
Goldman Sachs gagne son procès contre le fonds libyen
Un tribunal britannique a donné raison vendredi à Goldman Sachs dans le conflit qui l’oppose à la Libyan Investment Authority (LIA). Le fonds souverain créé par l’ancien chef d’Etat Mouammar Kadhafi accusait la banque américaine d’avoir profité de l’inexpérience financière de ses membres pour gagner une influence exagérée sur ses décisions d’investissement et l’entraîner dans des transactions perdantes entre septembre 2007 et avril 2008. Dans son jugement de 120 pages, le juge rejette cette version des faits, estimant qu’aucune des transactions incriminées ne pouvait être attribuée à « une influence indue ».
La LIA avait investi dans des grandes capitalisations européennes et américaines telles qu’EDF et Citigroup par le biais de dérivés actions dont les primes s’élevaient à 1,2 milliards de dollars au total. La valeur de ces dérivés était tombée à zéro en 2008. Goldman Sachs se défendait de son côté de tout abus, invoquant l’impossibilité de prédire la crise financière.
Le fonds souverain libyen poursuit également la Société Générale dans une affaire voisine. La date du procès a été repoussée à avril 2017.
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