« Ils m’ont fait confiance »

La parole à... Maryline Prats, 31 ans, développeuse « front end » chez Invyo
Hélène Truffaut

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Maryline Prats, 31 ans, développeuse « front end » chez Invyo

Comment expliquer votre parcours peu banal ?

Je n’ai pas réussi à décrocher un emploi après mon BTS systèmes électroniques et on m’a souvent dit que je n’y arriverais pas parce que j’étais une femme. Pôle Emploi m’a conseillé de changer de voie. Ce que j’ai fait en suivant une formation typiquement « féminine » dans l’esthétique. Mais je suis partie immédiatement après pour Seattle, en tant que jeune fille au pair dans une famille dont la mère avait travaillé pour Microsoft. Dès mon retour en France en 2016, je me suis battue pour suivre une formation en informatique. Inscrite à l’Afpa de Montpellier, j’ai obtenu, en huit mois, le titre de développeur web et web mobile.

Comment Invyo vous a recrutée ?

J’avais déposé mon CV sur l’application Slack de la communauté « tech » de Montpellier. Il a été repéré par le développeur local d’Invyo. J’ai été très étonnée car je ne connaissais ni la fintech ni cette start-up. Mais je me suis dit pourquoi pas ? J’ai rencontré le développeur en question, puis le CEO Alexandre Velut à Paris et j’ai intégré l’entreprise à Montpellier en juin 2019.

Pourquoi votre candidature a-t-elle fonctionné, selon vous ?

Pour ma part, j’ai été séduite par le projet : ils voulaient refaire leur application et me donnaient carte blanche pour le choix des technologies. Et puis ils m’ont fait confiance alors que je débutais. Je pense que c’est mon parcours atypique qui a attiré l’attention d’Invyo, car au-delà de ma formation Afpa, intensive et très pratique, j’ai également développé une vision esthétique utile à mon poste.

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