
Elis lève un milliard d’euros d’obligations
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Le déficit budgétaire a été nettement plus important que prévu en août, effaçant la bonne surprise de juillet. La pression monte sur la ministre des Finances Rachel Reeves à deux mois de la présentation de son budget rectificatif et les taux se tendent. -
Les institutionnels attendent de meilleurs points d’entrée sur la dette de la France
Les investisseurs institutionnels et les gérants qui pilotent leurs mandats obligataires avaient anticipé la dégradation de la note par Fitch. Le changement de note par une seule agence ne joue pas sur leurs limites d’investissement, et ils n’ont pas entamé de redéploiement massif vers d’autres signatures mieux notées. -
La Banque d’Angleterre choisit la prudence
L’institution monétaire a laissé son taux directeur inchangé, face à une inflation en hausse, et diminué le rythme de réduction de son bilan pour éviter de plus fortes perturbations sur les dettes à long terme.
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BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
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Wall Street poursuit sa course aux records
Washington - La Bourse de New York progresse vendredi continuant de profiter de la première baisse de taux de la banque centrale américaine (Fed) de l’année, en l’absence de nouvelles données économiques marquantes. Au lendemain d’une séance marquée par des records pour tous les principaux indices de la place américaine, le Dow Jones prenait 0,09% vers 14H05 GMT, le Nasdaq gagnait 0,48% et le S&P 500 avançait de 0,23%. A l’agenda, «il n’y a vraiment pas beaucoup de catalyseurs» susceptibles de donner une direction au marché, note auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers. Mais, «compte tenu des tendances récentes», cela signifie que Wall Street «va continuer à avancer», estime l’analyste. «Les marchés financiers intègrent deux prévisions importantes: l’inflation des droits de douane est véritablement transitoire (...) et le comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) en tiendra compte et procédera à une série de baisses de taux cette année et l’année prochaine», a écrit vendredi Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis, sur le site de l’institution. Dans une décision très attendue, la Réserve fédérale a engagé mercredi une politique de détente monétaire en réduisant pour la première fois de 2025 ses taux, de 0,25%. Seul le nouveau gouverneur installé par le président Donald Trump a voté contre la baisse de taux d’un quart de point: Stephen Miran voulait une baisse plus franche. «Il est surprenant que personne d’autre n’ait exprimé de désaccord», souligne Steve Sosnick. Alors que la période de silence imposée aux responsables de l’institution monétaire a pris fin ce vendredi, «il sera intéressant d'écouter» leurs potentielles déclarations, notamment «sur l'équilibre des risques à venir», estime M. Sosnick. Le président de la banque centrale Jerome Powell a pointé mercredi la «nature historiquement inhabituelle des défis auxquels» la Fed est confrontée alors que le marché de l’emploi est au ralenti aux Etats-Unis et que l’inflation reste importante. Selon la médiane des prévisions des responsables, deux baisses de taux supplémentaires (d’un quart de point chacune) sont anticipées en 2025, ce qui impliquerait une nouvelle détente à chacune des réunions programmées d’ici la fin de l’année. Mais M. Powell s’est gardé d’y voir plus que des hypothèses. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance dix ans évoluait vers 14H00 GMT autour de 4,12%, contre 4,10% la veille en clôture. Côté entreprises, le groupe américain de livraison de plis et de colis Fedex (+2,43% à 232,00 dollars) profitait de résultats supérieurs aux attentes pour le premier trimestre de son exercice décalé. «Le marché espérait vraiment quelque chose de décent de la part de FedEx, et c’est ce que nous avons obtenu», commente Steve Sosnick. Alors que les droits de douane ont bouleversé les échanges internationaux et que l’exemption des surtaxes pour l’ensemble des petits colis entrant aux Etats-Unis a pris fin au mois d’août, «il y avait de réelles inquiétudes», souligne M. Sosnick. Le fabricant de puces électroniques Intel (-2,50% à 29,81 dollars) reprenait sont souffle au lendemain d’une séance en très forte progression, poussée par l’annonce d’un partenariat avec Nvidia. Nasdaq © Agence France-Presse -
Les questionnements de la France de l'élevage en quatre récits
A l'occasion du Space, le Salon international de l'élevage, tour d'horizon des problèmes les plus urgents des principales filières d'élevage françaises -
L'Ukraine à la recherche de fonds étrangers pour sa « Silicon Valley » militaire
Lviv - Robots futuristes, petits drones... A Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, des responsables politiques et du secteur de l’armement ont arpenté le plus grand salon dédié aux technologies militaires du pays, présenté comme une vitrine du «savoir-faire» ukrainien. Cet événement, qui s’est tenu pendant deux jours cette semaine, visait à montrer que l’Ukraine est l’un des États à la pointe de l’innovation en matière de défense depuis l’invasion russe lancée en février 2022, et à attirer des investisseurs étrangers. «Il faut oublier la Silicon Valley (aux États-Unis), c’est le passé. L’Ukraine est le futur», a affirmé le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, présent au salon. L’idée que l’Ukraine puisse transmettre une expérience précieuse à ses alliés européens a gagné encore plus de force depuis l’intrusion en Pologne, dans la nuit du 9 au 10 septembre, d’une vingtaine de drones russes. Moscou a démenti avoir visé ce pays membre de l’Otan, tandis que Varsovie a dénoncé une «provocation» russe. L’incident a, pour certains experts, mis à jour des faiblesses de l’Alliance atlantique. Selon des observateurs ukrainiens, l’envoi d’avions de chasse et le tir de missiles pour abattre des drones ont constitué une réponse surannée et bien trop onéreuse. Andrius Kubilius, le commissaire européen, le reconnaît: «Nous n’avons pas les capacités de l’Ukraine pour combattre une invasion de drones». - Outils peu coûteux - Depuis des mois, l’Ukraine est attaquée quasiment chaque nuit par des centaines de drones russes. Pour les repousser, Kiev a développé des outils peu coûteux, comme des brouilleurs électroniques et des drones d’interception. Selon une analyse de l’AFP à partir des données de l’armée de l’air ukrainienne, plus de 80% des drones russes sont abattus. Alors que l’Otan, la semaine dernière, en a neutralisé moins de cinq sur la vingtaine ayant pénétré dans l’espace aérien polonais. Pour produire beaucoup et à moindre frais, l’approche de l’industrie ukrainienne a été notamment de reconvertir des technologies pacifiques à des fins militaires, comme l’usage de petits drones civils pour lâcher des explosifs sur les soldats russes. Ces drones, au bourdonnement caractéristique, étaient bien présents au salon de l’armement de Lviv. Des robots futuristes, ressemblant à des voitures contrôlées à distance et prévus pour ravitailler ou évacuer les soldats sur le front, étaient également exposés, avec, à leurs côtés, de jeunes ingénieurs montrant sur leurs écrans la façon de relier ces engins à l’intelligence artificielle (IA). «C’est une vitrine pour insister sur le fait que l’Ukraine est technologique, l’Ukraine se développe. Si vous faites dans la tech-défense, si vous n'êtes pas en Ukraine, vous n'êtes pas dans la tech-défense», tranche Thomas Moreau, représentant en Ukraine du GICAT, un groupement d’entreprises françaises de défense. Investissements «dérisoires» Au-delà des démonstrations spectaculaires, il reste encore beaucoup à faire. Les investissements étrangers dans les technologies militaires ukrainiennes restent «dérisoires», souligne Iaroslav Ajniouk, PDG de The Fourth Law, qui fabrique des systèmes d’IA pour drones d’attaque. Selon lui, la seule façon de vaincre la Russie est de remporter la course aux armements et l’Occident n’a pas compris l’urgence d’investir. «C’est comme regarder la suite de Don’t Look Up ", dit-il, en référence à cette comédie dramatique américaine dans laquelle des scientifiques tentent d’alerter des responsables inconscients d’une catastrophe imminente. Certains semblent néanmoins réagir. Lors du salon de Lviv, son organisateur, Brave1, une plateforme gouvernementale, a affirmé que des entreprises étrangères avaient l’intention d’investir plus de 100 millions de dollars (plus de 85 millions d’euros) dans les technologies de défense ukrainiennes. Swarmer, une société développant des drones pilotés par l’IA, a conclu le plus important investissement public en obtenant 15 millions de dollars (12,8 millions d’euros) auprès d’investisseurs américains. À titre de comparaison, un député ukrainien a récemment déclaré que l’Ukraine dépensait environ 170 millions de dollars (environ 145 millions d’euros) par jour pour mener la guerre. Des participants au salon expliquent que les investissements se heurtent aussi à des obstacles bureaucratiques, notamment une réglementation stricte qui interdit de facto les exportations en raison de pénuries. Oleksandr Iarmak, commandant de l’unité militaire Nemesis, souligne que les soldats ukrainiens, malgré leur souhait de partager leur expérience avec leurs alliés, ont «peu de temps» pour le faire «du fait des combats quotidiens». L’Ukraine propose d’autres solutions, comme des investissements conjoints à l'étranger. Elle a récemment annoncé un premier accord de coproduction au Danemark et affirmé que plus de 25 entreprises étrangères transféraient une partie de leur production dans le pays. «Nous sommes en phase d’apprentissage», analyse Artem Moroz, responsable de Brave1 pour les relations avec les investisseurs. «Au fil du temps, les levées de fonds prennent de l’ampleur». Barbara WOJAZER © Agence France-Presse