« L’expérience et de meilleures perspectives de carrière incitent à aller à l’étranger »

La parole à Fanny Potier, directrice au bureau de Paris du Boston Consulting Group
Soraya Haquani
Couronnes2
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Fanny Potier, directrice au bureau de Paris du Boston Consulting Group

Dans votre étude réalisée avec Cadremploi* sur l’expatriation des talents, il ressort que 69 % des répondants français veulent travailler à l’étranger. Qu’en est-il des professionnels de la finance ?

Les près de 25.000 financiers interrogés à travers le monde ont cité, dans leur top 3 des destinations les plus attrayantes, les Etats-Unis, suivis du Canada puis de l’Allemagne. Les 491 répondants qui travaillent dans la finance en France ont, quant à eux, placé la Suisse en premier, suivie des Etats-Unis et du Canada. Les financiers exerçant en France sont 63 % à vouloir partir à l’étranger alors que, tous pays confondus, ils sont 60 %. Attention, la France est attractive ! Dans notre enquête globale, tous métiers confondus, l’Hexagone occupe le septième rang dans le classement des destinations les plus attractives du monde et elle est sixième chez les jeunes de moins de 30 ans.

Quels facteurs incitent les financiers français à partir travailler à l’étranger ?

Ils mettent en avant, dans l’ordre, cinq facteurs clés : l’enrichissement de leur expérience professionnelle, de meilleures perspectives de carrière, vivre dans une culture différente, acquérir de l’expérience, et une offre de travail particulièrement intéressante. La rémunération et la meilleure qualité de vie n’arrivent qu’en sixième et septième positions. Pour les financiers ailleurs dans le monde, ces deux éléments sont respectivement en cinquième et quatrième places.

A quels éléments attachent-ils le plus d’importance dans le travail ?

Pour les financiers français, il s’agit, dans l’ordre, des relations avec leur supérieur hiérarchique, de l’intérêt de la mission et de l’équilibre vie professionnelle/vie privée. Chez les financiers à travers le monde, l’équilibre des vies arrive en premier, suivi de la stabilité financière de l’employeur et de la rémunération (salaire, bonus).

* Menée auprès de 366.139 personnes dans 197 pays dont près de 8.000 en France.

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