
« Les étudiants ont suivi un semestre d’enseignement sur la fintech »
Comment est née l’idée du Fintech Innovation Challenge ?
Il y a quatre ans, lorsque je créais le département dédié aux fintech de KPMG, j’ai pris conscience que la transformation des services financiers allait prendre de l’ampleur et qu’il était primordial que ses implications soient intégrées dans la formation des générations à venir. J’enseignais déjà parallèlement depuis plusieurs années à l’université Paris-Dauphine. Lors d’une discussion avec le directeur du master 224 Banque et Finance, nous avions parlé des bouleversements du secteur financier et de la façon d’intégrer les idées de demain dans l’enseignement en finance en passant de la théorie à la pratique. L’idée du « Fintech Innovation Challenge » est alors venue et je l’ai proposée à l’Université.
Comment se déroule en amont la préparation à cet exercice pratique ?
Les étudiants ont suivi un semestre d’enseignement sur la fintech, à savoir 90 heures sur le marché, la création entrepreneuriale, l’environnement réglementaire, la levée de fonds et les relations avec les investisseurs. Ils ont aussi bénéficié d’une séance de partage d’expérience avec cinq dirigeants de fintech (Nickel, Manager.One, Younited Credit, Hipay et Bizao – dont je suis aujourd’hui membre du comité de direction). Ils ont ensuite eu trois mois pour préparer, par groupe de six environ, leur projet de fintech afin de réaliser une présentation complète devant le jury.
Qui compose le jury ?
Nous renouvelons le jury à chaque fois pour l’enrichir d’idées et de sensibilités complémentaires. Pour cette troisième édition, nous avons accueilli Guillaume Eymar de Cambon Partners, Rodolphe Falzerana, coach d’entreprises et start-up, Olivier Jean de Nickel, Cécile Bulle de Dauphine-Incubateur, Isabelle Budd, investisseuse pour Fast Forward et Alice Daguerre de KPMG Regulatory.
Plus d'articles du même thème
-
La finance est à la recherche de profils toujours plus techniques
Les études de rémunération cadres 2026 des cabinets de recrutement PageGroup et Expectra, filiale de Randstad, mettent en avant les profils toujours très techniques recherchés dans la finance d'entreprise. -
Novo Nordisk acte ses difficultés en supprimant des milliers de postes
Le laboratoire danois invoque une intensification de la concurrence sur le marché des traitements contre l’obésité pour justifier une restructuration qui entraînera la suppression de 9.000 emplois et des coûts exceptionnels de 8 milliards de couronnes. -
La révision de l’emploi américain entérine la prochaine baisse de taux
Le département du Travail a publié mardi une révision record des créations d’emplois non agricoles (NFP) publiées entre le 1 er avril 2024 et le 31 mars 2025. De quoi conforter la Fed dans sa volonté de baisser les taux le 17 septembre.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- L'investissement dans une réindustrialisation circulaire pourrait sécuriser les fonds propres des banques
- Zucman contre Mistral, la France qui perd et la France qui gagne
Contenu de nos partenaires
-
Allemagne : le rebond militaire du spécialiste des lasers Trumpf
Après s'être toujours consacrée à des technologies civiles, cette entreprise familiale va développer des solutions anti-drones -
Le cercle des initiés
Gestion d’actifs : le mariage BPCE-Generali victimes des tontons flingueurs de la finance italienne
L’Agefi et l’Opinion passent au crible chaque semaine les entreprises ou les secteurs qui ont fait l’actualité -
Prédateurs
50 000 euros par loup : le grand méchant coût pour la collectivité
L'argent public engagé pour tenter de contenir l'expansion du loup est colossal. Une dépense qui manque sa cible, selon les éleveurs.