
Le télétravail dans les banques continue de diviser

Hier, le Syndicat national de la banque et du crédit (SNB) a envoyé un courrier au ministre de l’Economie pour comprendre sa position sur le télétravail dans les banques. «On ne comprend pas ce que le ministère de l’Economie attend de nous : veut-il qu’on soit présent ou qu’on ait un rôle d’opérateur en maintenant un service à distance ? Il faut que le ministère de l’Economie et le ministère du Travail se parlent parce nous concernant, il y a un sujet», confie à L’Agefi Frédéric Guyonnet, président du SNB.
Si les métiers en middle et back-office peuvent télétravailler, cela reste plus problématique du côté des agences. Avant la pandémie, de nombreux établissements ont mis en place des accords de télétravail. Or, ils «traitent essentiellement du télétravail en situation habituelle, hors télétravail exceptionnel, ce qui nous pose problème», regrette Luc Mathieu, secrétaire général CFDT Banques et Assurances. «Nous souhaiterions que les accords évoquent aussi ce cas de figure, en particulier sur la question de la prise en charge des frais occasionnés par le télétravail».
La crise sanitaire complique la donne
Le 7 janvier, la Société Générale a conclu un accord faisant du télétravail «une modalité de travail ordinaire», prévoyant notamment l’ouverture du télétravail à tous les métiers de la banque, deux jours de télétravail par semaine ou encore une allocation de 150 euros pour mieux s’équiper à domicile. A ce jour, entre 20 et 25% des salariés sont en télétravail dans les agences. Dans les services centraux parisiens, environ 18.000 personnes soit 94% des salariés sont en télétravail. Signé «avec réserve», l’accord sur le télétravail n’est «pas satisfaisant», estime Johanna Delestre, déléguée syndicale nationale adjointe CFDT chez Société Générale, pour qui plusieurs points restent à régler.
Ainsi, 20.000 salariés des services centraux ne bénéficient pas, à ce jour, d’indemnités repas. De même, si la banque a doté mi-2020 ses salariés de tablettes, tous ne sont pas encore équipés. Enfin, si le télétravail sur deux jours par semaine reste adaptable en fonction des métiers, notamment en middle ou back-office. «Cela sera plus difficile à mettre en œuvre en agence», souligne la déléguée syndicale. Cette dernière regrette aussi que la banque n’indemnise par ailleurs toujours pas les autres frais liés au télétravail «alors qu’elle fera des économies évidentes sur l’immobilier d’ici deux ans». La CFDT a intégré une clause de revoyure pour discuter de ces frais d’ici 2 ans «car même concernant les frais d'équipement nous ne sommes qu'à 150 euros tous les cinq ans, ce qui n’est vraiment pas assez».
Roulements dans les agences
Chez BNP Paribas, seulement 200 sur 1.700 agences ont mis en place le télétravail. Par ailleurs, 22% des salariés sont présents dans les immeubles parisiens, 44% sur les sites de back-office du réseau (BDDF Opérations) et 39% sur les sites service clientèle. «La difficulté, c’est le réseau : il y a des roulements pour les agences de plus de sept salariés, très difficile à mettre en œuvre. Par ailleurs, beaucoup de salariés commencent à en avoir assez du télétravail : il y a des gens qui veulent revenir au bureau», explique Richard Pons, délégué syndical CFDT chez BNP Paribas.
BNP Paribas avait conclut un accord de télétravail en janvier 2020, signé par la CFDT. Mais la banque a suspendu l’accord lors du premier confinement. «Depuis, le groupe considère que tant qu’on est dans une situation de pandémie, il ne peut pas appliquer l’accord pour les salariés : ainsi, les salariés ne peuvent pas bénéficier de la prime de 200 euros s’ils travaillent de chez eux», regrette le délégué syndical.
Une indemnité par jour télétravaillé
Des discussions sont en cours entre la CFDT et BNP Paribas pour intégrer de nouveaux droits à l’accord actuel de télétravail. Ces derniers demandent par exemple de décorréler le télétravail du flex-office et de remettre en place une indemnité versée par jour de télétravail à domicile. «On souhaite qu’il y ait dans le réseau BNP Paribas l’accord télétravail avec un ou deux jours de télétravail par semaine», précise Richard Pons. Ce lundi, la CFDT a d’ailleurs mis en demeure BNP Paribas car le groupe n’a versé aucune indemnité aux salariés en télétravail qui avaient droit au restaurant d’entreprise.
Du côté de LCL, l’accord télétravail reste très limité. Grâce à un droit d’alerte lancé lors du second confinement, la position du groupe sur le travail à distance a été revue. «L’inspection du travail a ainsi appuyé nos élus auprès des CSE d’Etablissements», précise Céline Masson, déléguée syndicale nationale adjointe FO chez LCL.
Désaccords sur l’allocation repas
Depuis le mois de novembre, les salariés peuvent ainsi faire deux jours de travail à distance sur un site de dix personnes et plus, et un jour pour les agences de moins de dix personnes. Un système de visioconférence commence également à se développer. En ce qui concerne les fonctions support, «le travail à distance est au contraire la règle. Toutefois, de nombreux salariés souffrent d’isolement. C’est pourquoi, sur la base du volontariat, les salariés qui le souhaitent sont autorisés à venir travailler sur site un jour par semaine», déclare la déléguée syndical.
Le 29 janvier, la DRH du Crédit Agricole a décidé que les entités pourront allouer une enveloppe d’un montant maximal de 180 euros bruts à des fins d’équipement. «Les modalités d’attribution de cette enveloppe sont laissées aux entités. Nous espérons donc que LCL, en attendant l’ouverture de négociation sur le télétravail prévue fin d’année 2021, versera enfin cette allocation à ses salariés», indique Céline Masson.
Fin 2020, FO LCL a mis LCL en demeure «car aucune participation aux frais n’est versée aux salariés dans le cadre du travail à distance généralisé depuis le début de la pandémie», regrette la déléguée syndicale. De même, sur le siège de Villejuif, LCL refuse de verser la participation employeur aux frais de repas «à laquelle pourtant les salariés en travail à distance peuvent prétendre».
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Un décret interdit les sachets de nicotine en France à partir de mars 2026
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Protection de l’enfance : le gouvernement réforme les pouponnières pour limiter la durée de placement des bébés
Paris - Eviter que des bébés restent trop longtemps placés dans des pouponnières de l’ASE sur-occupées: le gouvernement a publié samedi un décret réformant l’accueil des tout-petits en protection de l’enfance, jugé alarmant. Les pouponnières de l’Aide sociale à l’enfance accueillent des bébés de la naissance à trois ans, placés le plus souvent par la justice car ils sont à risque de danger dans leur famille: maltraitances, toxicomanie ou troubles psychiatriques des parents, violences conjugales par exemple. Le décret refonde le cadre réglementaire datant de 1974, jugé «obsolète». «Notre objectif est d’aider des enfants qui ont été particulièrement secoués par les difficultés dans leur toute jeune vie à avoir les conditions de développement les plus adaptées possible», a expliqué la ministre des Familles Catherine Vautrin, vendredi en visitant la pouponnière de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago a dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, sur-occupées, avec un encadrement insuffisant. Le texte limite la durée de placement en pouponnière à quatre mois, renouvelable une seule fois après une évaluation de «l'évolution de la situation de l’enfant». «L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de trois, quatre mois dans la pouponnière, (...) pour être le plus possible orienté vers une famille», a indiqué Mme Vautrin. En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu'à leurs trois ans, voire plus. La capacité d’accueil sera «plafonnée à 30 enfants», avec une organisation en «petites unités de vie», plus «chaleureuse et sécurisante», selon le ministère. Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. Les équipes devront s’attacher à répondre aux besoins d'éveil et de développement des enfants, mais aussi d’attachement et de sécurité. Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une «équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité», indique le ministère. Un budget de 35 millions d’euros est alloué pour mettre en oeuvre ces nouvelles normes, a précisé Mme Vautrin. La députée Isabelle Santiago a salué samedi une «avancée majeure pour la prise en charge des bébés les plus vulnérables», tout en demandant à «refonder» plus largement la protection de l’enfance. La Cnape, une des principales fédérations d’associations du secteur, a salué «une ambition qui va dans le bon sens, avec quelques moyens encore à confirmer dans le budget». Réduire la durée de placement en pouponnière nécessite de renforcer l’accès à des familles d’accueil dont beaucoup approchent de l'âge de la retraite, souligne-t-elle. Mme Vautrin a annoncé en juin qu’elle déposerait à l’automne un projet de loi sur la Protection de l’enfance, pour notamment élargir le vivier des assistants familiaux, en leur permettant de cumuler cette activité avec un autre emploi. «Nous sommes en train de le finaliser, ce qui veut dire que si d’aventure demain d’autres que moi ont la responsabilité de ce sujet, ils trouveront un projet de texte de loi», a précisé vendredi Mme Vautrin, alors que le gouvernement pourrait tomber lundi avec le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou. © Agence France-Presse