Le promoteur Quartus réfléchit à se doter d’une société de gestion

Le groupe d’immobilier soutenu par Naxicap pourrait s’appuyer sur un véhicule de levée de fonds pour financer son plan à 2020.
Olivier Pinaud

Constitué par build-up depuis 2014 avec l’appui de Naxicap Partners, le promoteur immobilier Quartus passe à la phase d’intégration. Les cinq activités de la société (montage d’opérations, immobilier résidentiel, immobilier tertiaire et logistique, résidences clubs seniors et hôtellerie parisienne) sont désormais toutes regroupées derrière la seule bannière Quartus. En plus de faciliter le pilotage d’un ensemble qui réalise 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, «cette intégration vise à répondre à l’évolution du marché de l’immobilier sous l’effet de nouveaux usages, aussi bien dans le résidentiel que dans le tertiaire», explique Franck Dondainas, le président et premier actionnaire de Quartus avec 60% du capital. Naxicap détient les 40% restants.

Une plate-forme logistique pour Amazon

Cette intégration doit permettre à Quartus de doubler de taille d’ici à 2020. Pour financer ce développement, Franck Dondainas estime ne pas avoir besoin de nouveaux partenaires financiers, la dette permettant de faire jouer l’effet de levier. En revanche, le dirigeant réfléchit à la création d’une société de gestion afin de collecter des fonds propres, «à hauteur de 50 à 100 millions d’euros par an». «La structure pourrait être créée en interne ou par croissance externe», ajoute le dirigeant.

Pour 2020, Franck Dondainas a fixé un objectif de chiffre d’affaires de 700 millions d’euros. Le groupe, qui se concentre sur le marché français, devrait être en mesure de livrer 2.500 à 3.500 logements par an et 250.000 m² de plates-formes logistiques. Il mène actuellement la construction pour Amazon d’une plate-forme logistique de 107.000 m² près d’Amiens, le plus important centre de distribution jamais réalisé pour le distributeur en ligne en France. Quartus vise également un portefeuille de 500 chambres d’hôtels à Paris contre une centaine actuellement. De nouvelles acquisitions ne sont pas exclues.

La montée en taille doit s’accompagner d’une amélioration de la rentabilité, alors que les 15 millions d’euros d’Ebitda actuels, même s’ils découlent des investissements liés à l’intégration des différentes filiales, sont jugés trop justes par Franck Dondainas : «A l’horizon 2020, nous ne pouvons pas imaginer faire moins de 45 ou 50 millions d’euros d’Ebitda.»

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