Les dividendes marquent le pas au niveau mondial. Selon un rapport réalisé par la société de gestion Henderson Global Investors (Henderson GI), les dividendes ont en effet chuté de 4% à l’échelle internationale au cours du troisième trimestre 2016, « ce qui correspond à la plus faible performance depuis le deuxième trimestre 2015 ». Selon l’indice Henderson des dividendes mondiaux (HGDI), ils ont ainsi atteint 281,7 milliards de dollars au troisième trimestre 2016, soit une baisse de 11,9 milliards de dollars par rapport au troisième trimestre 2015. Les dividendes sous-jacents (après ajustements des dividendes extraordinaires et des effets de change) ont, pour leur part, diminué de 0,3% sur la même période.Dans son rapport, Henderson GI attribue cette baisse des dividendes à trois facteurs principaux. Premièrement, la société de gestion note que les dividendes extraordinaires ont diminué, en particulier aux Etats-Unis, ce qui a affecté le taux de croissance des dividendes totaux. En outre, le troisième trimestre est traditionnellement marqué par un pic saisonnier de certaines régions dont, hélas, les dividendes progressent faiblement à l’heure actuelle, tels que les pays émergents, l’Australie et le Royaume-Uni. Enfin, la croissance régulière des dividendes s’est fortement ralentie aux Etats-Unis, principalement contributeur aux dividendes à l’échelle mondiale. « Les Etats-Unis payent les deux cinquièmes des dividendes dans le monde et leur évolution a donc une incidence significative sur le total », précise Henderson GI. De fait, aux Etats-Unis, les dividendes ont chuté de 7% au troisième trimestre pour atteindre 100,4 milliards de dollars. Cette forte baisse est principalement liée à la non-répétition des importants dividendes extraordinaires versés aux cours du troisième trimestre 2015, souligne la société de gestion. Toutefois, même en prenant en compte cet élément, les dividendes sous-jacents n’ont progressé que de 3%, soit « la plus faible hausse trimestrielle depuis la crise financière », selon Henderson GI. Ce ralentissement marqué de la croissance des dividendes reflète la progression modérée des bénéfices aux Etats-Unis, en raison notamment de la solidité du dollar. L’étude met également en exergue la hausse du niveau d’endettement des sociétés américaines, « ce qui les a conduites à essayer de préserver les flux de trésorerie ».A l’inverse, en Europe hors Royaume-Uni, la situation est clairement au beau fixe. Les dividendes totaux ont en effet atteint 19 milliards de dollars au troisième trimestre, soit une progression de 15,9% par rapport au troisième trimestre 2015, « grâce aux changements effectués au sein de l’indice et au décalage des dates de paiement en Espagne. Les dividendes sous-jacents ont, quant à eux, augmenté de 1,1 %, « ce qui est plus faible qu’au cours du deuxième trimestre, les dividendes sous-jacents continuant d’être faibles en Espagne », selon le HGDI.Pour sa part, le Royaume-Uni n’est pas à la fête. Les investisseurs internationaux sur les actions britanniques ont en effet vu leurs dividendes diminuer de 13,9% sur un an pour atteindre 26,3 milliards de dollars. « Cette forte baisse reflète principalement la dévalorisation de la livre sterling suite au vote de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne », explique Henderson GI. Les dividendes sous-jacents britanniques ont, pour leur part, chuté de 2,9% « suite aux importantes réductions des principales sociétés du secteur minier cotées au Royaume-Uni, telles que Glencore ou Rolls-Royce.En Asie-Pacifique (hors Japon), les dividendes totaux ont atteint 48,6 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 2,8 % sur un an mais les dividendes sous-jacents n’ont progressé que de 0,5% ! L’Australie, qui paie la majeure partie des dividendes de la région, a pourtant réalisé la plus mauvaise performance de la région depuis le lancement de l’indice en 2009. De fait, les dividendes totaux on atteint 18,2 milliards de dollars, en baisse de 6,9% sur un an, « malgré la solidité de la devise », note la société de gestion. Quant aux dividendes sous-jacents, ils ont diminué de 10,2%. Enfin, les dividendes marchés émergents ont atteint 42,9 milliards de dollars au troisième trimestre, soit une baisse de 7,1% des dividendes totaux et de 7,7% des dividendes sous-jacents. Plus important contributeur de la zone, la Chine devrait voir les dividendes diminuer pour la deuxième année consécutive. Et pour cause. « Les sociétés chinoises réduisent leurs dividendes, en particulier dans le secteur bancaire qui cherche à protéger ses bilans vulnérables face à la hausse des créances douteuses », note Henderson GI. Au troisième trimestre, les dividendes totaux des sociétés chinoises ont ainsi diminué de 4,5% pour atteindre 24,6 milliards de dollars, soit une baisse de 10,8% des dividendes sous-jacents.Dans un tel contexte général, Henderson a revu à la baisse ses prévisions de croissance des dividendes pour 2016. Selon le gestionnaire d’actifs, les dividendes totaux devraient désormais augmenter de 0,9% par rapport à l’année 2015, ce qui correspond à une hausse de 1% des dividendes sous-jacents. Les dividendes à l’échelle internationale devraient donc atteindre 1.160 milliards de dollars à l’issue de l’exercice 2016.
L’impact investing a le vent en poupe. Cette stratégie d’investissement socialement responsable, qui consiste à investir dans des entreprises ou des projets qui ont un impact positif et mesurable sur l’environnement ou la société et dégagent des rendements, est celle qui connaît la plus forte croissance ces deux dernières années en Europe, selon une récente étude d’Eurosif. Elle voit ainsi ses encours augmenter de 385 % à 98 milliards d’euros entre 2013 et 2016. Ce montant reste toutefois faible au regard des autres stratégies ISR. Ainsi, l’exclusion, qui est la stratégie la plus utilisée en Europe, ne représente pas moins de 10.000 milliards d’euros d’encours.La croissance récente de l’impact investing semble s’expliquer en partie par l’essor des « green bonds », qui sont entrés dans la catégorie de l’impact investing, les obligations vertes permettant de lever des fonds et d’investir dans des projets en faveur de l’environnement. « Jusqu’ici, l’impact investing était surtout associé à une gestion alternative – private equity, microfinance… Aujourd’hui, on va vers une classe d’actifs plus liquide », commente Luisa Florez, responsable de la recherche fondamentale ESG d’Axa Investment Managers.Les green bonds ont représenté 100 milliards de dollars d’émissions en 2015 et devraient atteindre 350 milliards de dollars d’émissions en 2018, selon les projections de l’initiative en faveur des obligations vertes (CBI). Parallèlement à son expansion, le marché devrait continuer à se diversifier. « Nous avons vu l’émergence de pays comme la Chine ou l’Inde », indique Olivier Vietti, gérant du fonds Axa World Fund Planet Bonds. « L’arrivée de ces pays est positif, mais il faut rester prudent sur la qualité des projets », nuance-t-il. De plus, « deux acteurs gouvernementaux se sont positionnés, dont la France et la Suède ».L’impact investing ne concerne toutefois pas uniquement les obligations et l’environnement. Des fonds actions à vocation sociale ont aussi été créés. Ainsi, récemment, Sycomore a lancé son fonds Happy@Work. Axa IM et Mirova gèrent aussi des fonds centrés sur le capital humain. L’impact investing n’intéresse pas que l’Europe en tout cas. Un tiers des investisseurs institutionnels américains prévoit d’augmenter son allocation à l’impact investing dans les trois prochaines années, montre une étude réalisée par Greenwich Associates et American Century Investments. Et un quart de ceux qui comptent le faire veut accroître leur exposition de plus de 10 %. Parallèlement, les trois quarts des acheteurs professionnels des plates-formes de distribution et 80 % des conseillers financiers pensent que l’allocation de leurs clients à l’impact investing va s’accroître dans les trois prochaines années.
Les fonds actions monde gérés activement ont battu le marché en moyenne entre 1,2 % et 1,4 % par an avant frais entre 2002 et 2012, montre une étude universitaire réalisée par David Gallagher, Graham Harman, Camille Schmidt et Geoffrey Warren sur 143 fonds. Cette étude, qui va redonner le sourire aux gérants actifs, affirme que la première source de performance de ces fonds vient de la sélection de valeurs. Le choix des pays, notamment dans les marchés émergents, a aussi contribué à la performance. En revanche, les gérants actions monde ne semblent pas posséder de compétences en matière de sélection de devises, la contribution des devises étant plutôt mitigée et même négative dans l’ensemble, écrivent les auteurs de l'étude.L’étude conclut donc qu’il peut être intéressant de favoriser les gérants adoptant une approche bottom-up qui met l’accent sur la sélection de titres et ont des capacités sur les marchés émergents. Elle émet par contre des doutes sur l’intérêt d’investir auprès des gérants top-down se concentrant sur la sélection de pays. Enfin, elle suggère que la gestion de l’exposition aux devises soit séparée de la gestion de portefeuille.
L’agence de notation Standard & Poor’s travaille à la mise au point d’outils d'évaluation qui devraient, selon elle, contribuer au développement de la finance verte. Elle a publié début septembre deux documents de consultation qui devraient déboucher sur de nouveaux outils pour les investisseurs, l’un dédié à l'évaluation des critères ESG dans l’entreprise, l’autre à l'évaluation des obligations vertes.Le projet d’outil d'évaluation des «green bonds» semble le plus avancé puisque la consultation lancée début septembre a déjà donné lieu à une réception très favorable, a assuré le 21 novembre à Paris Michael Wilkins, responsable chez Standard & Poor’s de la recherche sur les risques environnementaux et climatiques et sur la notation des infrastructures. Il s’exprimait à l’occasion d’un séminaire dédié à la finance verte et à l’investissement durable.L’agence peaufine actuellement les ajustements nécessaires découlant des observations des investisseurs et envisage de commercialiser sa nouvelle offre début 2017. Michael Wilkins a souligné que l’agence avait tenté d’intégrer dans son approche toutes les recommandations déjà utilisées, notamment les Green Bond Principles pour la définition des projets éligibles, mais pas seulement. Certaines juridictions comme la Chine ont en effet une liste plus restrictive des projets éligibles. L’autre projet, relatif à un outil d'évaluation des critères ESG dans l’entreprise, est un peu moins avancé, mais là aussi, les travaux progressent. Il s’agit d'évaluer l’impact des activités d’une entreprise sur son environnement notamment, les mécanismes mis en place pour surveiller ces impacts et les pertes potentielle liées aux risques environnementaux et sociaux. Laurence Hazell, director of governance chez S&P Global Ratings, a souligné que ce nouvel outil ne constituait pas une notation de crédit ou un élément de la méthodologie de la notation de crédit. Mais il est clair aussi que, comme dans le cas des obligations vertes, une bonne évaluation pourrait déboucher sur l’obtention d’une prime «verte», sinon sur le marché primaire, du moins sur le marché secondaire. C’est en tout cas ce que suggèrent les premières observations.
La Banque Populaire de Chine a fixé aujourd’hui le cours du renminbi à un niveau de 6,8779 contre dollar, en hausse de 0,3% par rapport à celui de la veille, et ainsi mis un terme à 12 séances consécutives de fixing à la baisse de la devise chinoise. Son cours accuse une chute de 2% sur le marché onshore (CNY) depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 4 novembre dernier et de 4% depuis mi-août face au billet vert. Il s’est néanmoins légèrement redressé de 1% face au panier de devises de l’indice CFETS depuis le 4 novembre.
Le déficit budgétaire britannique, hors impact des banques détenues par l’Etat, a reculé de 25% sur un an au mois d’octobre pour revenir à un niveau de 4,8 milliards de livres (5,6 milliards d’euros), selon les chiffres de l’ONS, l’institut national de la statistique. Ce déficit est inférieur aux prévisions de tous les économistes interrogés par Reuters, qui avaient anticipé en moyenne un montant de 6 milliards de livres. S’il est en baisse de 10,3% à 48,6 milliards de livres, sur les sept premiers mois de l’exercice 2016-2017 clos le 31 mars prochain, il s’approche du déficit de 55,5 milliards de livres visé par Londres pour l’ensemble de l’exercice.
Les spreads sur la dette corporate se sont tendus depuis l’élection de Donald Trump et les émissions ont été sauvées de l’atonie par les sociétés américaines.
Le conglomérat chinois Fosun a réorganisé ses activités d’investissement, rapporte lundi Bloomberg d’une source proche du dossier. Les activités de fixed income et d’investissements alternatifs ont été fusionnées et placées sous la supervision de sa division d’assurance. David Kungsen a été nommé à la tête de cette nouvelle division, tandis que Tongli Han, jusqu’à présent directeur des investissements au sein du fixed income, a quitté la société pour monter sa propre société de gestion à Hong Kong.
La croissance économique allemande devrait accélérer à la fin de l’année, grâce à la vigueur des dépenses des ménages et des entreprises après une période atone, a indiqué lundi la banque centrale allemande. Dans son rapport mensuel, la Bundesbank souligne que les indicateurs d’activité industrielle, comme le climat des affaires et le taux d’utilisation des capacités, laissent penser que l’Allemagne regagnera de la vigueur après une croissance de 0,2% seulement au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. La croissance s’est établie à 0,7% sur les trois premiers mois de l’année et à 0,4% au deuxième trimestre.
Le promoteur immobilier Les Nouveaux constructeurs a annoncé que la holding de son fondateur Olivier Mitterrand avait racheté 9% de son capital dans le cadre de la réduction de son flottant lancée mi-octobre. Compte tenu de la faible liquidité de l’action du groupe, la holding Premier Investissement proposait de racheter aux actionnaires minoritaires les 14% du capital correspondant au flottant du groupe. Le promoteur ne souhaitait pas pour autant se retirer de la cote. A l’issue de l’offre, hors actions détenues par les membres du directoire (0,8%), le flotttant de la société se limite à 4,9%. Premier Investissement détient 78,8% du groupe et 94,2% avec les autres membres du concert d’actionnaires familial.
Le groupe français a annoncé lundi être en train de racheter 600.000 de ses propres actions dans le cadre du programme autorisé par la dernière assemblée générale. L’opération devait être bouclée dès hier. Les titres sont destinés à couvrir les attributions d’actions de performance décidées en 2016, si les objectifs définis pour les dirigeants et mandataires sont atteints. Sur la base du cours du jour avant l’ouverture, les 600.000 actions ont une valeur de marché de 37,5 millions d’euros et représentent 0,14% du capital.
Le G30, un groupe d'anciens banquiers centraux, préconise plutôt d'encourager les titrisations de prêts au logement pour faire de la place dans les bilans bancaires.
La Grèce prévoit de renouer avec la croissance économique en 2017 avec une progression attendue de son produit intérieur brut (PIB) de 2,7% après des années de récession, montre le projet de budget déposé au Parlement. Ce document table en outre sur une légère réduction de l'énorme dette du pays, qui serait ramenée à 176,5% du PIB, tandis que le pays parviendrait à dégager un excédent budgétaire primaire de 2% du PIB.
La politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) doit maintenir le niveau actuel de soutien afin d’assurer la remontée de l’inflation vers un niveau un peu inférieur à 2%, a déclaré lundi le président de la BCE, Mario Draghi. «Le retour de l’inflation vers notre objectif repose encore sur le maintien du niveau actuel sans précédent du soutien monétaire, en dépit du comblement progressif de l’'output gap’», a-t-il déclaré au Parlement européen en utilisant l’expression utilisée par les économistes pour désigner l'écart entre la croissance réelle et son niveau potentiel. La BCE n’est pas encore prête à réduire son programme d’assouplissement quantitatif (QE), a également déclaré lundi Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE. «A un moment, nous commencerons à le réduire», a indiqué le responsable au cours d’un débat à Munich. Mais la BCE ne compte pas encore prendre une telle mesure, car l’inflation dans la zone euro reste très faible, a-t-il ajouté.
Le groupe américain de capital-investissement Blackstone est en discussions pour céder à l’assureur chinois Anbang un portefeuille immobilier au Japon d’une valeur de 2,3 milliards de dollars (2,17 milliards d’euros) environ, d’après des sources proches du dossier. Cette cession serait la dernière en date d’une série de ventes d’actifs immobiliers de Blackstone à des investisseurs chinois désireux d’acquérir des actifs immobiliers à l'étranger, mais signerait la première incursion d’AnBang dans l’immobilier japonais.
David Davis, le ministre britannique chargé du Brexit, a rencontré lundi Michel Barnier, le négociateur en chef pour l’Union européenne. Le Département pour la sortie de l’Union européenne, son ministère, a indiqué qu’il rencontrerait d’autres dirigeants à Bruxelles et Strasbourg non pas pour «chercher à lancer des négociations» mais pour préparer la voie à «une sortie sans friction et ordonnée» du bloc.
Wall Street a clôturé lundi à des niveaux records, soutenue par les technologiques et les valeurs de l'énergie dans le sillage d’un bond des cours du pétrole. Le Dow Jones, le Standard & Poor’s 500 et le Nasdaq composite ont pour la première fois depuis 1999 tous battu leur record de clôture. Le Dow Jones a gagné 0,47% à 18.956,69. Le S&P500, plus large, a progressé de 0,75% à 2.198,18 points et le Nasdaq Composite a pris 0,89% à 5.368,86 points. Les cours du pétrole ont terminé en large hausse de près de 4% sur le Nymex, soutenus par la perspective d’un accord pour limiter la production afin de soutenir les prix. La tendance a été portée en outre par un fléchissement du dollar, qui subit son premier repli en 11 jours face à un panier de devises de référence.
La société d’investissement NextStage va annoncer aujourd’hui son projet d’introduction en Bourse, indique Reuters lundi soir citant une source proche du dossier. La société a enregistré ce lundi son document de base auprès des services de l’Autorité des marchés financiers (AMF), a ajouté la source. Une conférence de presse est organisée mardi pour présenter le projet d’IPO, annoncé le mois dernier par L’Agefi. La société NextStage compte Amundi, le Fonds de gestion des assurances ou encore Artémis (propriétaire de L’Agefi) parmi ses actionnaires.
Le gouvernement écossais a demandé lundi le droit d’avoir voix au chapitre et de bénéficier de conditions particulières dans les négociations entre Londres et Bruxelles sur les conditions de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. «Ce que nous voulons voir dans cette lettre est la reconnaissance qu’il n’y aura pas un Brexit unique pour toutes les composantes du Royaume-Uni et qu’il y aura des arrangements particuliers», a déclaré Mike Russel, ministre écossais du Brexit, en faisant référence à la notification que doit envoyer le Royaume-Uni à l’Union européenne pour enclencher le processus de sortie.
Le promoteur immobilier Les Nouveaux constructeurs a annoncé que la holding de son fondateur Olivier Mitterrand avait racheté 9% de son capital dans le cadre de l’opération de réduction de son flottant lancée mi-octobre. Compte tenu de la faible liquidité de l’action du groupe, la holding Premier Investissement proposait de racheter aux actionnaires minoritaires les 14% du capital correspondant au flottant du groupe. Le promoteur ne souhaitait pas pour autant se retirer de la cote. A l’issue de l’offre, hors actions détenues par les membres du directoire (0,8%), le capital flotttant de la société se limite à 4,9%. Premier Investissement détient 78,8% du groupe et 94,2% avec les autres membres du concert d’actionnaires familial.
Le conglomérat chinois Fosun, qui a investi 175 millions d’euros dans la banque portugaise BCP ce week-end, a réorganisé ses activités d’investissement, rapporte lundi Bloomberg d’une source proche du dossier. Les activités de fixed income et d’investissements alternatifs ont été fusionnées et placées sous la supervision de sa division d’assurance. David Kungsen a été nommé à la tête de cette nouvelle division, tandis que Tongli Han, jusqu’à présent directeur des investissements au sein du fixed income a quitté la société pour monter sa propre société de gestion à Hong Kong.
La croissance économique allemande devrait accélérer à la fin de l’année, grâce à la vigueur des dépenses des ménages et des entreprises après une période atone, a indiqué lundi la banque centrale allemande. Dans son rapport mensuel, la Bundesbank souligne que les indicateurs d’activité industrielle, comme le climat des affaires et le taux d’utilisation des capacités, laissent penser que l’Allemagne regagnera de la vigueur après une croissance de 0,2% seulement au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. La croissance s’est établie à 0,7% sur les trois premiers mois de l’année et à 0,4% au deuxième trimestre.
Les hedge funds dédiés aux marchés émergents ont conclu le troisième trimestre 2016 avec un nouveau niveau record d’actifs sous gestion, effaçant le précédent record du deuxième trimestre 2015. Selon le dernier rapport du Hedge Fund Research (« HFR Emerging Markets Hedge Fund Industry Report »), les encours des hedge funds dédiés aux marchés émergents atteignent en effet 199,66 milliards de dollars, en progression de 9,8 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent. Une croissance exclusivement tirée par un effet de marché positif alors que les investisseurs ont retiré 850 millions de dollars sur la période sous revue.Au cours du trimestre écoulé, l’indice HFRI Emerging Markets a dégagé une performance de 5,06%, indique Hedge Fund Research. Une dynamique qui s’est poursuivie en octobre, ce même indice ayant gagné 1,10%. Ainsi, à l’issue des dix premiers mois de l’année, l’indice HFRI Emerging Markets affiche une performance cumulée de 9,1%. Dans le détail, l’indice HFRI EM : Latin America a réalisé une performance de 6,2% au troisième trimestre 2016 et un gain de 5,4% sur le seul mois d’octobre. Sa performance depuis le début de l’année atteint ainsi 33%. L’indice HFRI EM : Russia/Eastern Europe n’est pas en reste avec des gains de 6,5% au troisième trimestre et de 1% en octobre, portant à 20,7% sa performance depuis le début de l’année. Pour sa part, l’indice HFRI China a réalisé une performance de 7,3% au troisième trimestre, effaçant ainsi les pertes enregistrées au premier semestre, note HFR. Quant à l’indice HFRI India, sa performance ressort à 7,6% au troisième trimestre. Finalement, seul l’indice HFRI MENA, dédié au Moyen-Orient, a conclu le troisième trimestre en territoire négatif, avec une perte de 0,5%. Cet indice s’est bien repris en octobre, affichant une performance de 2% au cours du mois écoulé.
Le mouvement de balancier aurait-il commencé? L'élection de Donald Trump à la Maison Blanche a déclenché une très spectaculaire rotation des actifs dans le monde, de l’obligataire vers les actions. Toutes zones géographiques confondues, les fonds actions ont enregistré durant la semaine au 16 novembre une collecte de 28 milliards de dollars, la plus élevée des deux dernières années, alors que les fonds obligataires affichaient dans le même temps des sorties nettes de 18 milliards de dollars, les plus importantes depuis trois ans et demi, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données communiquées par le spécialiste de l'évolution des flux internationaux EPFR Global. Autrement dit, l'élection inattendue de Donald Trump a incité la majorité des investisseurs à se préparer à une situation dépressionnaire sur le marché obligataire. Peut-être le début d’une grande rotation. Sur les dix dernières années, les fonds d’obligations internationales affichent des entrées nettes cumulées de 1.500 milliards de dollars alors que les fonds d’actions internationales sont restés à l'étiage.Du côté actions, la semaine écoulée a aussi été marquée par des engagements massifs dans les fonds gérés passivement, qui ont engrangé une collecte nette de 34 milliards de dollars alors que les mutual funds subissaient des rachats nets pour un montant de plus de 7 milliards de dollars. Depuis 2002, les fonds passifs ont attiré 2.100 milliards de dollars alors que les fonds gérés activement affichent une décollecte nette de 1.800 milliards de dollars. Dans le détail, les fonds d’actions américaines ont raflé la mise avec des entrées nettes de 30,7 milliards de dollars, les plus élevées des deux dernières années. Les fonds d’actions européennes ne sont restées à l'écart du mouvement puisqu’ils affichent des souscriptions nettes de 0,8 milliard de dollars, après des sorties nettes au cours de trois des quatre dernières semaines. En revanche, les fonds d’actions émergentes ont subi des retraits de 5,4 milliards de dollars, les plus élevés des quatorze derniers mois. Dans l’univers obligataire, les marchés émergents se distinguent également. Les fonds de dette émergente ont subi une décollecte nette record de 6,6 milliards de dollars. Les fonds d’obligations high yield subissent pour leur part des sorties nettes de 3,8 milliards de dollars tandis que les fonds d’obligations en catégorie d’investissement enregistrent une décollecte nette de 2,4 milliards de dollars. En revanche, dans la continuité des semaines précédentes, les fonds indexés sur l’inflation ont affiché des flux nets positifs de 0,8 milliard de dollars. L'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch souligne également les énormes mouvements observés dans les fonds sectoriels favorisés par la reflation et l’assouplissement réglementaire. Les fonds dédiés aux financières ont ainsi engrangé une collecte nette de 7,2 milliards de dollars tandis que les fonds spécialisés sur les valeurs de la santé attiraient en net plus de 3 milliards de dollars.
Les investisseurs sont 92,9% à se déclarer «très satisfaits» ou «satisfaits» du marché de la dette française, selon la quatorzième enquête réalisée par IEM Finance et publiée par l’Agence France Trésor (AFT) la semaine dernière. Ce chiffre est en très légère baisse comparé à celui, exceptionnel, de l’année 2014, quand 98% des investisseurs avaient plébiscité le marché français. La liquidité des titres émis par l’État français continue d’être très appréciée par les investisseurs : sur les BTAN et les OAT, quasiment tous expriment leur satisfaction (93 % de « très satisfaits » ou « satisfaits »). La satisfaction des investisseurs pour les titres indexés sur l’inflation a progressé : 64 % des investisseurs se déclarent « très satisfaits » ou « satisfaits » en 2016 contre 58 % en 2015. Sur les BTF, 58,3 % sont « très satisfaits » ou « satisfaits ». À noter qu’un tiers des personnes interrogées ne s’exprime pas sur les segments des titres indexés sur l’inflation et des BTF.S’agissant de la transparence, et au-delà de l’information diffusée par l’AFT, une majorité d’investisseurs se sont dits « satisfaits » de l’information qu’ils reçoivent des institutions publiques françaises en matière de politique économique et de finances publiques. La proportion d’investisseurs satisfaits a encore progressé pour atteindre 91,3 % en 2016 contre 85,4 % en 2015 et 82,7 % en 2014.Concernant l’identité de leur principal partenaire lorsqu’il s’agit de traiter des titres français, les investisseurs ont cité le plus fréquemment BNP Paribas, la Société Générale et Crédit Agricole CIB. Barclays arrive en tête des SVT les plus cités par les investisseurs comme principal partenaire sur les marchés plus généraux de taux suivis de JPMorgan et BNP Paribas.
Les émissions d’obligations vertes (« green bonds »), destinées à financer des projets favorisant la réduction du réchauffement climatique, se sont envolées cette année, écrit Les Echos. Les fonds levés par ce biais ont doublé par rapport à l’an dernier, pour atteindre 71,4 milliards de dollars, et ce montant pourrait encore progresser d’ici à la fin du mois de décembre. Certains spécialistes estiment même que la forte croissance enregistrée cette année va se poursuivre dans les années à venir. « Pour 2017, nous estimons que le volume total des nouvelles obligations vertes pourrait atteindre entre 90 et 120 milliards de dollars », avance ainsi Jérôme Pellet, directeur des émissions obligataires chez HSBC France. L’Etat français devrait lancer son programme d’obligations souveraines vertes tandis que d’autres pays, comme la Suède ou le Canada, pourraient lui emboîter le pas.
Le groupe français a annoncé lundi être en train de racheter 600.000 de ses propres actions dans le cadre du programme autorisé par la dernière assemblée générale. L’opération devrait être bouclée dès aujourd’hui. Les titres sont destinés à couvrir les attributions d’actions de performance décidées en 2016, si les objectifs définis pour les dirigeants et mandataires sont atteints. Sur la base du cours du jour avant l’ouverture, les 600.000 actions ont une valeur de marché de 37,5 millions d’euros et représentent 0,14% du capital.
CMA CGM a essuyé une perte opérationnelle de 42 millions de dollars au troisième trimestre, contre une perte de 66 millions au trimestre précédent, hors contribution du groupe NOL récemment acquis. Au troisième trimestre 2015, le transporteur maritime de marchandises avait dégagé un bénéfice opérationnel de 158 millions. Le groupe continue de souffrir de taux de fret sous pression. Les volumes transportés par CMA CGM ont atteint, à périmètre comparable, 3,2 millions d’EVP (unité de mesure des conteneurs) au troisième trimestre 2016, en baisse de 2,7% par rapport au troisième trimestre 2015. Le revenu moyen par EVP s’inscrit en hausse de 3,8% par rapport au deuxième trimestre, mettant fin à une baisse de plus d’un an.