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Tensions Venezuela–États-Unis : l'armée mobilise les civils face à la menace américaine
Caracas - L’armée vénézuélienne a organisé samedi une journée de formation à destination des populations civiles en vue d’une éventuelle «agression américaine», alors que Donald Trump menace Caracas de conséquences «incalculables» s’il refuse d’accepter le retour de migrants clandestins aux Etats-Unis. Washington a déployé depuis près d’un mois des bateaux de guerre dans les Caraïbes, présentant le déploiement comme une opération anti-drogue, et a détruit au moins trois bateaux de nacro-trafiquants présumés dans des eaux proches du Venezuela. Caracas dénonce pour sa part un «plan impérialiste» visant renverser le pouvoir et s’emparer de ses ressources naturelles. «Je n’exagère pas si je dis que des millions de paysans et de paysannes sont prêts à prendre les armes et à défendre la République bolivarienne du Venezuela si elle était agressée par l’empire nord-américain», a lancé en soirée le président Nicolas Maduro lors d’une cérémonie télévisée avec des paysans dans l’Etat d’Aragua (centre-nord). «Che Guevara disait, il s’ouvrira 1, 2, 3 Vietnam. Si le Venezuela est agressé, il s’ouvrira 1, 2, 3 Boyaca, Ayacucho, Junin et Carabobo (noms de batailles de l’indépendance NDLR). Et nous maintiendrons cette grande patrie, rebelle, en résistance prolongée et libre, toujours libre», a-t-il poursuivi. Maduro, qui cherche à mobiliser les populations civiles depuis le début de la crise avec Washington, avait annoncé jeudi le déploiement des «casernes, la Force armée bolivarienne» pour «enseigner à tous (...) ce qu’est la manipulation d’armes». L’armée a envoyé samedi des formateurs dans plusieurs villes, notamment à Petaré, immense quartier populaire de Caracas, où des habitants ont appris les rudiments du maniement d’armes et la «méthode tactique de résistance révolutionnaire» (MTRR). Luzbi Monterola, 38 ans, fonctionnaire, habitante de Argelia Laya, une commune de Petaré, fait partie des volontaires: «Je viens apprendre ce que je dois savoir pour pouvoir défendre ce qui m’importe vraiment: ma patrie». Une grande partie des manifestations contre la réélection de Nicolas Maduro en juillet 2024, entachée de fraude selon l’opposition, étaient parties de ce quartier, jadis considéré comme le plus grand bidonville d’Amérique latine. Le 13 septembre, des milliers de Vénézuéliens avaient répondu à l’invitation à se rendre dans les casernes. Samedi, la mobilisation populaire semblait moins importante, avec peu de lieux de formation. Vingt-cinq blindés ont par ailleurs défilé dans Caracas. - «pétrole, or et diamants» - A Petaré, des militaires ont expliqué lors de petits ateliers rassemblant une trentaine de volontaires les bases de la méthode. John Noriega, 16 ans, porte-parole de la jeunesse de son quartier, est venu avec ses parents. «Tout ca c’est à cause du pétrole, de l’or, des diamants, de nos ressources. Ils (Américains) veulent tout, et comme nous ne voulons pas le leur donner, alors ils veulent le prendre par la force. Mais nous allons nous battre pour ce qui nous appartient», assure-t-il. D’autres formations ont eu lieu à travers le pays. Aux Etats-Unis, le président Donald Trump s’est à nouveau montré menaçant: «Nous voulons que le Venezuela accepte immédiatement tous les prisonniers et internés d’hôpitaux psychiatriques (...) que les dirigeants vénézuéliens ont poussé de force vers les Etats-Unis», a-t-il écrit samedi sur son réseau Truth Social. «Faites-les dégager de notre pays immédiatement, sinon le prix que vous paierez sera incalculable», a-t-il ajouté. Chaîne YouTube disparue Le rapatriement de migrants vers le Venezuela est toutefois un des rares secteurs où les canaux de discussions entre les deux pays restent ouverts, a souligné une source diplomatique à l’AFP. Vendredi, un avion américain a ramené 185 migrants à Caracas. Cela porte à plus de 13.000 le nombre de Vénézuéliens rapatriés depuis l’accession de M. Trump au pouvoir en début d’année. Washington accuse M. Maduro d'être à la tête d’une organisation de trafic de drogue. Caracas dément ces accusations et en réponse au déploiement de bateaux de guerre américain a lancé des exercices militaires sur l'île caribéenne de La Orchila, à 65 kilomètres du continent. Par ailleurs, la chaîne YouTube de M. Maduro, l’un des canaux de diffusion de ses interventions, a disparu de la plateforme. Le gouvernement n’a fait aucun commentaire mais, selon la chaîne officielle Telesur, sa chaîne YouTube a été «fermée» vendredi après-midi «Sans aucune justification». Barbara AGELVIS et Patrick FORT © Agence France-Presse -
Russie : face à l'Eurovision, l’Intervision revient et mise sur les valeurs traditionnelles
Moscou - La Russie a réuni samedi soir une vingtaine de pays en relançant son concours musical Intervision, avec la promotion des «valeurs traditionnelles» et des technologies ultramodernes, pour rivaliser avec l’Eurovision aux valeurs jugées «décadentes». Né à l'époque soviétique et réinstauré cette année sur ordre de Vladimir Poutine, le concours a été remporté par le Vietnam, dont le représentant Duc Phuc s’est produit sur la scène de la Live Arena, près de Moscou, avec une chanson inspirée par un poème sur le bambou vietnamien. Le chanteur, gagnant il y a dix ans du concours The Voice au Vietnam, n’a pas caché ses émotions en remerciant tous les spectateurs «pour chaque seconde consacrée» à l’Intervision, qui a duré environ quatre heures. Le Russe Shaman, figure emblématique des concerts patriotiques, a présenté, lui, une chanson lyrique, avant d’annoncer qu’il demandait au jury de ne pas prendre en compte sa participation. «L’hospitalité est une partie inaliénable de l'âme russe, et je comprends que, selon la loi d’hospitalité, je n’ai pas le droit d'être parmi les prétendants à la victoire», a-t-il lancé devant les spectateurs. «Valeurs traditionnelles» Vladimir Poutine a salué l’"idée principale» de l’Intervision qui consiste selon lui "à respecter les valeurs traditionnelles et les cultures multiples». La plupart des participants sont ainsi montés sur scène en costume national ou tenues sobres, en chantant dans leur langue maternelle. Au début du show, chaque pays a également été présenté par une silhouette géante dansante en costume traditionnel, créée avec des technologies de réalité augmentée. Au total, 23 pays étaient censés participer mais Vassy (Vasiliki Karagiorgos), chanteuse australienne de musique électronique et pop qui devait représenter les Etats-Unis, a dû se retirer au dernier moment, selon les organisateurs. ‘Pressions politiques’ Dans un communiqué, ils ont évoqué «des pressions politiques sans précédent du gouvernement australien» exercées sur la chanteuse. Le chanteur de rock américain Joe Lynn Turner, ancien membre du groupe Deep Purple, a toutefois fait partie du jury international, qui a désigné le gagnant. L’Intervision a vu se succéder sur scène la Cubaine Zulema Iglesias Salazar, avec une rumba joyeuse, la qatarie Dana Al Meer, voix de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football-2022, le duo malgache Denise et D-Lain ou encore le Serbe Slobodan Trkulja, avec une chanson «Trois roses» consacrée à ses trois filles. La prochaine édition de l’Intervision sera accueillie en 2026 par l’Arabie saoudite, ont affirmé les organisateurs. Aucun pays de l’Union européenne n’a envoyé de participant à l’Intervision, présenté par les autorités russes comme une alternative à l’Eurovision promouvant des valeurs occidentales «décadentes», au moment où la Russie est visée par de lourdes sanctions occidentales en raison de son offensive en Ukraine lancée en 2022. Audience record ? Le nombre de vues du show, retransmis en direct ou en différé dans chaque pays participant, pourrait atteindre un milliard, selon les organisateurs. Les pays participants, parmi lesquels notamment des partenaires des Brics (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud, Egypte, Emirats arabes unis...), représentent au total plus de 4 milliards d’habitants, selon les chiffres officiels. «Si au moins un sur trois ou un sur quatre regarde le concours, ce sera une audience sans précédent», a assuré Konstantin Ernst, directeur général de la chaîne de télévision publique russe Pervy Kanal, principal organisateur de l’Intervision, en présentant le concours à la presse. L’audience de la 69e édition de l’Eurovision, qui s’est déroulée en mai à Bâle, en Suisse, a atteint cette année 166 millions, un record selon l’Union européenne de radio-télévision. Conçu comme un festival de la chanson des pays alliés de l’URSS, le premier Intervision avait été organisé en 1965 en Tchécoslovaquie. Après le Printemps de Prague en 1968, il avait été suspendu avant d'être relancé en 1977 en Pologne, puis de cesser d’exister avec la chute de l’URSS au début des années 1990. © Agence France-Presse -
Budget 2026 : Yaël Braun-Pivet souhaite une contribution accrue des grandes fortunes, sans taxe Zucman
Paris - La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a estimé samedi qu’il faudrait mettre à contribution «les grandes fortunes» pour que la France se dote d’un budget pour 2026, se disant toutefois opposée "à la taxe Zucman telle qu’elle est présentée aujourd’hui». «Ce budget doit être un budget de l’effort de tous. Pour l'être, il faut aussi que les grandes fortunes soient mises à contribution», a jugé la titulaire du perchoir dans un entretien au Parisien. La députée Renaissance des Yvelines s’est dite toutefois «défavorable à la taxe Zucman telle qu’elle est présentée aujourd’hui». Cette taxe, proposée par l'économiste Gabriel Zucman, consisterait à taxer à hauteur de 2% par an les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, ce qui concerne 1.800 foyers fiscaux. Si elle est critiquée, notamment au centre, à droite et dans le monde patronal, où l’on brandit la menace d’un effet délétère pour l’outil professionnel, elle est fortement soutenue par la gauche, qui y voit un levier pour davantage de justice fiscale. «Il faut regarder quelle taxation donnerait un rendement intéressant et permettrait à chacun dans notre pays de se dire que l’effort est partagé», a plaidé de son côté Mme Braun-Pivet. La présidente de la chambre basse, qui figurait parmi les personnalités citées pour Matignon avant la nomination de Sébastien Lecornu, estime que le Premier ministre peut décrocher un accord politique pour faire passer le budget 2026. «J’observe qu’il est d’abord entré dans une phase de consultation politique avant de proposer son gouvernement. Il faut partir du fond, pas des postures politiques. C’est la clé», a-t-elle déclaré, estimant que la France «ne peut pas se payer le luxe» comme l’an passé d’attendre le mois de février pour avoir son budget. © Agence France-Presse