UBI Banca boucle une année de transition

La cinquième banque italienne, UBI Banca, a annoncé une perte de 75,6 millions d’euros au quatrième trimestre, à comparer à une perte de 45,2 millions un an plus tôt. La fin de l’année a été marquée par une contribution exceptionnelle au fonds de résolution ainsi qu’à des dépréciations liées à la part d’UBI dans le fonds de place Atlante, pour un total de 103,2 millions d’euros. Hors éléments non récurrents, le profit d’UBI est quasi stable à 26,4 millions d’euros.

« Les résultats du quatrième trimestre sont en ligne avec les attentes », a souligné le courtier ICBPI. Du même avis, KBW note cependant « de bonnes tendances sur l’opérationnel » et le maintien du dividende à 11 centimes par actions. Si la marge d’intérêts s’est sans surprise contractée de 5,3%, les commissions et frais de gestion ont augmenté de 4,7%. Sur l’ensemble de l’année, la banque enregistre une perte de 830 millions d’euros, contre un profit de 117 millions en 2015.

L’exercice d’UBI a été marqué par la volonté de Victor Massiah, l’administrateur délégué de la banque, d’apurer drastiquement les comptes. Les provisions de 1,2 milliard d’euros comptabilisées à la fin du premier semestre ont notamment permis de porter le taux de couverture des crédits douteux de 37,2% à 45,8% en 2016. « Comparé au record enregistré en 2012, les passages en crédits douteux ont chuté de 70% et sont en ligne avec le niveau de 2007 », relève UBI.

UBI prépare actuellement une augmentation de capital de 400 millions d’euros pour consolider ses fonds propres, en perspective de sa reprise pour un euro symbolique de Banca Marche, Banca Etruria et CariChieti, qui avaient été sauvées par des fonds publics en novembre 2015. La banque ambitionne de porter son ratio de solvabilité CET1 à 12,8% en 2020, contre 11,2% à la fin décembre.

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