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Turquie : avant une audience cruciale pour le CHP, des dizaines de milliers de personnes défilent à Ankara
Ankara - Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Ankara, à la veille d’une audience cruciale devant la justice pour le CHP, le principal parti d’opposition au président turc Recep Tayyip Erdogan, dont la direction pourrait être chamboulée en raison d’une accusation de fraudes. L’audience est prévue pour débuter à 10h00 heure locale (07h00 GMT), devant le 42e tribunal civil de première instance de la capitale turque. Selon certains observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de saper le plus ancien parti politique de Turquie, qui a remporté une énorme victoire contre l’AKP (Parti de la justice et du développement, conservateur) du président Erdogan aux élections locales de 2024 et gagne en popularité dans les sondages. Le CHP (Parti républicain du peuple, social démocrate) rejette les accusations et estime que le gouvernement tente de l’affaiblir en tant que force d’opposition. Sa popularité a augmenté depuis qu’il a organisé les plus grandes manifestations de rue de Turquie en une décennie, déclenchées par l’emprisonnement en mars de son candidat à la présidence de la République, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu. «Fraude électorale» L’audience doit statuer sur la possible annulation des résultats du congrès du CHP en novembre 2023. Pendant ce congrès, les délégués avaient évincé le président de longue date du parti, Kemal Kilicdaroglu, tombé en disgrâce, et élu Özgür Özel. L’acte d’accusation désigne M. Kilicdaroglu comme étant la partie lésée et réclame des peines de prison pouvant aller jusqu'à trois ans pour M. Imamoglu et 10 autres maires et responsables du CHP, accusés de «fraude électorale». Si la justice le décidait, M. Özel pourrait donc se voir démettre de ses fonctions à la tête de cette formation. Le 2 septembre, un tribunal a destitué la direction de la branche d’Istanbul du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours de son congrès provincial et nommé un administrateur pour prendre le relais. Cette décision, qui a été largement perçue comme pouvant faire jurisprudence, a déclenché de vives protestations et entraîné une chute de 5,5% de la Bourse, faisant craindre que le résultat de lundi ne nuise également à la fragile économie de la Turquie. Si le tribunal d’Ankara déclarait les résultats du congrès du CHP nuls et non avenus, cela pourrait annoncer le retour de son ancien leader Kemal Kilicdaroglu, qui a accumulé une série de défaites électorales ayant plongé le parti dans une crise. Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre. Si le tribunal destituait M. Özel et rétablissait M. Kilicdaroglu, les membres du parti pourraient donc tout simplement réélire Özgür Özel six jours plus tard. «Ce procès est politique» À la veille de l’audience, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en soutien au CHP dans le centre de la capitale turque. «Ecoute cette place Erdogan», a lancé M. Özel dimanche soir devant les manifestants qui scandaient «Erdogan, démission !». «Aujourd’hui, nous sommes confrontés aux graves conséquences de l’abandon du train de la démocratie par le gouvernement démocratiquement élu en Turquie, qui a choisi de gouverner le pays par l’oppression plutôt que par les urnes. Quiconque représente une menace démocratique pour lui est désormais sa cible», a affirmé M. Özel. «Ce procès est politique, les allégations sont calomnieuses. C’est un coup d'État et nous résisterons», a-t-il martelé. «Il ne s’agit pas du CHP mais de l’existence ou de l’absence de démocratie en Turquie», a déclaré pour sa part Ekrem Imamoglu aux journalistes vendredi, après avoir comparu devant un tribunal pour des accusations sans lien avec cette affaire. Lorsque Özgür Özel a pris sa direction en novembre 2023, le CHP était en crise mais, en mars 2024, il a conduit le parti à une éclatante victoire aux élections locales. Depuis l’arrestation du maire d’Istanbul en mars dernier, M. Özel a su galvaniser les foules, s’attirant les foudres du pouvoir en organisant chaque semaine des rassemblements, jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan. Burcin GERCEK © Agence France-Presse -
La Roumanie convoque l'ambassadeur russe pour protester contre l'intrusion d'un drone
Bucarest - La Roumanie a convoqué dimanche l’ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol «inacceptable» d’un drone russe la veille dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion spectaculaire d’aéronefs similaires dans le ciel polonais. Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de «sa vive protestation» face à «cet acte inacceptable et irresponsable», a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a «instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires» en vue d'éviter qu’une telle «violation de la souveraineté de la Roumanie» ne se reproduise. Dans la nuit de mardi à mercredi, 19 aéronefs sans pilote russes ont fait une incursion dans le ciel polonais, la première du genre depuis le début de l’invasion par la Russie du territoire ukrainien en février 2022. Depuis, la Pologne est en état d’alerte, tout comme les Etats de l’Alliance atlantique entretenant une présence militaire sur son sol. «De tels incidents récurrents contribuent à l’escalade et à l’amplification des menaces sur la sécurité régionale», a dit le ministère à l’ambassadeur. Le même communiqué souligne que la Roumanie, membre de l’Otan et de l’Union européenne, «reste en contact permanent avec ses alliés». Le ministère roumain de la Défense avait auparavant qualifié l’incident de «nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales dans la région de la mer Noire». La Roumanie avait signalé samedi soir qu’un drone «Geran» avait pénétré dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre des infrastructures de l’Ukraine voisine. Aide d’avions allemands Samedi soir, deux avions de combat roumains F-16 ont «détecté un drone dans l’espace aérien national» qui a survolé pendant environ 50 minutes l’est de la Roumanie, à partir du village de Chilia Veche, avant repartir près de la ville de Pardina en direction de l’Ukraine, selon le ministère de la Défense. «Les pilotes ont reçu l’autorisation d’abattre la cible mais, au moment où ils ont eu un contact direct, ils ont évalué les risques collatéraux et ont décidé de ne pas ouvrir le feu». Ils en avaient pourtant la possibilité depuis une loi votée en février par la chambre haute du Parlement roumain qui permet d’abattre les drones violant les frontières roumaines. Les F16 ont reçu l’aide de «deux avions Eurofighter Typhoon» allemands qui ont alors effectué une mission de surveillance, a ajouté le ministère. Selon le communiqué, le drone n’a pas survolé de zones peuplées et n’a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population. Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs fragments de drones se sont écrasés sur le sol roumain. Des «solutions bien moins coûteuses» La ministre roumaine des Affaires étrangères, Toiu Oana, a annoncé qu’elle «soulèverait la question des actions de la Russie à l’Assemblée générale des Nations unies, en demandant instamment le strict respect des sanctions internationales». Cette intrusion d’un drone en Roumanie est «inacceptable», a réagi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui s’est elle aussi empressée de fustiger dimanche une «escalade imprudente» qui «menace la sécurité régionale». «Nous sommes prêts à enseigner à tous nos partenaires comment se défendre. Chacun voit bien que les Russes étudient les moyens d’apporter la guerre en Pologne et dans les Etats baltes. L’armée russe teste également la Roumanie», a de son côté commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Bien sûr, l’Otan dispose de missiles Patriot, d’autres systèmes et de puissants avions de chasse mais, en Ukraine, nous avons des solutions bien moins coûteuses, plus massives et plus systématiques contre les drones russes», a-t-il souligné. Son homologue américain Donald Trump a quant à lui affirmé samedi être prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie mais à la condition que les pays de l’Otan arrêtent d’acheter du pétrole russe. L’UE en a interdit depuis 2022 la plupart des importations en provenance de Russie mais l’oléoduc Droujba («amitié» en russe) a été provisoirement exempté afin de laisser le temps aux Etats d’Europe centrale de trouver de nouvelles solutions. La Hongrie et la Slovaquie, toutes deux membres de l’UE, continuent de recevoir du pétrole russe via cet oléoduc, qui a été visé à plusieurs reprises par des frappes ukrainiennes ces dernières semaines. © Agence France-Presse -
Les manifestants propalestiniens font définitivement dérailler le Tour d'Espagne
Madrid - Soudain, les barrières tombent, et un flot de manifestants pénètrent sur Gran Via, en plein coeur de Madrid: brandissant drapeaux et pancartes fustigeant le «génocide sioniste» à Gaza, des milliers de manifestants propalestiniens viennent de signer dimanche la fin prématurée du Tour d’Espagne cycliste. Peu après 18H00 (16H00 GMT), alors que de nombreux manifestants bordent le parcours, trois ou quatre d’entre eux enlèvent une barrière et pénètrent sur cette avenue touristique, a constaté une journaliste de l’AFP. Des policiers, déployés en nombre après les incidents qui ont perturbé la Vuelta depuis son arrivée en Espagne en raison de la participation de l'équipe Israel-Premier Tech, s’approchent, mais bientôt toutes les barrières sont renversées sur plusieurs mètres, et une marée de personnes envahit la chaussée. Après un léger mouvement de panique, l’ambiance se calme, et la foule, dans laquelle se trouvent des familles avec pour certaines de jeunes enfants en poussette, ou des personnes âgées, défile tranquillement, encadrée par des policiers qui n’interviennent pas. Dans le même temps, des scènes similaires se répètent dans d’autres points de la ville. Près de la gare d’Atocha, les policiers répliquent dans un premier temps plus fermement, en chargeant et en lançant quelques grenades lacrymogènes, avant finalement, de laisser les manifestants défiler aux cris de «Boycott Israël», «Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide!» ou «Halte aux morts d’enfants innocents!». Renforts exceptionnels A une cinquantaine de kilomètres, les coureurs, eux, mettent pied à terre. Quelques instants plus tard, la direction de la course annonce son arrêt définitif, épilogue d’une compétition qui aura été marquée quasi quotidiennement par des manifestations et des incidents. Dans le coeur de Madrid, les policiers ont empêché tout accès à la zone où devaient notamment avoir lieu les cérémonies protocolaires. Quelques incidents y ont éclaté toutefois en début de soirée, et les forces de l’ordre usent à nouveau de gaz lacrymogènes. Des renforts exceptionnels avaient été déployés dimanche - à un niveau jamais vu dans la ville depuis un sommet de l’Otan en 2022 selon les autorités - et des blindés avaient même été prépositionnés à certains carrefours en cas d’incidents graves. «La Vuelta, c’est une excuse pour venir montrer notre soutien» aux Palestiniens, a expliqué à l’AFP, avant l’irruption sur le parcours, Rosa Mostaza Rodriguez, une enseignant de 54 ans, robe rouge et foulard vert sur la tête. «Ils vont en finir avec le peuple palestinien, et c’est quelque chose que les peuples occidentaux, les peuples qui sont censément développés ne peuvent pas admettre. (...) Ca me fait mal, très mal». Elle salue la possibilité de manifester en Espagne : «En général, en comparaison de ce que je vois ou j’entends d’autres pays européens, c’est vrai que le droit de manifester continue à prévaloir ici. Espérons que ça dure». Lui aussi habillé aux couleurs de la Palestine, en chemise rouge et short vert, Pruden Saugar Lopez, un pompier de 60 ans, se réjouit lui aussi de pouvoir manifester. «Ici, on peut encore, même si, dans toute l’Europe, nous sommes menacés par les fascistes, par l’extrême droite». «Admiration» Depuis son arrivée sur le territoire espagnol, la course a été le théâtre de manifestations propalestiniennes qui ont fortement perturbé les coureurs, dont certains ont chuté lors d’incidents, et entraîné la modification de plusieurs étapes. Dans un pays où la cause palestinienne est très populaire, ces manifestations ont en outre lieu en période de grande tension entre le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et celui de Benjamin Netanyahu, après notamment l’annonce récente par le Premier ministre espagnol de mesures destinées à «mettre un terme au génocide à Gaza». Dimanche, avant les incidents de l’après-midi, Pedro Sanchez a dit son «admiration» pour les manifestants, tout en rappelant son «respect» des sportifs - dans la droite ligne de plusieurs membres de son gouvernement, dont la porte-parole et ministre des Sports Pilar Alegria, qui a même suggéré de réserver aux sportifs israéliens le même traitement qu’aux Russes après l’invasion de l’Ukraine. Longtemps plutôt discrète sur le sujet, l’opposition de droite a finalement de son côté multiplié les attaques ces derniers jours, ciblant tout particulièrement le gouvernement. Le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite), Alberto Nunez Feijoo a fustigé dimanche sur X «une honte internationale relayée dans le monde entier», due, selon lui, au gouvernement socialiste qui a «non seulement permis, mais aussi encouragé l’interruption de La Vuelta». Meïssa GUEYE avec Martin DE MONTVALON © Agence France-Presse