
Covéa passe le milliard d’euros de bénéfices

Covéa a dégagé un bénéfice net de 1,04 milliard d’euros en 2015, contre 961 millions d’euros l’année précédente. Son chiffre d’affaires a progressé de 5,2% à 17,2 milliards d’euros. Les activités non-vie ont dégagé 11,5 milliards de revenus (+4,8%) tandis que la croissance des activités vie (+6,1% à 5,7 milliards) provient de la progression de la collecte brute en France (+164 millions d’euros, +4,1%) et à l’international (+165 millions, +11,6%), indique l’assureur.
La part du chiffre d’affaires international s'élève à 15%. L’activité vie en Italie (environ 9% des revenus globaux) pourrait être remise en cause en cas de dénonciation de l’accord d’exclusivité qui lie jusqu’en 2021 Covéa et Banco Popolare di Milano. La fusion entre cette dernière et sa compatriote Banco Popolare (partenaire d’Aviva et Unipol) devrait entraîner de nouvelles négociations, a reconnu Covéa.
En France, l’activité du groupement des assureurs MMA, Maaf et GMF a progressé l’an dernier en habitation (+1,6% de logements assurés à 7,7 millions) et dans l’assurance automobile (+1,8% de véhicules assurés à 10,5 millions). L'épisode de grêle de fin mai et les crues en cours devraient lui coûter au moins 150 millions d’euros brut (hors réassurance), selon un premier décompte. Covéa compte 11,4 millions de sociétaires et clients et son ratio combiné net ressort à 98,5% à fin 2015.
L’an dernier, le groupe a amélioré son niveau de fonds propres à 12,7 milliards d’euros fin 2015, contre 11,6 milliards en 2014.
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Washington - La Bourse de New York avance jeudi, anticipant avec optimisme des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) après la publication d’un indice d’inflation sans grande surprise, sur fond de dégradation du marché de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 14H05 GMT, le Dow Jones prenait 1,00%, l’indice Nasdaq 0,42% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,53%. L’indice des prix à la consommation d’août est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes. «C’est positif» car une hausse des prix plus importante «aurait pu réduire la marge de manœuvre dont dispose la Fed pour baisser les taux lors de sa réunion de la semaine prochaine», commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La banque centrale des Etats-Unis doit maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Mais elle doit aussi veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique. En conséquence, «la véritable nouvelle du jour concerne les demandes hebdomadaires d’allocations chômage», estime Art Hogan. Ces dernières ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021. Les analystes s’attendaient à une stabilisation. «Cela confirme une fois de plus la faiblesse du marché du travail. Il est donc clair que le mandat de plein emploi de la Fed est au centre des préoccupations», assure M. Hogan. Plusieurs membres de la Fed ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail. Pour Art Hogan, les données publiées jeudi permettent d’anticiper que les taux directeurs de la banque centrale américaine auront diminué de trois quarts de point de pourcentage d’ici à la fin de l’année, soit progressivement, soit avec une baisse plus agressive dès la réunion des 16 et 17 septembre. Une vision partagée par l’essentiel des analystes, selon l’outil de veille FedWatch de CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 13H55 GMT contre 4,05%. Côté entreprises, le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-5,36% à 43,91 dollars) était boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street. Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars. Le géant technologique Oracle reprenait son souffle (-4,36% à 314,29 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données. Les actions à New York du géant chinois des technologies Alibaba étaient recherchées (+4,58% à 150,51 dollars), malgré une chute temporaire à la Bourse de Hong Kong. Le groupe cherche à lever 3,17 milliards de dollars via une colossale émission obligataire, selon l’agence Bloomberg. Une opération menée alors que les groupes tech chinois sont en quête désespérée d’argent frais pour financer la croissance du «cloud», de l’IA, et gagner des parts de marché dans la livraison sur fond de guerre des prix. Nasdaq © Agence France-Presse