
L’Inde veut secouer son secteur bancaire public
Le gouvernement va injecter 27,5 milliards d’euros dans ses banques publiques lestées de créances douteuses records dans l’espoir de relancer le crédit.
Bastien Bouchaud
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Équateur : Daniel Noboa décrète l’état d’urgence face à la grogne contre la fin des subventions au diesel
Quito - Le président d'Équateur Daniel Noboa a décrété mardi l'état d’urgence dans sept des 24 provinces du pays où des manifestants bloquent des routes pour protester contre la suppression des subventions sur le diesel. Les anciens présidents Lenin Moreno (2017-2021) et Guillermo Lasso (2021-2023) n’avaient pu mettre en place cette mesure qui avait déclenché en leur temps déjà de violents mouvements de protestation menés par la principale organisation indigène du pays, la Conaie. Entre 1997 et 2005, la Conaie avait déjà participé à des révoltes qui avaient abouti à la chute de trois présidents. Avec la signature d’un décret vendredi, le prix du diesel est passé de 1,80 à 2,80 dollars par gallon (3,8 litres). Lundi, des conducteurs de camions ont bloqué plusieurs routes, dégagées quelques heures plus tard après l’intervention de la police. Aucun blessé n’a jusqu’ici été signalé. Mardi, la circulation sur la route Panaméricaine Nord, à l’entrée de Quito, a été bloquée par des pierres et des monticules de terre. Le président Noboa a donc décidé de «déclarer l'état d’urgence dans les provinces de Carchi, Imbabura, Pichincha, Azuay, Bolivar, Cotopaxi et Santo Domingo, en raison de graves perturbations internes», selon le décret signé mardi pour une durée de 60 jours. Le gouvernement fait valoir que ces blocages «ont provoqué des complications dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire» et affectent la «libre circulation des personnes, entraînant la paralysie de plusieurs secteurs touchant l'économie». Cette mesure suspend la liberté de réunion dans les sept provinces et autorise les forces de police et militaires à «empêcher et démanteler les rassemblements dans les espaces publics où des menaces à la sécurité citoyenne sont identifiées». Marlon Vargas, président de la Conaie, a exigé mardi l’abrogation du décret qui supprime la subvention au diesel, car «cela nuit aux secteurs appauvris, au peuple équatorien». Le monde universitaire se joint à la protestation et une manifestation est prévue mardi à Quito. © Agence France-Presse -
Évacuation massive au Machu Picchu : 1.400 touristes déplacés face aux manifestations
Lima - Quelque 1.400 touristes ont été évacués dans la nuit de lundi à mardi de la zone du Machu Picchu, célèbre site archéologique du Pérou, en raison d’une manifestation, a annoncé le gouvernement, précisant que 900 autres restaient bloqués. «Nous avons pu évacuer environ 1.400 touristes», a déclaré la ministre du Tourisme, Desilú León, à la radio RPP, ajoutant que 900 autres restaient bloqués dans la zone. Les autorités n’ont pas précisé le nombre d'étrangers affectés parmi les touristes. Le service ferroviaire menant à la citadelle inca a été interrompu lundi, après que des manifestants ont bloqué les voies. L’intervention de la police dans la nuit a permis l'évacuation des touristes avant qu’un nouveau blocage soit mis en place mardi. Le principal accès à la citadelle de pierre se fait par train depuis Cusco, l’ancienne capitale de l’empire inca, située à 110 km. Les manifestants exigent qu’une nouvelle entreprise prenne en charge le transport en bus entre la gare et le site archéologique, après l’expiration d’une concession de 30 ans. Inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983, le Machu Picchu accueille en moyenne 4.500 visiteurs par jour, dont un grand nombre d'étrangers, selon des chiffres officiels. Les manifestants ont disposé des rochers et des troncs d’arbres sur plusieurs tronçons de la voie ferrée, selon une source policière citée par l’AFP. La manifestation est organisée par le Front de défense des intérêts de Machu Picchu, qui a annoncé dimanche dans un communiqué une grève illimitée jusqu'à ce que la nouvelle société de transport terrestre commence à fonctionner. Bien que sa concession a expiré, la compagnie Consettur Machupicchu a indiqué lundi à l’AFP qu’elle continuait d’opérer, sans fournir plus de détails. La ministre Desilú León a annoncé pour les prochaines heures une «réunion avec les autorités locales et les syndicats» afin de «trouver une solution aux manifestations». © Agence France-Presse -
Nestlé : départ anticipé du président Paul Bulcke après des remous à la direction
Genève - Le géant suisse de l’agroalimentaire Nestlé a annoncé mardi la démission de Paul Bulcke, président de longue date de son conseil d’administration (CA), un peu plus de deux semaines après le licenciement du directeur général du groupe en raison d’une «relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe». Actuellement vice-président du CA, «Pablo Isla assumera la présidence du conseil d’administration à compter du 1er octobre, à la suite de la décision de Paul Bulcke de se retirer du conseil d’administration plus tôt que prévu», a indiqué Nestlé dans un communiqué. Le 1er septembre, Nestlé avait annoncé le licenciement avec effet immédiat de son directeur général, le Français Laurent Freixe, pour cause de «relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe». Le même jour, le groupe l’avait remplacé par Philipp Navratil, patron de Nespresso depuis juillet 2024 et membre du CA depuis janvier dernier. Selon des informations de presse, des investisseurs auraient après ces annonces fait pression pour obtenir la démission de M. Bulcke, ressortissant belge qui fut directeur général de Nestlé pendant près d’une décennie avant d’en devenir président du CA en 2017. D’après le Financial Times, les investisseurs l’ont jugé responsable d’une période chaotique au sein de l’entreprise qui a culminé avec l'éviction de M. Freixe. Cité dans le communiqué du groupe, M. Bulcke, qui devait rester président du CA jusqu’en avril 2026, a déclaré mardi qu’il avait «pleinement confiance dans la nouvelle direction de Nestlé» et s’est dit «fermement convaincu que cette entreprise formidable est bien positionnée pour l’avenir». «Pour moi, c’est le bon moment de prendre ma retraite et d’accélérer la transition prévue. Cela permettra à Pablo Isla et à Philipp Navratil de poursuivre la stratégie de Nestlé et de mener l’entreprise avec un regard neuf», a-t-il ajouté. M. Isla a notamment salué dans le communiqué le «leadership exceptionnel» et l’"engagement indéfectible» de M. Bulcke envers le groupe. © Agence France-Presse