
Just Eat et Takeway s’accordent sur les termes de leur fusion

Une semaine après avoir été dévoilé, le projet de rapprochement entre le britannique Just Eat et le néerlandais Takeway.com vient d’être définitivement fixé. Les deux groupes spécialisés dans la livraison de repas à domicile ont annoncé hier avoir reçu l’approbation de leurs conseils d’administration respectifs pour mettre en œuvre cette fusion, entièrement libellée en titres, qui prendra donc la forme d’une offre publique d’échange de Takeway.com sur l’intégralité du capital de Just Eat. En tenant compte d’une parité inchangée et du cours de clôture de l’acquéreur vendredi dernier, la cible est valorisée 4,7 milliards de livres (5,1 milliards d’euros), contre 5 milliards de livres fin juillet, en raison de la baisse d’environ 7% de l’action du groupe néerlandais dans l’intervalle.
Cela n’a pas empêché le conseil d’administration de Just Eat de considérer que ce projet représentait «une offre convaincante pour ses actionnaires, en créant un leader mondial dans un secteur dynamique et en forte croissance», a déclaré Mike Evans, président du groupe britannique. «Il y a une concurrence sans précédent dans ce marché mondial avec de nombreux nouveaux intervenants», a commenté Jitse Groen, directeur général du groupe néerlandais qui prendra la tête du nouvel ensemble, nommé Just Eat Takeway.com.
«Aucune baisse des effectifs n’est envisagée dans les bureaux londoniens de Just Eat et aucune cession d’actifs ne devrait avoir lieu à l’issue de la fusion», a souligné Mike Evans qui assurera la présidence du nouveau groupe. Le calendrier prévoit que les documents liés à l’OPE soient publiés avant le 23 octobre pour permettre une convocation des actionnaires respectifs des deux sociétés au plus tard le 20 décembre. Le rapprochement devrait devenir effectif à la fin du quatrième trimestre 2019.
La nouvelle entité, qui affichera un chiffre d’affaires annuel pro forma de 1,24 milliard d’euros, «sera en mesure de dégager des économies de coûts avant impôts d’environ 20 millions d’euros au bout de la quatrième année qui suivra l’achèvement de l’opération, dont la moitié d’ici à la fin de la première année», précise le communiqué. La cotation actuelle de Takeway.com sur Euronext Amsterdam cessera au bout d’un an. Le groupe élargi, qui sera domicilié à Amsterdam mais demeurera coté à Londres, «devrait être éligible à une inclusion dans les indices-phares FTSE 100 et FTSE All-Share après le bouclage de la transaction».
Plus d'articles du même thème
-
Le conseil d’administration de Sabadell rejette à nouveau l’offre de BBVA
Le troisième actionnaire de la banque catalane a par ailleurs invité BBVA à relever son offre, afin qu'elle soit acceptée par au moins 50% des actionnaires. -
Le taux d’acceptation de l’offre de BBVA sur Sabadell reste une grande inconnue
La banque basque a lancé son offre sur sa rivale catalane. Le suspense va durer jusqu’au 14 octobre prochain, jour de la publication du résultat. -
Le régulateur espagnol donne son feu vert à l’OPA de BBVA sur Sabadell
La période d’acceptation de l’offre s’ouvre lundi 8 septembre pour un mois. Les synergies de coûts ont été revues à la hausse, à 900 millions d’euros, mais reportées d’un an.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

DWS cote trois ETF de petites capitalisations
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Contenu de nos partenaires
-
Vœu pieux
Palestine : Macron joue son va-tout
Lundi soir, le président français reconnaîtra l'Etat de Palestine à l'ONU. Une première étape pour tenter de mettre fin au conflit à Gaza. Mais c'est sans compter l'hostilité d'Israël et des Etats-Unis -
Editorial
Taxe Zucman : une attaque contre la liberté
Sa leçon est claire : la radicalité conduit à davantage de radicalité, et appelle son complément naturel, l'oppression -
Une séparation
Entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron, le parti Renaissance vit la première rupture de son histoire
A Arras, dimanche, la rentrée politique du parti présidentiel s'est déroulée devant une salle vidée de ses ministres. Ces derniers craignaient d'être associés à la volonté de Gabriel Attal de couper tout lien avec Emmanuel Macron