
Vladimir Danesi : Mathématiques, calme et volatilité
S’il n’était pas gérant, il aurait sans doute choisi la carrière de professeur de mathématiques. « Les statistiques et les probabilités ne sont qu’une extension des mathématiques. C’est l’algèbre qui en est le fondement, et la géométrie son expression visuelle », décrit Vladimir Danesi, directeur des investissements de CBT Gestion, pour qui la multigestion s’est avérée être un terrain fructueux aux raisonnements logiques.

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Allemagne : la justice se prononce sur le meurtre d’un policier attribué à un Afghan radicalisé
Berlin - Un tribunal allemand doit rendre mardi son jugement concernant un Afghan accusé du meurtre d’un policier, lors d’une attaque aux motivations jihadistes, première d’une série qui avait choqué le pays et contribué à la progression de l’extrême droite. Le procureur a requis une peine de prison à perpétuité pour Sulaiman A., 26 ans, assortie d’une reconnaissance de la gravité particulière de la culpabilité qui rendrait très difficile une libération anticipée. Accusé d’un meurtre et de cinq tentatives de meurtre, l’accusé avait gardé le silence sur le motif de son acte présumé à l’ouverture de son procès, mi-février, dans une salle sécurisée de la prison de Stuttgart-Stammheim (sud-ouest). Le 31 mai 2024 à Mannheim (ouest), sur la place du marché, il s’en était pris à plusieurs membres d’une organisation anti-islam, le Mouvement citoyen Pax Europa (BPE), poignardant l’orateur principal, Michael Stürzenberger, déjà condamné pour incitation à la haine raciale. L’accusé a ensuite donné plusieurs coups de couteau à quatre personnes qui voulaient l’arrêter, avant de s’en prendre à un policier de 29 ans. Une vidéo le montrant en train de frapper l’agent à la tête avait largement circulé sur les réseaux sociaux, accentuant l'émotion. La victime était décédée deux jours plus tard à l’hôpital. Mineur non accompagné Selon les enquêteurs, Sulaiman A., un partisan du groupe jihadiste Etat islamique (EI), aurait décidé au printemps 2024 de commettre un attentat en Allemagne contre des «infidèles». Des médias allemands ont affirmé qu’il était arrivé en Allemagne à l'âge de 14 ans, avec son frère, mais sans leurs parents. Ils se sont vu refuser l’asile mais, en tant que mineurs non accompagnés, ont bénéficié d’un sursis, puis d’un titre de séjour. Le verdict est attendu une semaine après la condamnation à perpétuité d’un Syrien pour une autre attaque jihadiste au couteau, à Solingen, qui avait fait trois morts en août 2024. Espacées de trois mois, ces deux attentats avaient pesé sur les élections législatives de l’hiver suivant, marquées par la progression du parti d’extrême droite AfD. Au cours de la campagne, l’Allemagne a connu d’autres violences meurtrières impliquant des ressortissants étrangers qui ont enflammé le débat sur la politique d’asile et la sécurité. Mi-février, l’ouverture du procès de Sulaiman A. avait d’ailleurs coïncidé avec une attaque à la voiture-bélier à Munich, dont l’auteur présumé est également afghan. Elle a fait 2 morts et 44 blessés graves. Un million de réfugiés Juste avant, fin janvier, un Afghan souffrant de troubles psychiatriques s’en est pris à un groupe d’enfants dans un parc à Aschaffenbourg (sud), poignardant à mort deux personnes, dont un garçon de deux ans. La première économie européenne a accueilli plus d’un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016. Mais elle a aujourd’hui définitivement tourné cette page associée à l’ex-chancelière Angela Merkel (2005-2021). Pour enrayer l’ascension de l’AfD, le chancelier conservateur Friedrich Merz a opéré un nouveau tour de vis sur la politique migratoire, instaurant notamment le refoulement des demandeurs d’asile aux frontières. En juillet, sa coalition a organisé le rapatriement de 81 condamnés afghans dans leur pays, malgré la présence au pouvoir des talibans. Samedi, le ministère de l’Intérieur a redit à l’AFP son intention de «permettre des rapatriements réguliers et fréquents vers l’Afghanistan», justifiant ainsi des «discussions techniques» avec les talibans. © Agence France-Presse -
Malawi : une présidentielle sous haute tension sur fond de crise économique et de fractures sociales
Lilongwe - Le président sortant du Malawi affronte son prédécesseur mardi lors d'élections présidentielle et législatives dans un pays où la population, majoritairement pauvre, fait face au quotidien à de nombreuses pénuries. Le vainqueur devra relever le défi d’une économie moribonde. Quelque 70% des 21 millions d’habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour selon la Banque mondiale. L’inflation dépasse 27% en rythme annuel et le secteur agricole, qui emploie plus de 80% de la main d'œuvre, a été durement affecté par deux sécheresses et un cyclone dévastateurs depuis 2023. Dix-sept candidats sont en lice pour la magistrature suprême dans ce pays enclavé d’Afrique australe. Mais selon les analystes, la bataille électorale va de nouveau se jouer entre le sortant et pasteur évangélique Lazarus Chakwera, 70 ans, et son prédécesseur, l’ex-professeur de droit Peter Mutharika, 85 ans. L'élection se résume à un choix entre «deux déceptions», explique à l’AFP le commentateur politique Chris Nhlane. «Les deux hommes incarnent un potentiel inexploité et des espoirs déçus, et pourtant, les Malawiens doivent choisir le moindre mal entre les deux», ajoute-t-il. Les deux hommes, qui se sont affrontés une première fois lors de l'élection 2014 remportée par Mutharika, ont attiré de larges foules lors de leurs derniers meetings de campagne ce weekend. Mais de nombreux jeunes électeurs ne cachent pas leur désenchantement face à l’affiche de l'élection. «Je préfèrerais aller travailler plutôt que de voter», explique Joseph, auto-entrepreneur de 30 ans qui préfère ne pas donner son nom. «Rien ne change», résume-t-il. Environ 60% des 7,2 millions d'électeurs inscrits ont moins de 35 ans et des groupes de la société civile se sont mobilisés pour les convaincre l’aller voter mardi, entre 06H00 et 16H00 (de 04H00 GMT à 14H00 GMT). «Nous n’avons pas besoin d’un leader, nous avons besoin de quelqu’un qui puisse redresser l'économie», explique à l’AFP l’un de ces activistes, Charles Chisambo, 34 ans. Pénuries d’essence Chakwera, issu du Parti du Congrès du Malawi, a fait campagne sur le thème de la continuité, mettant en avant la livraison de plusieurs chantiers d’infrastructures (routes, écoles, hôpitaux...) «Il y a eu des plaintes à propos du coût de la vie, du manque de ressources, des pénuries alimentaires», a-t-il reconnu samedi en meeting à Lilongwe, la capitale. «On va tout redresser», a-t-il promis. Quelques jours auparavant, il avait annoncé une forte diminution du prix des engrais. Lydia Sibale, 48 ans, responsable administrative dans un hôpital, explique maintenir sa confiance au sortant. «Le seul challenge, c’est la crise économique, et elle est mondiale», assure-t-elle à l’AFP, alors qu’elle patiente depuis une heure devant une station-essence pour remplir son réservoir. La population doit s’adapter à des pénuries de carburants récurrentes, alimentées par le manque de devises étrangères pour s’acquitter de ces importations, conséquence d’un déficit commercial marqué et d’une dette aussi élevée que coûteuse. En quête d’un deuxième mandat, Chakwera avait accédé au pouvoir après l’annulation des résultats des élections de 2019 pour des irrégularités. Lors du nouveau scrutin en 2020, il avait obtenu près de 59% des voix et privé d’un second mandat Mutharika, du Parti démocrate-progressiste. Cinq ans plus tard, une forme de nostalgie des années Mutharika, synonymes d’une «relativement meilleure administration», s’est installée, selon l’analyste Mavuto Bamusi. «La prime au sortant Chakwera a été largement entamée par de mauvais résultats économiques», souligne-t-il. En meeting à Blantyre, la deuxième ville du pays, Mutharika a déclaré vouloir «sauver ce pays». «Je vais voter pour APM (Mutharika) car il sait comment gérer l'économie et il a le bien-être des Malawiens à cœur», déclare à l’AFP Thula Jere, étudiant de 31 ans. Si aucun des candidats ne recueille plus de 50% des voix, un second tour est prévu dans les 60 jours. Bronwen Roberts © Agence France-Presse -
Assassinat de Charlie Kirk : le patron du FBI, Kash Patel, convoqué par le Congrès pour s’expliquer
Washington - Le directeur du FBI, Kash Patel, rend compte mardi de son action à la tête de la police fédérale américaine devant le Congrès quelques jours après sa communication hasardeuse dans l’enquête sur l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk. Ce qui aurait dû être une audition presque de routine devant la commission judiciaire du Sénat, avant celle de la Chambre des représentants mercredi, risque de se transformer en examen de rattrapage sur ses compétences pour ce poste stratégique. Son autorité est d’autant plus entamée qu’une partie de la base du président Donald Trump lui reproche, ainsi qu'à la ministre de la Justice Pam Bondi, leur gestion de l’affaire Jeffrey Epstein, délinquant sexuel mort en prison en août 2019 avant son procès. Quelques heures à peine après l’assassinat de Charlie Kirk le 10 septembre, Kash Patel claironnait sur X que l’auteur présumé de ce «meurtre atroce» était en détention, brûlant la politesse aux autorités sur place, qui se montraient bien plus circonspectes. Pour devoir se dédire piteusement au bout d’une heure et demie en annonçant que ce suspect, mis hors de cause, avait été relâché. Il a reconnu lundi qu’il aurait «pu mieux formuler cela dans le feu de l’action», mais a assuré n’avoir aucun regret sur son annonce prématurée, cette ancienne figure de la sphère complotiste se targuant d'être le directeur le plus «transparent» de l’histoire du FBI. Kash Patel revendique même un rôle central dans la reddition du meurtrier présumé, Tyler Robinson, reconnu par son père sur les images de vidéosurveillance diffusées par les autorités, et qui doit être présenté à un juge pour la première fois mardi. Comme de nombreux commentateurs judiciaires, l’ancien procureur fédéral Glenn Kirschner dénonce le caractère «irresponsable» des annonces de Kash Patel dans cette affaire, espérant ouvertement son éviction. «Politisé» «Kash Patel est dangereusement inapte à diriger le FBI», assène Glenn Kirschner sur sa chaîne YouTube, citant également les accusations portées contre lui par d’anciens hauts responsables de la police fédérale. Dans une plainte au civil la semaine dernière, trois dirigeants du FBI abruptement limogés en août par Kash Patel l’accusent d’avoir «politisé» cette agence pour complaire à ses supérieurs, dont Donald Trump. Ils disent avoir été sanctionnés notamment pour leur opposition au limogeage d’agents dont le seul tort était d'être considérés comme insuffisamment alignés sur les priorités de la nouvelle administration ou ayant été publiquement dénoncés par les partisans du président républicain. L’un d’entre eux, Brian Driscoll, directeur du FBI par intérim pendant le premier mois du mandat de Donald Trump, jusqu'à l’entrée en fonction de Kash Patel, affirme avoir tenté en vain de le dissuader de licencier un agent. «Le FBI a tenté de mettre le président en prison et il ne l’a pas oublié», lui a répondu Kash Patel, se disant obligé pour garder son poste de renvoyer tous ceux ayant travaillé sur les procédures pénales contre Donald Trump avant son élection, selon la plainte. Mais cette indéfectible allégeance de Kash Patel, dont les opposants démocrates ont tenté de bloquer la nomination en raison de sa défense des émeutiers du Capitole le 6 janvier 2021 et de son soutien passé à la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon, pourrait ne pas suffire à sauver sa tête. Son crédit est en effet largement entamé auprès de la frange complotiste du mouvement trumpiste MAGA («Make America Great Again», «Rendre sa grandeur à l’Amérique»), frustrée des révélations fracassantes qu’elle espérait dans l’affaire Epstein. En juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé conjointement n’avoir découvert aucun élément nouveau dans ce dossier qui justifierait la publication de documents supplémentaires. Selim SAHEB ETTABA © Agence France-Presse