
BNP Paribas lance la refonte de sa banque commerciale en France
Le groupe a présenté mercredi aux partenaires sociaux sa nouvelle feuille de route à horizon 2030 pour sa banque commerciale. 200 millions d’euros d’investissements seront déployés dès cette année dans une optique de conquête de nouveaux clients.

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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Le ciel s'assombrit pour le marché de la réassurance
Haut lieu de négociation des traités de réassurance pour l’année à venir, les Rendez-Vous de Septembre de Monaco se tiennent à partir de dimanche dans un contexte plus tendu et concurrentiel pour les réassureurs, marquant la fin d’un cycle doré. Les agences de notation ont déjà revu les perspectives du secteur à la baisse.
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L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
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Autoroute A69 : le ministre des Transports espère une inauguration "dans une grande année"
Cuq-Toulza - Le chantier de l’A69, autoroute contestée entre Toulouse et Castres, «revient à plein régime», a affirmé vendredi le ministre des Transports, Philippe Tabarot, venu voir dans le Tarn des travaux qu’il espère voir terminés «dans une année». C’est «l’objectif qui a été fixé à Atosca (futur concessionnaire, en charge des travaux) avec des perspectives positives», a déclaré le ministre, souhaitant que l’inauguration de l’autoroute ait lieu «dans une grande année, environ 12 à 13 mois supplémentaires». Interrogé sur l’audience devant la cour administrative d’appel de Toulouse qui doit examiner au fond, aux alentours de la fin du mois de novembre, les recours des opposants à l’autoroute, M. Tabarot s’est dit «optimiste». «Je pense et j’espère que la cour administrative d’appel a compris l’intérêt de ce projet et que tout a été fait dans les règles», a dit le ministre. «Nous respecterons bien sûr les prochaines décisions de justice et nous espérons que ces décisions de justice seront respectées également par les opposants du projet, qu’ils accepteront: on est dans un Etat de droit, quelle que soit la décision, il faut la respecter», a déclaré M. Tabarot. Concernant cette échéance devant la justice, le directeur général d’Atosca, Martial Gerlinger, a déclaré: «je suis là pour respecter un contrat, pour livrer une autoroute attendue sur ce territoire et je suis là bien entendu pour respecter les décisions de justice et je n’ai rien d’autre à dire à ce sujet». «Ca fait deux mois et demi qu’on travaille, avec quasiment le même effectif que celui du moment de l’arrêt, on est à 800 personnes qui travaillent sur le chantier, 320 engins, (...) on a tout fait pour que rapidement on fasse revenir le personnel de toute la France», a également déclaré M. Gerlinger, à propos de la reprise des travaux. Fin février, le tribunal administratif de Toulouse avait jugé qu’il n’y avait pas de «raison impérative d’intérêt public majeur» (RIIPM) justifiant l’impact environnemental causé par le projet, ce qui avait conduit à un arrêt des travaux. Mais en mai, la cour administrative d’appel avait fait droit à une demande de l’Etat et du futur concessionnaire, visant à les faire reprendre. Depuis le printemps 2023 et les premiers coups de pioche de ce chantier visant à créer 53 km de voie rapide entre Castres et Toulouse, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au coeur de zones à défendre (ZAD), ou encore recours juridiques. Début juillet, plusieurs centaines de personnes s'étaient encore rassemblées dans le Tarn pour une «turboteuf» contre l’autoroute. © Agence France-Presse -
Thaïlande : le nouveau Premier ministre, Anutin Charnvirakul, un riche conservateur pour sortir de la crise politique
Bangkok - Saxophoniste, pilote amateur et riche héritier, Anutin Charnvirakul a su manoeuvrer pour s’imposer comme une personnalité clé des gouvernements successifs en Thaïlande au fil des tumultueuses dernières années, jusqu'à être désigné vendredi Premier ministre. Il a été un temps banni de toute activité politique par la justice et son parti ne représente que la troisième force du Parlement du royaume mais c’est pourtant sur cet ancien ministre de centre-droit de 58 ans que l’opposition parie pour tenter de sortir de la crise politique actuelle. Le soutien du Parti du peuple, jusqu’alors le principal parti d’opposition, lui permet de succéder à Paetongtarn Shinawatra, destituée la semaine dernière. Comme cette dernière, fille de l’ex-Premier ministre milliardaire Thaksin Shinawatra et membre d’une famille à l’influence considérable en Thaïlande depuis deux décennies, Anutin Charnvirakul s’inscrit lui aussi dans une dynastie d'élites politiques et économiques. Son père a été Premier ministre par intérim lors de la crise politique de 2008, puis ministre de l’Intérieur pendant trois ans. Sa famille a fait fortune dans une entreprise de construction qui s’est assurée de juteux contrats publics pendant des décennies. La société a construit par exemple le principal aéroport de Bangkok et le bâtiment du Parlement, où il a été désigné vendredi à la tête du gouvernement. Réseaux sociaux Après des études d’ingénieur industriel à New York, Anutin est entré en politique alors qu’il avait une trentaine d’années comme conseiller du ministère des Affaires étrangères. Véritable caméléon politique, il est ensuite devenu ministre de la Santé, ministre de l’Intérieur, puis vice-Premier ministre de trois chefs de gouvernements entre 2019 et 2025 - une stabilité rare dans le royaume à la vie politique mouvementée. Surnommé «Noo», qui signifie «souris» en thaïlandais, il cherche à se construire une image d’homme du peuple malgré sa fortune. Sur les réseaux sociaux, il se montre ainsi en train de cuisiner vêtu d’un short et d’un T-shirt, ou interprétant des tubes de pop thaïlandaise au saxophone et au piano. Anutin est un ancien membre du parti de l’ex-Premier ministre Thaksin, dont le camp a longtemps incarné le mouvement réformateur, par opposition aux conservateurs alignés avec le roi et l’armée. Il avait été interdit d’activité politique pendant cinq ans à la suite de la dissolution, en 2007, de la formation pour fraude électorale. Il a alors appris à piloter et s’est constitué une petite flotte d’avions privés pour transporter des malades à l’hôpital et livrer des organes. Cannabis Une fois sa peine purgée, il est revenu en politique en 2012 comme chef du parti de centre-droit Bhumjaithai, qui s’est hissé à la troisième place lors des élections législatives de 2023. Alignant les portefeuilles ministériels au sein des diverses coalitions gouvernementales, il s’est fait connaître à l’international en tant que ministre de la Santé d’un gouvernement mené par les militaires, lorsqu’il a géré la crise du Covid-19. Il avait dû présenter ses excuses après avoir accusé les Occidentaux de propager le virus, dans ce royaume dépendant du tourisme. A ce même poste, Anutin a surtout fait les gros titres lorsqu’il a soutenu la dépénalisation du cannabis en 2022. Après les élections de 2023, son parti avait rejoint une coalition avec le parti de Thaksin en refusant de s’allier avec les mêmes progressistes qui l’ont finalement soutenu cette semaine pour évincer le clan du patriarche de la politique thaïlandaise. Mais en juin, le Bhumjaithai avait rompu cette alliance en raison de la gestion par le pouvoir du conflit frontalier avec le Cambodge. Sally JENSEN © Agence France-Presse -
10 septembre : Bruno Retailleau redoute des "actions spectaculaires" de l'extrême gauche
Clermont-Ferrand - Bruno Retailleau a dit vendredi ne pas croire à «des mouvements d’ampleur» mais estimé qu’il pourrait y avoir «des actions spectaculaires», le 10 septembre lors du mouvement «Bloquons tout». «Sur le 10, très clairement, on voit bien que le mouvement s’est gauchisé. M. Mélenchon tente de le récupérer, que c’est la mouvance d’extrême gauche, d’ultra-gauche, aidée par la CGT, qui va être à l'œuvre», a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’un déplacement à Clermont-Ferrand. «Je ne crois pas à des mouvements d’ampleur. En revanche, compte tenu de ces mouvances-là, de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires», a-t-il poursuivi. «Mais j’ai envoyé un télégramme au préfet pour leur demander de faire preuve de la plus grande fermeté. Il n’est pas question que des sites stratégiques, des infrastructures essentielles à la vie du pays puissent être bloqués», a dit le ministre. «Cette consigne de bloquer tout, c’est stupide. Parce qu’aujourd’hui, c’est pire que tout. Bloquer tout, c’est pire que tout. Le pays n’a pas besoin d'être bloqué. Il a, au contraire, besoin d’avancer», a-t-il estimé. Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques. Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement «horizontal» et sans chef. «Chacun fait ce qu’il veut» dans un contexte de «grogne et de colère», notait mercredi une source sécuritaire. Si bien que les forces de l’ordre se préparent à toute éventualité. © Agence France-Presse