient ainsi décidé de repousser à la fin de l’année la date de la signature d’un accord contraignant initialement prévue pour le 15 septembre. Les deux parties ont par ailleurs renoncé aux pénalités de rupture prévues initialement. Parmi les obstacles, outre l’opposition de l’Etat italien, Mediobanca, principal actionnaire de Generali et soutien de l’opération, a vu son propre actionnariat modifié avec le succès de l’offre hostile de Monte dei Paschi sur son capital. Tout le conseil d’administration de Mediobanca a démissionné ce jeudi. Les actionnaires de Monte dei Paschi sont eux-mêmes hostiles à l’offre. -
Les institutionnels attendent de meilleurs points d’entrée sur la dette de la France
Les investisseurs institutionnels et les gérants qui pilotent leurs mandats obligataires avaient anticipé la dégradation de la note par Fitch. Le changement de note par une seule agence ne joue pas sur leurs limites d’investissement, et ils n’ont pas entamé de redéploiement massif vers d’autres signatures mieux notées. -
Quaero Capital étoffe son portefeuille dédié à l’éducation
Un de ses fonds immobiliers fait l’acquisition d’un immeuble de 2.000 m² à Paris, loué à une école informatique.
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Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
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Nucléaire iranien: le Conseil de sécurité de l'ONU va statuer sur le retour des sanctions visant Téhéran
Nations unies - Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait sauf surprise donner vendredi son feu vert au rétablissement des sanctions contre Téhéran, à quelques jours du sommet annuel de l’organisation qui pourrait toutefois donner une nouvelle chance aux négociations sur le programme nucléaire iranien. En 2015, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Russie et la Chine avaient conclu avec Téhéran un accord (JCPOA) prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions. Accord entériné par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU qui expire mi-octobre. Les Etats-Unis, sous le premier mandat du président Donald Trump, avaient décidé en 2018 de s’en retirer et avaient rétabli leurs propres sanctions. L’Iran s'était ensuite affranchi de certains engagements, notamment sur l’enrichissement d’uranium. Et les pays occidentaux le soupçonnent de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil. Dans ce contexte, après des négociations et de multiples mises en garde, et à quelques semaines de l’expiration de la résolution 2231, Paris, Londres et Berlin ont déclenché fin août le «snapback», mécanisme qui permet de rétablir les sanctions dans un délai de 30 jours. Malgré de nouvelles discussions avec Téhéran, le trio européen a signifié cette semaine à l’Iran qu’il attendait toujours des gestes «concrets». Les Européens jugent notamment insuffisant l’accord conclu le 9 septembre entre l’Iran et l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur un nouveau cadre de coopération. «Pas sérieuses» Cet accord ne s’est pas traduit par une reprise immédiate des inspections suspendues par Téhéran après les frappes israéliennes et américaines menées en juin durant la guerre des 12 jours. «Les dernières nouvelles que nous avons reçues des Iraniens ne sont pas sérieuses», a résumé jeudi le président français, Emmanuel Macron, dans un entretien à la télévision israélienne, disant penser que les sanctions seraient rétablies d’ici la fin du mois. Formellement, en vertu des termes de la résolution 2231, le texte qui sera soumis au vote du Conseil de sécurité vendredi prévoit le maintien de la levée des sanctions. Pour être adopté, la Russie et la Chine, qui s’opposent au rétablissement des sanctions, devront ainsi réunir 9 votes positifs sur les 15 membres du Conseil. Un nombre qui selon plusieurs sources diplomatiques ne devrait pas être atteint. «L’Algérie et le Pakistan pourraient soutenir la Russie et la Chine en approuvant la résolution, mais d’autres membres vont probablement s’y opposer ou s’abstenir, donc les Européens et les Américains n’auront pas besoin d’utiliser leur véto», a commenté Richard Gowan de l’International Crisis Group. Le rejet de la résolution entraînerait le rétablissement des sanctions à la fin de la semaine prochaine. A moins que le sommet de l’ONU lors de la semaine à venir, auquel assistera notamment le président iranien, puisse donner lieu à de nouvelles négociations plus positives. «Le Conseil a encore le temps de donner son feu vert à une nouvelle résolution étendant la suspension des sanctions si l’Iran et les Européens parviennent à un compromis de dernière minute», a déclaré à l’AFP Richard Gowan. Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS © Agence France-Presse -
Donald Trump espère bien statuer avec Xi Jinping sur le sort de TikTok vendredi
Washington - Donald Trump, qui a récemment accusé Xi Jinping de «conspirer» contre les Etats-Unis, espère finaliser le sort de TikTok et faire avancer les négociations commerciales pendant un entretien vendredi avec son homologue chinois. «Je parle au président Xi vendredi, à propos de TikTok et aussi du commerce. Et nous sommes très proches d’accords sur tout ça. Et ma relation avec la Chine est très bonne», a dit le président américain jeudi dans une interview avec la chaîne Fox News. Il s’agit du second entretien téléphonique entre les deux hommes depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, et du troisième depuis le début de l’année, en comptant un appel en date du 17 janvier. Lors de leur conversation du 5 juin, le président américain avait dit avoir été invité en Chine par son homologue, et avait annoncé avoir convié le président chinois à venir aux Etats-Unis. Ces projets ne se sont pas concrétisés, mais plusieurs analystes s’attendent à ce que Xi Jinping réitère son invitation à Donald Trump, notoirement très sensible aux honneurs diplomatiques. «Plus malin» «Chacun des deux dirigeants cherchera à montrer qu’il a été plus malin que l’autre» dans les négociations commerciales, prédit Ali Wyne, analyste spécialisé dans les relations sino-américaines du centre de réflexions International Crisis Group, dans une note. Le sort aux Etats-Unis de la populaire plate-forme de vidéos TikTok, propriété du chinois Bytedance, sera peut-être «finalisé» lors de l'échange vendredi, a aussi déclaré Donald Trump pendant une conférence de presse avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Le président américain avait déjà annoncé mardi, sans beaucoup de précisions, qu’un accord avait été trouvé avec Pékin pour la reprise des activités américaines de TikTok par des investisseurs américains. Le Wall Street Journal a évoqué un consortium comprenant le géant technologique Oracle et les fonds d’investissement californiens Silver Lake et Andreessen Horowitz. En attendant, Donald Trump a une nouvelle fois repoussé l’entrée en vigueur de l’interdiction de la plateforme aux Etats-Unis, prévue initialement en janvier par une loi du Congrès. «Conspirer» Cette interdiction, au nom de la sécurité nationale, avait été décidée pendant le mandat de son prédécesseur démocrate Joe Biden. Donald Trump estime que TikTok l’a aidé à doper sa popularité auprès des jeunes Américains pendant la dernière campagne présidentielle. Cet appel arrive au moment où Pékin et Washington tentent de trouver un accord sur les droits de douanes. Il suit aussi de peu une démonstration de force diplomatique de Xi Jinping, qui a organisé début septembre en Chine un grand sommet avec, entre autres, les dirigeants russe et indien. Piqué au vif par la complicité affichée par le président chinois et Vladimir Poutine ainsi que par le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, pendant un grand défilé militaire à Pékin, Donald Trump avait alors accusé Xi Jinping de «conspirer» contre les Etats-Unis avec ses invités. Droits de douane Le président américain a aussi appelé à plusieurs reprises les pays européens à sanctionner la Chine pour ses achats de pétrole russe. «S’ils faisaient cela je pense que la guerre (en Ukraine) s’arrêterait peut-être», a-t-il déclaré jeudi sur Fox News. Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs à l’Inde à cause de ses achats d’or noir auprès de Moscou, mais n’a pas pris la même mesure contre la Chine. Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont connu des hauts et des bas en 2025. Au cours de l’année, les tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement. Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les produits chinois importés aux Etats-Unis et à 10% pour les biens américains importés en Chine. Cette trêve commerciale doit durer jusqu’au 10 novembre. Aurélia END © Agence France-Presse -
PATRIMOINE
Ventes aux enchères : un monde qui bouge
Immobilier et placements financiers ne sont pas les seules pierres d’un patrimoine. Meubles, œuvres d’art, voitures, chevaux, joaillerie et horlogerie, vins et spiritueux sont des actifs alternatifs. Et les particuliers ont de plus en plus d’interlocuteurs s’ils souhaitent les acheter aux enchères