Des grands investisseurs réduisent leur activité en Chine

La CDPQ, Ontario Teachers, et GIC se détournent de la Chine.
Pékin en Chine
Pékin en Chine  -  Photo MaoNo / Pixabay

La Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ) a mis sur pause ses investissements dans le non coté en Chine pour se concentrer sur les marchés liquides. « Nous prévoyons de continuer dans cette voie », indique la Caisse au Financial Times, jeudi 1er juin. Les actifs liquides constituent déjà la majorité de son portefeuille en Chine (12 milliards sur un actif total de 402 milliards canadien à fin 2022).

La CDPQ confirme également qu’elle fermera son bureau à Shanghai cette année, comme l’avait affirmé le journal canadien Le Devoir en mars. « Je pense que nos fonds de pension ont compris que faire des affaires en Chine, ça devenait peut-être plus compliqué avec les politiques poursuivies par le président Xi Jinping », déclarait Guy Saint-Jacques, ambassadeur du Canada en Chine de 2012 à 2016, au journal.

La CDPQ suit l’exemple d’autres investisseurs. Le FT rapporte que le fonds souverain de Singapour GIC a aussi réduit ses investissements privés en Chine. Quant à Ontario Teachers, le régime de retraite des enseignants de l’Ontario, il a fermé le robinet, en raison des risques géopolitiques, selon plusieurs sources.

A lire aussi: Le fonds de pension canadien Ontario Teachers a liquidé son unité d'investissement en actions chinoises

Un évènement L’AGEFI

Plus d'articles du même thème

ETF à la Une

Contenu de nos partenaires

A lire sur ...