
La croissance du PIB américain reste solide

Le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé à un rythme annuel de 3,5% au troisième trimestre en première estimation, en ralentissement par rapport aux 4,2% affichés au trimestre précédent mais légèrement au-dessus des attentes du consensus de 3,3%, selon les chiffres publiés aujourd’hui par le département du Commerce américain. Par rapport au troisième trimestre 2017, le PIB affiche une croissance de 3%, la meilleure performance depuis le deuxième trimestre 2015, cet qui permet aux Etats-Unis d’enregistrer neuf années de croissance ininterrompue, la deuxième série la plus longue de leur histoire. En termes nominaux, le ralentissement de l’activité a cependant été plus fort, avec une croissance qui est passée de 7,6% à 4,9%.
La consommation des ménages a été le principal moteur de l’activité avec une hausse de 4%, alors que la reconstitution des stocks a permis d’ajouter 2,07 points de croissance au PIB, après avoir retranché 1,1 point au trimestre précédent. Au contraire, le commerce extérieur a ôté 1,78 point de croissance, sa plus forte contribution négative depuis 1985 et qui dépasse largement l’apport de 1,22 point du deuxième trimestre. Le bond des importations s’explique en partie par une reconstitution des stocks hâtive de la part des entreprises américaines avant l’imposition effective des droits de douane, essentiellement sur des biens chinois. Hors commerce extérieur et variation des stocks, le PIB a crû de 3,1% au troisième trimestre après 4,0% le trimestre précédent.
Plus d'articles du même thème
-
Nvidia vole au secours d'Intel via un accord gagnant-gagnant
Le géant des puces pour l'intelligence artificielle va investir 5 milliards de dollars dans le groupe de semi-conducteurs quelques semaines après que l'Etat américain a lui-même pris une grosse participation au capital. -
Quand Donald Trump sape le pouvoir des actionnaires
Résultats trimestriels, vote en assemblée générale, contrôles du gendarme boursier : au nom de l'efficacité, Washington mine les prérogatives des investisseurs au profit des entreprises cotées et de leurs dirigeants. Au risque de fragiliser l'un des fondements de Wall Street. -
Les investisseurs étrangers soutiennent les actifs américains en se couvrant sur le dollar
Ces couvertures expliquent un paradoxe apparent depuis la forte baisse des marchés déclenchée par les tarifs douaniers de Donald Trump en avril : les actions américaines ont effectué un retour en force sans déclencher de remontée du dollar, dont la remise en question reste une tendance de fond.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

DWS cote trois ETF de petites capitalisations
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Contenu de nos partenaires
-
Vœu pieux
Palestine : Macron joue son va-tout
Lundi soir, le président français reconnaîtra l'Etat de Palestine à l'ONU. Une première étape pour tenter de mettre fin au conflit à Gaza. Mais c'est sans compter l'hostilité d'Israël et des Etats-Unis -
Editorial
Taxe Zucman : une attaque contre la liberté
Sa leçon est claire : la radicalité conduit à davantage de radicalité, et appelle son complément naturel, l'oppression -
Une séparation
Entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron, le parti Renaissance vit la première rupture de son histoire
A Arras, dimanche, la rentrée politique du parti présidentiel s'est déroulée devant une salle vidée de ses ministres. Ces derniers craignaient d'être associés à la volonté de Gabriel Attal de couper tout lien avec Emmanuel Macron