Allianz se permet de relever son objectif de résultat opérationnel annuel

L’assureur allemand a publié hier soir un avant-goût de résultats trimestriels flatteurs, portés notamment par la gestion d’actifs
Benoît Menou

Allianz n’a pas su patienter jusqu’au 9 novembre, date prévue de publication de ses résultats trimestriels à fin septembre, pour dévoiler la bonne nouvelle. Dans le cadre d’un bref communiqué, l’assureur allemand a publié hier soir ses résultats opérationnel et net pour les trois mois écoulés et a, surtout, relevé son objectif de résultat opérationnel pour l’ensemble de l’année 2012.

«Grâce à une performance meilleure que prévue de l’ensemble des activités, et particulièrement de la gestion d’actifs», le résultat opérationnel du trimestre écoulé a ainsi atteint 2,5 milliards d’euros, contre 1,9 milliard au troisième trimestre 2011. Le résultat net du troisième trimestre s’est élevé à 1,4 milliard d’euros. Un chiffre en vive hausse après que le résultat net du troisième trimestre 2011 avait chuté de 84% à 196 millions d’euros.

Sauf événements imprévus et «suite à la forte performance opérationnelle» du troisième trimestre, Allianz s’attend désormais à pouvoir engranger cette année un résultat opérationnel supérieur à 9 milliards d’euros. La précédente estimation était une fourchette de 7,7 à 8,7 milliards d’euros (8,2 milliards plus ou moins 500 millions), contre un résultat de 7,86 milliards enregistré en 2011. Le consensus Bloomberg table sur un résultat opérationnel 2012 de 8,57 milliards.

La gestion d’actifs reste donc visiblement une locomotive pour Allianz. Au cours des cinq dernières années, la contribution de cette activité au résultat opérationnel de l’assureur a presque triplé pour s’élever à 27%. Au deuxième trimestre 2012, la gestion d’actifs d’Allianz a dégagé un résultat opérationnel de 635 millions d’euros. Le groupe vise une hausse annuelle de 5 à 10% de cet indicateur.

Le groupe concède certes que la croissance du résultat net sera moindre par rapport à celle du résultat opérationnel, du fait des efforts poursuivis de renforcement du bilan, passant par les restructurations et la réduction des investissements à risque, des tendances déjà observées sur les neuf premiers mois de l’année, souligne l’assureur munichois. Ce dernier avait souffert l’an passé de son exposition à la dette grecque, aujourd’hui minime. Le groupe reste tout de même exposé aux dettes souveraines italienne et espagnole.

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