
Hermès va consacrer en Bourse la puissance du luxe français
A chaque âge ses stars boursières.
Si les grandes valeurs industrielles ne dominent plus depuis longtemps les palmarès, les géants bancaires, des télécoms ou de l’énergie le cèdent eux aussi aujourd’hui dans le CAC40 aux étoiles d’un secteur bien français, le luxe ! Hermès s’apprête à le confirmer.
Le Conseil scientifique des indices, indépendant d’Euronext, devrait en effet consacrer le sellier de la rue du Faubourg Saint-Honoré dans le Saint des Saints de la bourse.
Tous les critères considérés par cette instance sont réunis pour cela : sa capitalisation boursière, 62,5 milliards d’euros, son flottant, un tiers du capital, son secteur, le luxe, qui constitue désormais le premier, et de loin, de la cote.
Entre LVMH, première capitalisation boursière avec 156 milliards d’euros, L’Oréal, 118, Kering, 63,5, et Hermès, le luxe pèse 400 milliards d’euros en Bourse, soit ¼ de la capitalisation du CAC 40.
Aucun secteur économique n’a profité autant que celui-là de la décennie écoulée.
Depuis 2009, la capitalisation de Total, première à l’époque et deuxième aujourd’hui, n’a gagné que 30% ; celle de LVMH, 9ème alors, a été multipliée par 4, celle de L’Oréal par 2,5.
Et contrairement à d’autres valeurs qui défraient parfois la chronique plus par leur brillant avenir supposé que par leurs chiffres d’affaires ou leurs profits, la Bourse s’est contentée, dans le cas du luxe, de refléter les performances des leaders du secteur.
Ainsi, pour reprendre le même référent annuel, LVMH réalisait 3,3 milliards de résultat opérationnel en 2009 contre 8,3 en 2017 !
Quant à la marge opérationnelle, elle s’est maintenue à son très haut niveau de 20%.
Il est vrai que la Bourse ne suit pas toujours la même logique.
Témoin le cas BNP Paribas, leader national d’un secteur moins en vogue : alors que son résultat a augmenté d’un tiers depuis 2009, sa capitalisation n’a pas bougé d’un iota, à 66 milliards !
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