
Imerys recule en Bourse après ses trimestriels

Le producteur de minéraux industriels Imerys a confirmé mercredi ses objectifs de rentabilité pour 2022 après avoir enregistré une croissance organique de 13,3% au troisième trimestre et de 14% sur les neuf premiers mois de l’année.
«Dans une conjoncture macroéconomique dégradée, particulièrement en Europe, notre discipline tarifaire alliée à une gestion rigoureuse des coûts devraient continuer à contrebalancer au quatrième trimestre la hausse de nos coûts de production et la décélération des volumes», a souligné Imery dans un communiqué.
«Dans ce contexte, Imerys confirme sa prévision d’Ebitda (excédent brut d’exploitation) courant pour l’année 2022», en soulignant que retraité en normes «IFRS 5», il s'établirait entre 690 millions et 710 millions d’euros.
Au troisième trimestre, l’Ebitda courant du groupe a progressé de 15%, à 193 millions d’euros, tandis que son chiffre d’affaires a augmenté de 20,8% à 1,11 milliard d’euros en données publiées.
Sur les neuf premiers mois de l’exercice 2022, Imerys a enregistré une hausse de 10,2% de son Ebitda courant, à 568 millions d’euros. Le résultat courant net des activités poursuivies s’est établi à 221 millions d’euros sur les neuf premiers mois, augmentant de 15,7% par rapport à 2021. Sur neuf mois, le chiffre d’affaires est ressorti à 3,25 milliards d’euros, en progression de 19%.
Chute de 5%
«Alors que la tendance à la baisse de la demande devrait se prolonger, nous sommes en bonne voie pour atteindre notre prévision d’Ebitda courant 2022 grâce à la poursuite de la discipline sur les prix et de la gestion rigoureuse des coûts», a commenté Alessandro Dazza, le directeur général du groupe.
«La cession envisagée de nos actifs servant les marchés du papier et l’annonce récente d’un important projet d’exploitation de lithium représentent deux étapes clés dans la stratégie de développement du groupe sur les minéraux de spécialité à forte croissance», a ajouté le dirigeant.
Imerys présentera son plan de développement pour la période 2023-2025 lors d’une journée dédiée aux investisseurs le 7 novembre prochain.
A la Bourse de Paris, l’action plongeait de plus de 5% mercredi en réaction à cette publication.
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Etats-Unis : Donald Trump annonce l'arrestation de l'assassin présumé de Charlie Kirk
Orem - Un homme soupçonné d’avoir assassiné l’influenceur conservateur Charlie Kirk a été arrêté, a assuré vendredi Donald Trump, deux jours après un meurtre qui a choqué des Etats-Unis profondément polarisés. «Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l’avons en détention», a déclaré le président américain lors d’une interview avec la chaîne de télévision Fox News. Donald Trump a ajouté que «quelqu’un de très proche (du tueur) l’a(vait) dénoncé», expliquant que le père du suspect lui-même ainsi qu’un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation. «Je peux me tromper mais je vous dis ce que j’ai entendu», a-t-il aussi souligné. Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné d’une balle mercredi lors d’un débat public en plein air dans une université située à Orem dans l’Utah (ouest). Son corps a été transporté jeudi dans l’avion du vice-président JD Vance vers Phoenix, dans l’Arizona, le siège de Turning point USA. Cette association qu’il avait cofondée en 2012 à l'âge de 18 ans, est devenu en une décennie le plus important groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants avait abandonné ses études très tôt pour se consacrer au militantisme. Fermement ancré à droite et très présent sur les réseaux sociaux, il était devenu un porte-drapeau de la jeunesse trumpiste. «Extrémistes» La police fédérale américaine (FBI), qui a publié plusieurs photos et vidéos du suspect, a évoqué un acte «ciblé» contre l’influenceur et podcasteur trentenaire, désormais qualifié de «martyr» par la droite américaine. Ces photos et vidéos montrent un jeune homme svelte, habillé d’un tee-shirt sombre à manches longues avec un drapeau américain sur le torse, jean et lunettes de soleil, casquette bleue sur le crâne et chaussures de sport aux pieds. Sur une vidéo mise en ligne par le FBI, on voit une personne identifiée comme le suspect courant sur un toit après le tir et sautant avec adresse jusqu’au sol. On le voit ensuite traverser une rue très fréquentée et disparaître dans une zone boisée, où les enquêteurs ont ensuite trouvé un fusil de chasse 30-06 Mauser. Les autorités avaient annoncé une récompense allant jusqu'à 100.000 dollars pour toute information utile et en avaient appelé au public pour retrouver l’auteur du crime. Jeudi soir, plus de 7.000 signalements avaient été reçus par la police. Donald Trump avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la «gauche radicale» avant d’appeler jeudi à la retenue. Mais vendredi devant la caméra de Fow News, le président américain, lui-même visé par deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale, a lancé une attaque en règle contre les «extrémistes» de gauche et ses cibles de prédilection, dont l’ancien président Joe Biden et le milliardaire George Soros. Les Etats-Unis, un pays où il y a plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, ont connu une recrudescence de la violence politique ces dernières années. Cette année déjà, Melissa Hortman, élue démocrate au Parlement du Minnesota, et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé. Sur le campus d’Orem, des centaines de personnes portant des casquettes rouges MAGA («Make America great Again», le slogan de Donald Trump) et tenant des drapeaux américains s'étaient rassemblées jeudi soir et avaient prié en mémoire de Charlie Kirk, comme ailleurs aux Etats-Unis. «Cela semble toujours insensé que cela soit arrivé», a affirmé à l’AFP Jonathan Silva, 35 ans. «C’est totalement surréaliste». Romain FONSEGRIVES, avec Aurélia END à Washington © Agence France-Presse