
Hannover Re renforce ses provisions mais maintient ses objectifs
Comme son compatriote Munich Re, le réassureur allemand voit ses résultats affectés par la parité euro-dollar.

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Ukraine : le siège du gouvernement incendié à Kiev après une attaque aérienne russe sans précédent
Kiev - Le siège du gouvernement d’Ukraine a été incendié dimanche à Kiev après une vague de bombardements russes nocturnes, une attaque aérienne record qui a fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale. «Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie», a déclaré la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram, postant des images de flammes s'échappant de la façade de l’imposante bâtisse proche de la présidence et du Parlement. Dans le centre-ville, un journaliste de l’AFP a vu de la fumée s'élever du bâtiment abritant le conseil des ministres, des hélicoptères lâchant de l’eau sur le toit. La Russie a tiré plus de 800 missiles entre samedi soir et dimanche matin, la plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit lancé en février 2022, selon l’armée de l’air qui a affirmé avoir neutralisé 747 drones et quatre missiles. Alors que les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés ces derniers jours, des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays au cours de la nuit. «Le monde doit répondre» La capitale a été la cible d’une importante attaque de drones et missiles qui a fait au moins deux morts et 18 blessés, selon les secours. Plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés par les attaques nocturnes, et une fillette d’un an fait partie des deux victimes décédées. «Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes», a plaidé la Première ministre, réclamant également des «armes». Fin août, une vague massive de drones et missiles russes sur Kiev avait fait plus de 25 morts et endommagé les locaux de la délégation de l’Union européenne ainsi que le bureau du British Council. Mais les bâtiments officiels de la capitale avaient dans l’ensemble été épargnés des bombardements qui visent quotidiennement le territoire ukrainien depuis trois ans et demi. Dans la nuit de samedi à dimanche, des frappes russes ont aussi été signalés dans la nuit dans plusieurs autres régions, notamment dans celle de Dnipropetrovsk où selon le gouverneur militaire Serguiï Lyssak un homme de 54 ans est mort et des infrastructures lors d’une attaque mêlant là aussi drones et missiles. Négociations dans l’impasse Les autorités locales ukrainiennes ont également fait état d’une femme tuée par des bombes aériennes guidées dans la région de Zaporijjia (sud-est) dimanche matin et d’un mort samedi soir dans la région frontalière de Soumy (nord-est). Les forces du Kremlin occupent au total environ 20% du territoire ukrainiens. Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique en vue d’un règlement du conflit avec un sommet le 15 août entre M. Trump et son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska, suivi d’une visite à Washington du président ukrainien Volodymyr Zelensky accompagné de plusieurs dirigeants européens. Mais aucun progrès tangible n’a été enregistré et la Russie rejette les appels au cessez-le-feu après trois ans et demi du conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde guerre mondiale. Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités. Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine. © Agence France-Presse -
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Stellantis alerte sur l'interdiction des véhicules thermiques en 2035
Paris - Après BMW et Mercedes-Benz, Stellantis: le nouveau patron du quatrième constructeur automobile mondial, l’Italien Antonio Filosa, a lui aussi remis en cause l’interdiction des ventes de véhicules thermiques en 2035 dans l’Union européenne, un objectif «pas réaliste» sans l’introduction de «flexibilités» pour les constructeurs affectés par la crise. «Les objectifs de baisse de 55% des émissions (de gaz à effet de serre) d’ici 2030 et d’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035 (dans l’Union européenne) ne sont pas réalistes tels que définis», a déclaré dans une interview aux Echos samedi le nouveau directeur général de Stellantis. «Il faut introduire des flexibilités qui contribueront à la fois à la décarbonation et au maintien de l’activité industrielle», a ajouté le successeur de Carlos Tavares à la tête du 4e constructeur automobile mondial (Jeep, Peugeot et Fiat). L’interdiction à partir de 2035 de la vente de voitures neuves à essence ou diesel, hybrides comprises, dans l’UE, emblème des ambitieuses mesures du Pacte vert européen (Green Deal), a été actée par la Commission européenne en mars 2023 malgré les réticences allemandes. Une clause «de revoyure» a été fixée pour 2026 afin de faire un premier état des lieux et éventuellement apporter des ajustements au texte. Cet objectif est contesté depuis plusieurs mois par une partie des constructeurs, confrontés à des ventes de modèles électriques qui patinent, à la concurrence chinoise grimpante, aux droits de douane américains et à la chute des bénéfices mondiaux. Des «assouplissements» peuvent être étudiés mais à condition qu’ils ne remettent «pas en cause» la sortie des énergies fossiles, avait indiqué en juin le ministère français de l’Industrie. Pression de l’industrie Le constructeur allemand de voitures premium BMW a proposé vendredi de repousser à 2050 l’interdiction. La semaine précédente Ola Källenius, patron de Mercedes-Benz et président de l’association des constructeurs européens (ACEA), avait qualifié l’objectif de 2035 d’"inatteignable». Sous la pression de l’industrie, la Commission européenne a déjà assoupli en mars les objectifs de réduction d'émissions de CO2 à moyen terme et sa présidente Ursula von der Leyen doit ouvrir la semaine prochaine un «dialogue stratégique» avec les constructeurs automobiles, peu après le début du salon de l’automobile de Munich (IAA), rendez-vous incontournable pour le secteur. «Il faut maintenant passer du dialogue stratégique à l’action stratégique. Et vite. Il ne faut pas sous-estimer le déclin rapide de l’industrie automobile européenne», a ajouté Antonio Filosa. Interrogé sur la remise en question de l'échéance 2035, il a réaffirmé le besoin de «leviers de flexibilité» pour «enrayer le cercle vicieux qui entraîne la baisse des ventes et retarde le renouvellement d’un parc automobile vieillissant». Il propose des mesures de «verdissement du parc type prime à la casse ou à la reconversion pour des véhicules plus récents», des «supercrédits CO2» pour les ventes de petites voitures électriques ou encore une meilleure valorisation des véhicules hybrides. Ces mesures visent à «redynamiser le marché» pour «réduire les coûts de production» et «rendre les voitures plus abordables». Priorités aux utilitaires électriques Comme l’avait fait début juillet Jean-Philippe Imparato, qui dirige la branche européenne de Stellantis, Antonio Filosa a réaffirmé que «les décisions les plus urgentes à prendre à Bruxelles concernent la trajectoire de décarbonation des véhicules utilitaires légers», un marché «en souffrance» car la demande des professionnels n’est pas au rendez-vous face aux coûts élevés. Cela «met en danger» des dizaines de milliers d’emplois et il faut «étendre de trois à cinq ans les objectifs de réduction des émissions de CO2» pour ce segment, estime-t-il. S’il rappelle que cet axe est stratégique notamment pour la France, «car l’une de nos plus grandes usines d’utilitaires est dans le Nord, à Hordain», il affirme, interrogé sur de potentielles fermetures d’usines, qu’il est «impossible de se prononcer à ce stade, nous devons d’abord voir comment évolueront les échanges sur la réglementation européenne». Dans un marché automobile mondial qui «se régionalise» sous la «double pression des droits de douane et des réglementations», poursuit M. Filosa, «l’Europe a choisi la voie de l'électrification complète, orientation que nous soutenons et sur laquelle nous avons fortement investi, mais dont nous questionnons aujourd’hui le rythme et la rigidité vu les réalités du marché». Mathilde DUMAZET © Agence France-Presse