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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Nucléaire iranien : un nouveau cadre de coopération convenu entre l'Iran et l'AIEA
Le Caire - L’Iran a annoncé mardi avoir convenu d’un nouveau cadre de coopération avec l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après avoir suspendu sa collaboration avec le gendarme onusien du nucléaire dans le sillage de la guerre contre Israël en juin. Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a salué «une étape importante dans la bonne direction». Il a indiqué sur X s'être entendu lors d’une réunion au Caire avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi «sur des modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran» des activités nucléaires. La rencontre au Caire, à laquelle a participé le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, était la première entre MM. Araghchi et Grossi depuis la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque israélienne sur l’Iran en juin. Le dossier du nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l’Iran avec les Occidentaux. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique. L’Iran dément vigoureusement avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils. Après la rencontre au Caire, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a annoncé que «l’Iran et l’AIEA étaient parvenus à une entente sur la manière d’agir dans ce nouveau contexte, après les attaques illégitimes menées par les Etats-Unis et le régime sioniste contre les installations nucléaires pacifiques de notre pays», sans autre précision. «Nouvelle relation» Plus tard, MM. Araghchi et Grossi ont signé un accord intitulé «Modalités techniques pour la mise en œuvre des inspections». M. Abdelatty a dit espérer que l’accord «marquera le véritable point de départ d’une nouvelle relation entre les deux parties, caractérisée par une plus grande transparence». Il a aussi espéré qu’il «favorise une entente» d’abord avec les pays européens ayant menacé de rétablir les sanctions contre l’Iran, puis «conduise à un retour à la table des négociations entre l’Iran et les Etats-Unis». MM. Araghchi et Grossi ont ensuite rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a salué «une étape positive vers la désescalade». Téhéran avait suspendu sa coopération avec l’AIEA après la guerre déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël sur le sol iranien. L’Iran avait reproché à l’AIEA de ne pas avoir condamné les bombardements israéliens, puis américains, qui ont visé ses installations nucléaires durant le conflit. Téhéran estime également que l’AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement de l’attaque israélienne surprise, car elle a été lancée au lendemain du vote d’une résolution critique sur le programme nucléaire iranien au siège de l’agence à Vienne. Depuis juillet, une loi votée au Parlement iranien bannit en principe toute coopération avec l’AIEA. Menaces de sanctions Des inspecteurs de l’agence ont néanmoins fait un bref retour en Iran fin août pour remplacer le combustible du site de Bouchehr, la principale centrale nucléaire de production d'électricité du pays. Mais ils n’avaient pu accéder aux sites bombardés en juin et dont l'étendue exacte des dégâts n’est pas connue. La rencontre entre MM. Araghchi et Grossi est intervenue au moment où la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne (groupe E3) menacent de rétablir fin septembre des sanctions contre l’Iran, suspendues depuis 2015 par un accord international sur le nucléaire conclu alors avec Téhéran. Une clause de cet accord, enclenchée fin août, permet le rétablissement de ces sanctions si une partie estime que l’Iran ne respecte pas ses engagements. L’accord de 2015, signé par l’E3, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et l’Iran prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée progressive des sanctions. En 2018, sous le premier mandat du président Donald Trump, les Etats-Unis avaient décidé de s’en retirer et avaient rétabli leurs propres sanctions. Téhéran s'était ensuite affranchie de certains engagements, en accélérant l’enrichissement d’uranium. L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau élevé de 60%, selon l’AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d’une bombe atomique. © Agence France-Presse -
La bourse de New York termine sur des records dans l'attente des taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a terminé à de nouveaux sommets mardi, abordant avec optimisme la publication de plusieurs indicateurs d’inflation aux Etats-Unis susceptibles de donner de nouveaux indices sur la trajectoire monétaire privilégiée par la Réserve fédérale (Fed). Le Dow Jones a avancé de 0,43%, à 45.711,34 points, l’indice Nasdaq a pris 0,37% à 21.879,49 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,27% à 6,512,61 points. «Le groupe des mégacapitalisations a joué un rôle moteur en contribuant à soutenir les principaux indices», souligne auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com. Nvidia a ainsi gagné 1,46%, Alphabet (Google) 2,39% et Amazon a avancé de 1,02%. Globalement, les investisseurs sont «dans l’expectative des données sur l’inflation, avec l’indice des prix à la production (PPI) qui sera publié mercredi, puis jeudi avec l’indice des prix à la consommation (CPI)», relève Patrick O’Hare. «Les acteurs du marché s’attendent non seulement à ce que la Fed abaisse ses taux en septembre, mais aussi en octobre et en décembre», note l’analyste. Selon l’analyste, les données sur l’inflation donneront par conséquent «une base pour réévaluer la probabilité de ces baisses de taux». La banque centrale des Etats-Unis est investie d’un double mandat pour le pays, consistant à la fois à surveiller le marché de l’emploi et à maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Toutefois, prévient M. O’Hare, «il semble que les marchés financiers se concentrent davantage sur l’affaiblissement du marché du travail que sur les données d’inflation pour le moment». Mardi, ils ont gardé un oeil sur la forte révision à la baisse des chiffres de l’emploi américain entre avril 2024 et mars 2025, sans pour autant y réagir négativement. Selon le Bureau des statistiques du travail (BLS), les entreprises américaines ont au final créé 911.000 emplois de moins sur l’ensemble de l’année fiscale 2024-2025, soit quasiment deux fois moins que ce qui avait été rapporté initialement. «Pour ce marché, les mauvaises nouvelles économiques sont synonymes de bonnes nouvelles en matière de baisse des taux», résume Patrick O’Hare. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se tendait par rapport à la clôture lundi, à 4,08% contre 4,04%. Côté entreprises, Apple (-1,48% à 234,35 dollars) a souffert de la présentation de sa nouvelle gamme d’iPhone 17. L’entreprise a présenté un modèle «Air» ultrafin, a promis des progrès sur l’autonomie et les objectifs photographiques, mais n’a pas annoncé d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA). La firme de Cupertino (Californie) a aussi annoncé que les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme. La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance («cloud computing») CoreWeave a bondi de 7,13% à 100,22 dollars après avoir annoncé le lancement d’un fonds de capital-risque dédié aux investissements dans l’IA. Le spécialiste néerlandais des infrastructures et services IA Nebius (+49,42% à 95,72 dollars) s’est envolé à l’annonce d’un partenariat avec Microsoft. Nebius dédira une partie des ressources de son nouveau data center au géant américain de l’informatique. Nasdaq © Agence France-Presse -
En Alsace, opération nettoyage des "polluants éternels" dans l'eau du robinet
Bartenheim - Au pied d’un château d’eau du sud de l’Alsace, aux portes de la Suisse, deux grandes citernes bleues tournent à plein régime pour nettoyer l’eau du robinet des «polluants éternels» qu’on y a retrouvés en quantité excessive. Installées par Veolia, les citernes de cette «unité mobile de traitement» sont remplies de charbon actif, une matière qui absorbe les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), dits «polluants éternels» car extrêmement difficiles à éliminer une fois dans l’eau ou les sols. Lorsqu’il sera gorgé de ces particules, au bout de quelques mois, le charbon actif devra être incinéré et remplacé. Utilisés dans de nombreux objets (textiles, emballages alimentaires, ustensiles de cuisine, cosmétiques...) pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, les PFAS peuvent avoir des effets délétères sur la santé: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus... Dans l’agglomération de Saint-Louis, frontalière de Bâle, leur concentration dans l’eau du robinet a dépassé la limite légale de 0,1 microgramme par litre dans 11 communes, où vivent quelque 60.000 personnes. Cette pollution vient majoritairement des mousses anti-incendie utilisées jusqu’en 2016 par les pompiers de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, tout proche. «Les résidus de mousses s’infiltraient dans le sol et, vraisemblablement, ont contaminé la nappe souterraine», explique Emmanuel Piernot, directeur général des services techniques à Saint-Louis Agglomération. Levée des restrictions En mai, la consommation d’eau du robinet a été interdite à quelque 3.000 personnes «sensibles": immunodéprimées, femmes enceintes et allaitantes, bébés de moins de deux ans, ont droit à une aide de 80 euros pour leurs achats d’eau en bouteille jusqu'à la fin de l’année. Mais elle ne l’a pas été pour les autres habitants. D’ailleurs, aux points d’eau potable situés sur la place principale de la commune voisine de Bartenheim, aucun message n’informait les potentiels consommateurs de la pollution détectée. Mardi, la préfecture a annoncé la levée des restrictions dans les quatre communes dont l’eau a été traitée, la concentration en PFAS y étant repassée sous le seuil légal. «C’est positif, au sens où le calendrier qui avait été annoncé à la suite de l’arrêté préfectoral est respecté», a déclaré à l’AFP le préfet du Haut-Rhin, Emmanuel Aubry. Les restrictions perdurent cependant dans sept communes pour lesquelles les unités de traitement n’ont pas encore été installées. Elles devraient l'être avant la fin de l’année selon le préfet. «Bruit de fond» Daniel Bettinger habite Blotzheim, commune dont l’eau du robinet a présenté des concentrations en PFAS trois fois supérieures à la limite légale. Cet ancien routier de 69 ans confie à l’AFP qu’il utilise une carafe filtrante, sans savoir si c’est utile contre les PFAS (ça ne l’est pas, indiquent les autorités). Il préfère aussi acheter des bouteilles en plastique quand sa petite-fille est à la maison, malgré leur coût. «On alterne avec les packs d’eau, mais quand on sait ce qu’il y a dans les bouteilles en plastique, est-ce que c’est mieux?», demande-t-il. L’agglomération est la troisième collectivité en France à utiliser ces unités mobiles de Veolia, indique l’entreprise, après Corbas, au sud de Lyon, et Lunel-Viel (Hérault). «On constate de manière globale une généralisation de la contamination aux PFAS. (...) Et donc on a malheureusement dorénavant un bruit de fond de PFAS dans tous les milieux naturels et dans nos territoires», déplore Emmanuel Piernot. Les unités mobiles ne sont qu’une étape: une fois installées les neuf citernes filtrantes dont elle a besoin pour rendre l’eau à nouveau potable partout sur le territoire, l’intercommunalité envisage de construire des usines de traitement plus pérennes. L’ensemble des dépenses liées aux PFAS est chiffré par la collectivité à 20 millions d’euros. «Pour une agglomération de 84.000 habitants, c’est impossible à prendre en charge avec nos recettes actuelles», constate Emmanuel Piernot. L’Etat, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la région Grand Est se sont engagés à en prendre une partie en charge, tout comme l’aéroport. Mais le directeur reconnaît que les usagers vont forcément payer plus cher leur eau à partir de 2027, sans pouvoir dire de combien les tarifs augmenteront. Adrien VICENTE © Agence France-Presse