
Jean-Pierre Lassus quitte Swiss Life France

Swiss Life France a annoncé l’arrivée de Jean-Baptiste Guyader au poste de directeur de la division financière. Il remplace, à ce poste, Jean-Pierre Lassus, qui a informé de son départ du groupe helvétique après l’avoir rejoint en 2009. De ce fait, Jean-Baptiste Guyader devient membre du comité exécutif de Swiss Life France.
Diplômé de l'École Nationale Supérieure des Mines de Nancy et de l’Imperial College de Londres, Jean-Baptiste Guyader a démarré sa carrière, au sein du cabinet PwC France en tant qu’auditeur financier. En 2015, il rejoint Swiss Life France en qualité de contrôleur de gestion, d’abord sur les activités de courtage, puis sur le périmètre assurance-vie. Il est, depuis 2019, directeur du contrôle de gestion.
Des activités mouvantes
À la suite de ce départ, la direction des risques qui était jusqu’ici rattachée à la division financière sera désormais placée sous la responsabilité directe de Tanguy Polet, directeur général de Swiss Life France. Avant son départ, Jean-Pierre Lassus était également sponsor de la RSE. Il est remplacé par Vladislav Grigorov, directeur de la division risque, qui fera par conséquent son entrée au comité exécutif en tant qu’invité permanent.
Diplômé de l’Université de Strasbourg, membre certifié et expert ERM/CERA de l’Institut des Actuaires, et titulaire d’un executive MBA de la London Business School, Vladislav Grigorov démarre sa carrière dans le conseil. En 2005, il rejoint Swiss Life où il exerce différentes fonctions, notamment celle de responsable de la gestion actif-passif. Il devient ensuite directeur des risques au sein de la filiale française.
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Brasilia - Nostalgique assumé de la dictature, il a multiplié les défis aux institutions quand il présidait le Brésil. Condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat, Jair Bolsonaro a toujours juré n'être «jamais sorti du cadre de la Constitution». Le capitaine de l’armée à la retraite n’a jamais renié les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985), dont à ses yeux «l’erreur a été de torturer et non de tuer» les dissidents. Cette déclaration datant de 2016, trois ans avant le début de son mandat à la tête de la première puissance d’Amérique latine (2019-2022), illustre son style, riche en sorties misogynes, racistes ou homophobes. Le soutien tonitruant du président américain Donald Trump n’y a rien fait: il a été condamné jeudi à 27 ans de prison pour un projet de coup d’Etat lors de son procès historique devant la Cour suprême. Déjà inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation électorale, le leader de la droite brésilienne a été reconnu coupable d’avoir voulu empêcher l’investiture de son rival de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, son tombeur au scrutin de 2022. Clan familial Pour accéder aux sommets, ce populiste à la syntaxe approximative, qui aime à se présenter en Brésilien ordinaire en short et maillot de foot, s'était habilement assuré le soutien des puissants lobbies de l’agronégoce et des évangéliques. Une ascension en famille. Né le 21 mars 1955 dans la région de Sao Paulo, dans un foyer d’origine italienne, Jair Bolsonaro a eu cinq enfants avec trois femmes différentes. Les quatre premiers se sont lancés en politique. Avec ses garçons et sa dernière épouse Michelle - une fidèle évangélique âgée de 27 ans de moins que ce catholique -, il forme un clan redoutablement efficace. Par ses contacts entretenus avec l’administration Trump, son fils Eduardo, installé aux Etats-Unis et soutenu financièrement par son père, revendique d’avoir pesé dans les sanctions infligées par Washington au Brésil. Référence avouée de l’ancien chef d’Etat brésilien, Donald Trump a infligé des surtaxes douanières punitives au pays sud-américain, en représailles à une supposée «chasse aux sorcières» contre son allié. 700.000 morts S’il promet de «rétablir l’ordre» à son investiture en janvier 2019, le mandat de celui qui avait été élu député continûment à partir de 1991 a été émaillé de crises, malgré un bilan économique plutôt positif. Jugée calamiteuse par les experts, sa gestion de la pandémie de Covid-19, qui fait près de 700.000 morts au Brésil, donne lieu à d’intenses bras de fer avec la Cour suprême. Climato-sceptique, il laisse la déforestation en Amazonie bondir. Au deuxième tour en 2022, il perd d’un cheveu. Groggy, il rejoint la Floride deux jours avant la fin de son mandat. Le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes prennent d’assaut les lieux de pouvoir, appelant - en vain - à une intervention militaire. Une scène qui rappelle l’assaut du Capitole deux ans plus tôt par des partisans de son «ami» Donald Trump, qui en retour considère le Brésilien comme «un grand monsieur». «Humiliation» Avant même sa condamnation, M. Bolsonaro était affaibli comme jamais. Après avoir subi à la mi-juillet, selon ses propres termes, la «suprême humiliation» d’un bracelet électronique, privé de réseaux sociaux dont il usait à profusion, il est assigné à résidence. Il accumule les problèmes de santé, découlant d’un attentat à l’arme blanche qu’il avait subi durant la campagne présidentielle de 2018. Il s’en était sorti avec de graves blessures à l’abdomen. En mai, il a été soumis à une lourde intervention chirurgicale. Paradoxe pour lui qui aime à poser en homme fort, il n’a pas hésité à se montrer en état de faiblesse, exhibant sondes, tubes et cicatrices dans des vidéos très crues. Coup dur supplémentaire, il est interdit de contact avec son fils Eduardo: tous deux sont menacés d’inculpation pour entrave au procès du père pour tentative de coup d’Etat. «Ma famille a été persécutée, visée par des enquêtes et ridiculisée dans les médias, sans pitié ni compassion», se lamentait Jair Bolsonaro il y a quelques mois. Juan Sebastian SERRANO © Agence France-Presse -
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Wall Street clôture à des sommets, renforcée par l’espoir d’une baisse des taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a touché des sommets en clôture jeudi, alors que des nouveaux indicateurs économiques sont venus conforter les attentes des investisseurs quant à un assouplissement monétaire de la Fed. Les trois indices vedettes de Wall Street ont terminé sur de nouveaux records: le Dow Jones a gagné 1,36% à 46.108,00 points, l’indice Nasdaq a progressé de 0,72% à 22.043,07 points et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,85% à 6.587,47 points. «Le marché pousse un soupir de soulagement», commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. En cause: «les données économiques sur l’emploi (...) renforcent les probabilités d’une baisse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année et au-delà», résume Jose Torres, d’Interactive Brokers. Les investisseurs ont porté leur attention sur les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, qui sont ressorties au plus haut depuis 2021. Ces dernières ont accéléré à 263.000, alors que les analystes s’attendaient à une stabilisation. L’indice des prix à la consommation d’août est, lui, ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes. La grande majorité des acteurs du marché estiment toutefois que la banque centrale américaine (Fed) baissera ses taux d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre. Non pas parce que l’inflation semble en passe d'être maîtrisée, mais parce que le marché du travail paraît fragile, un point d’attention qui fait aussi partie du mandat de l’institution. Les investisseurs s’attendent également à des baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, qui ramèneront les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. «Si la Fed baisse ses taux, le coût des activités commerciales diminue», ce qui «stimule à la fois l'économie réelle et Wall Street», souligne M. Sarhan, d’où l’enthousiasme de la place new-yorkaise. «Cependant, la Fed va agir (...) en évaluant les risques et les avantages» tout au long du processus, ajoute l’analyste. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 20H15 GMT contre 4,05%. Au tableau des valeurs, le groupe de médias Warner Bros Discovery a été propulsé (+28,95% à 16,17 dollars) après des informations de presse assurant que son concurrent Paramount Skydance pourrait le racheter, et former ainsi un mastodonte du divertissement. Selon le Wall Street Journal, Paramount Skydance (Nickelodeon, MTV, Paramount) serait prêt à s’emparer de la majorité des actions du conglomérat rassemblant entre autres le studio de cinéma Warner Bros et les chaînes de télévision HBO et CNN. L’action Paramount Skydance s’est envolée de 15,55% à 17,46 dollars. Le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-6,15% à 43,00 dollars) a été boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street. Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars. Le géant technologique Oracle a perdu du terrain (-6,25% à 307,82 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données. Nasdaq © Agence France-Presse