
Weinberg Capital Partners élargit sa palette dans l’immobilier
Le fonds de Serge Weinberg double ses moyens d’intervention dans la gestion immobilière. Weinberg Capital Partners a annoncé hier le rachat des activités en France de Captiva Capital Management, un spécialiste de l’immobilier issu de Natixis Capital Partners. Déjà présente dans le secteur à travers deux fonds, Weinberg Real Estate Partners, bouclés en 2008 et en 2014 pour des montants respectifs d’environ 100 et 200 millions d’euros, la société récupère 300 millions d’euros, gérés cette fois sous mandat.
«Nous avons constaté en 2014 que nos investisseurs souhaitaient saisir des opportunités qui dépassaient les critères d’intervention de nos fonds discrétionnaires. Il était naturel d’élargir nos activités aux mandats ad hoc», explique Laurent Halimi, directeur général délégué de Weinberg Capital Partners en charge de l’immobilier.
Les deux équipes se connaissaient et la transaction s’est faite de gré à gré. Captiva Capital Management se trouvait dans une logique d’arrêt de ses activités: la filiale allemande, qui gérait 700 millions d’euros, avait été reprise en octobre par Alvarez & Marsal. En termes d’effectifs, seul Emeric Lacourte, qui dirigeait Captiva Capital Management, rejoint Weinberg Capital. Il est chargé de constituer une nouvelle équipe pour la filiale, qui est rebaptisée W Asset Management.
Entre cette dernière et les fonds existants, le processus d’intervention a été bien balisé. «Nos fonds discrétionnaires Weinberg Real Estate Partners sont prioritaires sur les opérations. Si des deals ont de l’intérêt, mais ne sont pas retenus, nous pourrons les proposer à un ou plusieurs investisseurs dans le cadre de mandat ad hoc», indique Laurent Halimi.
Le premier fonds Weinberg REP, investi jusqu’en 2012 dans cinq opérations, a déjà réalisé deux sorties. Le fonds 2, lui, a signé son premier investissement en avril dernier. A horizon de quelques années, la société estime qu’elle pourrait gérer entre un et 2 milliards d’euros d’actifs immobiliers tout en restant sélective, avec une équipe composée de 10 à 15 professionnels contre 8 aujourd’hui.
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