
Twitter porte plainte contre Elon Musk

Twitter a déposé mardi dans un tribunal du Delaware une plainte contre Elon Musk pour violation du contrat de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars, demandant au tribunal de l’Etat américain de contraindre le milliardaire à finaliser l’opération au prix de 54,20 dollars par action.
Dans sa plainte, Twitter reproche à l’homme d’affaires d’avoir orchestré une mise en scène publique et se croire au-dessus des lois contractuelles, après avoir «proposé et ensuite signé» un accord à l’amiable de rachat.
Elon Musk se croit «libre de changer d’avis, saccager la compagnie, perturber ses opérations, détruire la valeur des actionnaires, et partir», est-il écrit dans le document déposé mardi par Twitter auprès du tribunal.
Baisse du titre
Le patron de Tesla a annoncé vendredi mettre fin à l’accord de rachat de 44 milliards de dollars avec Twitter, accusant le groupe d’avoir manqué à ses obligations contractuelles en fournissant notamment des données erronées ou incomplètes sur le nombre de faux comptes. Twitter a rejeté ces accusations.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès d’Elon Musk.
Twitter accuse le milliardaire d’une «longue liste» de violations de leur accord, avec pour conséquence d’avoir «jeté un voile sur Twitter et ses activités». Le réseau social reproche ainsi à Elon Musk d’avoir contribué à faire baisser l’action Twitter en dénigrant l’entreprise. « Depuis qu’il a signé l’accord de fusion, Musk a dénigré de façon répétée Twitter et l’accord, ce qui a créé un risque commercial pour Twitter et une pression à la baisse pour ses actions ». Ils citent en exemple plusieurs tweets qu’il a postés.
L’action du réseau social a dégringolé mardi à 34,06 dollars, contre plus de 50 dollars lorsque l’offre de rachat d’Elon Musk a été acceptée fin avril par le conseil d’administration de Twitter.
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La période d’acceptation de l’offre s’ouvre lundi 8 septembre pour un mois. Les synergies de coûts ont été revues à la hausse, à 900 millions d’euros, mais reportées d’un an.
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