
Les dix sociétés où faire carrière dans la finance selon LinkedIn

Faire carrière dans la finance ? Plutôt une bonne idée, si on en croit les données de LinkedIn. Le réseau social spécialisé dans la mise en relation des professionnels a dévoilé le 16 avril les résultats de son étude sur les 25 meilleures entreprises en termes d’opportunité de carrière. Et elle fait la part belle aux grands groupes financiers. Quatre grandes banques françaises font en effet partie du top 10.
Au-delà de ce classement général, L’Agefi est en outre en mesure de présenter en exclusivité le Top 10 des grandes entreprises financières offrant les meilleures opportunités de carrière en France, toujours selon LinkedIn.
Pour réaliser ce palmarès, la filiale de Microsoft se limite aux sociétés comptant au moins 5.000 salariés dans le monde et 500 dans l’Hexagone. Elle les évalue ensuite en fonction de huit critères, qui vont des perspectives de carrière à leur stabilité en passant par le développement des compétences, l’égalité hommes-femmes, le niveau de formation, la localisation ou encore les relations nouées au sein de l’entreprise.
A lire aussi: La finance embauche surtout des jeunes actifs
Selon les résultats de cette étude qui se base sur des données dont dispose LinkedIn, le groupe Crédit Agricole arrive en tête, suivi de BNP Paribas et de la Société Générale. Groupe BPCE et JPMorgan complète le top 5.
Le classement complet avec les principaux sites d’emploi, les compétences les plus répandues par société et les fonctions les plus représentées est à retrouver ci-dessous. Un seul assureur se glisse dans le top 10, et il n’est pas français.
1) Groupe Crédit Agricole
Principaux sites : Paris, Lyon, Lille
Compétences les plus répandues : banque commerciale, banque d’investissement, marché des capitaux
Fonctions les plus représentées : finance, ventes, assistance.
2) BNP Paribas
Principaux sites : Paris, Bordeaux, Lyon
Compétences les plus répandues : banque commerciale, banque d’investissement, marché des capitaux
Fonctions les plus représentées : finance, ventes, technologies de l’information.
3) Société Générale
Principaux sites : Paris, Lille, Lyon
Compétences les plus répandues : banque commerciale, banque d’investissement, marché des capitaux
Fonctions les plus représentées : finance, conseil, ventes.
4) Groupe BPCE
Principaux sites : Paris, Toulouse, Marseille
Compétences les plus répandues : banque commerciale, marché des capitaux, banque d’investissement
Fonctions les plus représentées : finance, ventes, assistance.
5) JPMorgan Chase & Co
Principaux sites : Paris
Compétences les plus répandues : sciences économiques, marché des capitaux, banque d’investissement
Fonctions les plus représentées : finance, développement commercial, ventes.
6) Bank of America
Principaux sites : Paris et périphérie, Londres et périphérie, Royaume-Uni
Compétences les plus répandues : banque d’investissement, marché des capitaux, ciences économiques, mathématiques, stratégies de croissance
Fonctions les plus représentées : finance, développement commercial, ventes.
7) Edenred
Principaux sites : Paris
Compétences les plus répandues : marketing affilié, tests logiciels, raisonnement analytique, cycle de vie de développement de logiciel (SDLC), interactions homme-machine
Fonctions les plus représentées : ventes, management de projets et de programmes, technologies de l’information.
8) HSBC
Principaux sites : Paris et périphérie, Lyon et périphérie, Nice et périphérie
Compétences les plus répandues : banque commerciale, banque d’investissement, marché des capitaux, comptabilité financière, droit fiscal
Fonctions les plus représentées : finance, ventes, développement commercial.
9) Moody’s Corporation
Principaux sites : Paris et périphérie, Grenoble et périphérie
Compétences les plus répandues : sciences économiques, banque d’investissement, conseil sur l’environnement, marché des capitaux, banque commerciale
Fonctions les plus représentées : développement commercial, ingénierie, ventes.
10) Allianz
Principaux sites : Paris et périphérie, Lyon et périphérie, Lille et périphérie
Compétences les plus répandues : assurances, banque d’investissement, droit fiscal, audit, marché des capitaux
Fonctions les plus représentées : finance, ventes, assistance.
Plus d'articles du même thème
-
La BCE affiche sa posture restrictive
Le Conseil de la Banque centrale européenne devrait maintenir ses taux directeurs inchangés jeudi. Le débat entre gouverneurs portera sans doute déjà sur le besoin - ou non - d’une «baisse de précaution» pour décembre. -
L’emploi américain accélère sa dégradation
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont continué à ralentir en août, affectant l'ensemble du marché du travail. Avec des révisions annuelles encore attendues la semaine prochaine, cela pourrait finalement soutenir l’idée d’une baisse des taux des Fed funds encore plus marquée, peut-être dès septembre. -
Le DAF de transition doit être orienté «gestion du cash»
Lionel Gouget, associé chez Valtus, cabinet international de management de transition pour les fonctions de direction, décrypte les profils de directeurs financiers recherchés par les entreprises ainsi que les enjeux stratégiques associés.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Xtrackers lance un ETF sur la défense
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Les dettes bancaires subordonnées commencent à rendre certains investisseurs nerveux
- Mistral AI serait valorisé 12 milliards d’euros par une nouvelle levée de fonds
Contenu de nos partenaires
-
Au salon de l'électronique de Berlin, le « Made in Germany » fragilisé par les taxes de Trump
Berlin - Une odeur de croque-monsieur flotte dans une des allées de l’IFA, grande foire berlinoise de l'électronique. Sur le stand de la PME d'électroménager Rommelsbacher, sa patronne Sigrid Klenk met en avant ses plaques de cuisson, estampillées d’un autocollant «Made in Germany». Maintenir une production locale «devient de moins en moins simple», confie la dirigeante de l’entreprise à l’AFP. Notamment du fait de l’instauration de droits de douane américain sur l’acier et l’aluminium. Depuis l'été, Washington impose à l’Union Européenne jusqu'à 50% de surtaxe sur ces matériaux, omniprésents dans l'électroménager. «Maintenant, on doit spécifier la quantité d’acier contenue dans nos produits, notamment nos plaques de cuisson. Cela nous a intensément occupé ces derniers jours», explique Sigrid Klenk, qui juge néanmoins que «le Made in Germany n’est pas mort». Mais les indicateurs publiés lundi par l’office allemand Destatis illustrent la difficulté de la situation: les exportations d’Allemagne vers son premier partenaire commercial, les Etats-Unis, ont reculé de 7,9% par rapport à juin, marquant un quatrième mois consécutif de baisse. Sur un an, elles s’effondrent même de 14,1%. Savoir-faire menacé Et selon la fédération du secteur ZVEI, les exportations allemandes d'électronique vers le vaste marché américain, deuxième débouché du secteur, pourraient même chuter de 20%. «Nous sommes très fiers de produire en Europe et nous ne voulons pas perdre ce savoir-faire uniquement à cause de droits de douane», souligne auprès de l’AFP Theresa Seitz, représentante de la ZVEI. L’accord commercial conclu fin juillet entre Washington et Bruxelles était censé réduire l’incertitude, mais en réalité la liste de produits soumis aux surtaxes continue encore de s’allonger, un fardeau pour les PME comme pour Miele, le géant du secteur. «C’est la pire situation, quand le consommateur ne sait pas ce qui va se passer le lendemain», et «c’est la même chose pour les entreprises», dit Markus Miele, le directeur exécutif du groupe éponyme, à l’AFP. Le groupe de Gütersloh (ouest), qui a généré 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, a déjà dû relever ses prix en conséquence. Or, en plus, «nous voyons dans de nombreux pays une réticence à consommer», note M. Miele qui relève que notamment en Allemagne la consommation reste atone malgré la détente de l’inflation. Selon lui, la conjoncture est en revanche «très bonne» aux Etats-Unis, où Miele a inauguré un premier site de production avant même le retour au pouvoir de Donald Trump, qui cherche, avec ses droits de douane, à pousser les industriels à installer leurs usines sur le territoire américain. A l’IFA, des PME témoignent de la crise industrielle qui frappe la première économie européenne et de son modèle fondé sur l’exportation: Fakir a cessé de fabriquer des aspirateurs en Allemagne il y a un an et demi. «C'était impossible de poursuivre, les coûts étaient trop élevés», confie un employé, préférant garder l’anonymat. Les marques chinoises partout Dans les allées de cette foire berlinoise, le contraste est saisissant. Tandis que les industriels allemands comptent leurs marges, que leurs produits soient fabriqués en Europe ou en Chine, les marques chinoises sont au beau fixe et attirent les foules avec leurs innovations: robots aspirateurs capables de gravir des escaliers, lunettes connectées à l’intelligence artificielle, bras robotisés pour jouer aux échecs, etc. Longtemps considérés comme inférieurs en qualité, leurs produits s’imposent désormais dans le haut de gamme. Les champions allemands essaient malgré tout de contre-attaquer. Miele et BSH (Siemens-Bosch) ont chacun présenté leur nouveau «tiroir de cuisson vapeur», conçu pour les «cuisines plus petites et compactes», par exemple dans les grandes villes comme New York, explique M. Miele. Mais c’est peu pour sauver un label «Made in Germany», chahuté de toutes parts. «J’espère que la période de Noël ramènera un peu plus d’enthousiasme chez les consommateurs allemands», glisse Sigrid Klenk. Clement KASSER © Agence France-Presse -
À boulets roses
« C’est Olivier Faure ou le chaos » : après la chute de Bayrou, le PS fait monter les enchères
Au PS, la ligne officielle commande de pousser la candidature d’Olivier Faure à Matignon, en certifiant qu'un disciple d’Emmanuel Macron serait censuré avant d’avoir fait adopter le budget. En vérité, des échanges informels avec le bloc central ont commencé pour déterminer quel totem fiscal permettrait d’acheter la neutralité des 66 députés socialistes -
Editorial
Une coalition des raisonnables, vite !
Il reste un espoir pour l’après : que, la crise s’aggravant, une voix recommence à se faire entendre : celle des Français qui ne veulent pas se laisser instrumentaliser par les extrêmes, celle des électeurs qui refusent que leurs choix soient dictés par la rue ou la dictature des réseaux sociaux, celle des contribuables qui savent que la France ne peut pas s’épargner un sursaut collectif mais exigent en parallèle un effort massif sur la dépense publique